Joëlle Chautems
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Note moyenne : 7/10Nombre d'évaluations : 5
0 Citations 7 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Très bon livre de développement accessible à tous !
Je le conseil à tous ces être qui se sentent comme des extraterrestres (dès 13 ans). C'est un livre qui fait du bien, qui fera découvrir une nouvelle possibilité de vie à certain et fera un excellent rappel pour d'autre qui ont déjà commencé leur chemin. En espérant que ce livre vous aidera vous aussi.
une petite sorcière qui passait par-là
Afficher en entier6ème édition du best-seller de Joëlle Chautems dont la première parution date de 2012
Afficher en entierNous en sommes à la neuvième éditon (en date du 30.05.2023)
Afficher en entierCe livre ressemble beaucoup à d'autres que Joëlle a écrit, donc il est possible que, comme moi, vous n'appreniez pas grand chose de nouveaux. Cependant, maintenant que mes connaissances ont muri, j'avoue que certains passages m'ont chiffonné et que je n'adhère plus totalement avec sa pratique. Un exemple flagrant serait les pasages mentionnant les cultures amérindiennes, avec la proposition d'utiliser de la sauge blanche ou du palo santo d'amazonie pour purifier son espace. Cela ne rentre pas du tout dans une démarche respectueuse et responsable de la nature, et encore moins des traditions. La sauge blanche devient rare pour des peuples de cultures qui ont été décimé et à qui, encore aujourd'hui, on vole les croyances et les outils car nous en avons les moyens. Alors qu'il y a des tas d'herbes tout aussi efficace pour purifier, dont l'histoire est locale, dans une démarche bien plus respectueuse de notre environnement et de nos traditions.
J'ai dernièrement acheté les derniers livres de Joëlle Chautems que je n'avais pas eu de lire, avec l'idée de pouvoir avoir des clés pour me reconnecté avec mon environnement et mes traditions en Suisse, mais je n'avais pas perçu dans mes précédentes lectures une telle appropriation culturelle.
En revanche, bon point précisé à plusieurs reprises et que de nombreux ouvrages sur le sujet néglige : le fait de ne faire les rituels que pour soi ou avec le consentement explicite de l'autre.
Afficher en entierJ'ai beaucoup apprécié ce livre qui m'a permis de découvrir un peu plus de lieux chargés d'histoire et d'énergie dans mon pays.
Afficher en entierComme d'autres livres de l'auteure, je suis partagé entre ce que j'ai adoré et détesté dans ce livre. Parce que les points problématiques sont trop importants selon moi, je ne le recommanderai pas. En effet, il y a un côté moralisateur à la souffrance qui, malgré le contraste "d'envoyer pleins d'amour", est dangereux. Pour les personnes malades chroniques et désespérées, lire que les médicaments abaissent leur fréquence énergétique pourrait les amener à se passer d'une médication importante voir vitale. Mentionner que l'on n'a pas besoin de manger pour vivre et qu'il existe des personnes qui ne se nourrissent que de "lumière" à long terme tout en survivant, c'est hautement problématique (je sais que la série Youtube Méta de choc avait mentionné dans un épisode sur les croyances spirituelles et le yoga les gens pratiquant cette "art de vivre" qui a été débunker).
Il y a aussi le fait qu'on aurait tout choisi de notre destinée, y compris des parents abuseurs par exemple puisqu'on les a choisi. Et l'accent posé sur les enfants et adultes indigos qui sont incarnés dans ce monde pour le sauver et guérir les mémoires de leurs ancêtres et leurs pays... Autant que le lecteur soit averti, l'auteure, malgré ses intentions sans doute bienveillantes, met en avant dans ce livre ainsi que d'autres un mouvement pseudo-scientifique et sectaire. Car c'est plus facile de se penser indigo que neurodivergent (les "critères" pour les enfants indigos, cristal et compagnie sont clairement des traits autistiques et TDAH) et qu'on porte une souffrance difficile par choix et pour sauver le monde qu'accepter le fait d'avoir un handicap et que cela nécessite parfois des accomodations.
Et puisqu'on parle de handicap, l'idée de l'auteure que tout le monde est à 100% maître de ses choix est discriminatoire à de multiples niveau. Je n'ai pas le choix de vivre où je vis car j'ai besoin d'avoir accès à des aides médicales. Et non, tout le monde ne peut pas juste choisir d'aller vivre ailleurs si le logement est placé à un niveau de réseau tellurique qui apporte des mauvaises ondes et déménager dans une cabane en forêt (je ne l'invente pas, c'est mentionné dans le livre).
Au niveau des points positifs, on a des bons excercices pour se recentrer, apprendre à méditer et à connecter avec la nature, et à aiguiser son intuition. La lecture est fluide, les illustrations sont très belles, et ce livre peut offrir des outils aux personnes neurodivergentes pour appréhender leurs émotions, leurs sentiments, et comment les gérer... faut juste savoir qu'avec Joëlle, la notion de neurodivergence ou de handicap n'existe pas, et que tout est englobé sous une appellation qui glorifie la personne, voyant le handicap et la différence comme quelque chose d'intrinséquement mauvais, qu'on se crée soit même et à éradiquer.
C'est toute la dualité de ce livre qui est par définition très validiste, tout en cherchant à mettre en avant les caractéristiques fréquemment observées chez une partie de la population qui est handicapée par leurs neurodivergences, et propose des outils intéressants pour aider ces personnes à vivre avec leur différence. Il faut juste éviter que ce soit mis en avant d'une manière qui rendrait tabou les difficultés car "la pensée est créatrice et que penser aux difficultés, c'est les crééer".
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