Gabino Iglesias
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Note moyenne : 7.07/10Nombre d'évaluations : 29
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Les derniers commentaires sur ses livres
Au premier abord, on pourrait classer ce roman noir dans la catégorie des romans "barrés" ou "frappadingue" tant il est déjanté, a des relents de fantastique et des saints inconnus de ton calendrier catholique, orthodoxe et tout ce que tu veux.
Et en effet, ce ne serait pas une erreur de classement car si on le regarde en gros, c'est de l'action pure, de la violence, des drogues, des armes à feu et une histoire de vengeance vieille comme le monde.
Pas de la vengeance raffinée à la Monte-Cristo, mais de celle au Beretta, au Desert Eagle et à l'Uzi (à ne pas confondre avec de l'ouzo).
Pourtant, dans le fond, il n'y a pas que ça…
Ce n'est pas que l'histoire d'une vengeance, car au travers de l'histoire de Fernando, immigré clandestin mexicain, dealer de toutes sorte de drogues et videur de boite, c'est aussi celle de tous les clandestins qui tentent de passer la frontière pour vivre le rêve Américain, ou tout simplement, essayer de sortir de la misère ou échapper à des tueurs ou quitter un pays exsangue.
Fernando a beau être un revendeur et le type qui rapporte le fric à Guillermo, le dealer en chef, il mène une vie rangée, tranquille, sans faire de vague et en priant beaucoup la Santa muerte…
Notre personnage principal n' a rien d'un dur, d'un salaud. Il pourrait même chanter ♫ Je ne suis pas un héros ♪.
En un mot, il est réaliste, un presque monsieur-tout-le-monde, qui sait se servir des armes, car s'il n'a rien d'un ange, il n'a pas non plus les cojones pour s'attaquer à plus fort que lui.
Pourtant, il va devoir aller se greffer de suite une solide paire de cojones car ceux qui ont tué son boss et Consuelo, sa mère de substitution, prêtresse de la Santería, ce sont des MS13… Mara Salvatrucha, pour ceux qui ne pigent pas et qui n'ont pas encore fait des traces de freinage dans leurs slips ou culottes !
Un roman noir qui est intense, court, ne te laisse pas le temps de reprendre ton souffle et te fera croiser la route de personnages (Le Russe et El Principe) dont tu ne sais pas trop s'il vaut mieux ne jamais les croiser ou alors, si les avoir pour potes, pourrait t'aider si un jour tu veux dézinguer des membres du terrible gang des MS-13…
Un barrio noir qui mélange habillement la violence, l'humour, l'amitié, la vengeance, les drogues et autres cachetons favoris du Docteur House. Sans oublier les cierges, les bougies, les neuvaines et les prières à des tas de saints.
Donc, si tu veux lire ce petit roman qui pulse, ami lecteur, amie lectrice, n'oublie pas ton chapelet, un gros cierge, tes offrandes à la Santa Muerte ou autre saint(e) qui a tes faveurs, tes balles à têtes creuses, de l'eau bénite (parce qu'on ne sait jamais), une grosse paire de cojones et des flingues !
Afficher en entierUne super découverte ! Fernando, personnage principal, nous raconte comment il est arrivé clandestinement à Austin après avoir dû fuir le Mexique. Il se retrouve dans une situation improbable, assiste à une décapitation, prie Santa Muerte de l'aider, prépare une vengeance et a peur, terriblement peur. L'écriture de Gabino Iglesias est forte, brute, rapide, déjantée. Cela m'a rappelé la série Bourbon Kid ; le déchaînement de violence, l'humour noir, le sang, les personnages tous plus barrés les uns que les autres (tueur à gages russe, dernier bluesman du Texas, Saint Lazare, grande prêtresse...). J'ai beaucoup aimé aussi les titres des chapitres (que je vous laisse découvrir). Gabino Iglesias est un auteur d'une catégorie bien à part et que je vais suivre, c'est certain.
Afficher en entierLivre qui se lit facilement. Je l'ai cependant trouvé peu approfondie. On reste en surface, c'est peu développé à mon sens.
Afficher en entierAprès "Santa Muerte" qui était un de mes gros coups de cœur de l'année dernière, j'attendais "Les lamentations du coyote" avec beaucoup d'impatience et d'enthousiasme.
Je pensais que je me retrouverais encore une fois au milieu d'une guerre de gangs complètement folle dans la ligné du premier roman de l'auteur. Ce n'est pas du tout le cas ! Au moins la surprise était d'autant plus grande qu'ici peu de gangs (même si on en entend parler), mais le parcours de divers personnages avec leurs chapitres dédiés et qui reviennent de manière récurante tout au long du livre.
Nous plongeons à fond dans le fantastique et les croyances mexicaines, diverses et variées, de l'histoire de fantômes à celle de tueurs ou encore de passeurs et autres vengeances macabres.
Toutes ces histoires s'imbriquent avec comme fil rouge "la frontière mexicaine" avec les USA.
C'est un livre surprenant, qu'on lit sans décrocher et qui je dois le dire même si j'ai préféré "Santa Muerte", ne m'a pas laissé indifférent. On aime à suivre certains personnages, on a peur d'en suivre d'autres, et l'auteur "Gabino Iglesias" ne ménage pas le lecteur, c'est violent, sanglant, parfois triste et souvent captivant.
À lire.
https://unbouquinsinonrien.blogspot.com/2021/03/les-lamentations-du-coyote-gabino.html
Afficher en entierj'ai bien aimé Santa Muerte, un mélange de gang et de spiritualité, le personnage est assez attachant, on le suit dans ses périples, tout en espérant qu'il s'en sorte. Car en effet, si le héro est soutenu par ses Divinités, ses ennemis ne sont pas en reste.
c'est très addictif, et cela vas assez vite.
Afficher en entierGabino Iglesias nous plonge, sans préavis, dans un univers que Tarentino ne pourrait renier. Violence extrême, dialogues percutants dans une ambiance déjantée. Donc un coup de cœur pour ce roman relativement court mais très dense en émotions. Pourtant, en peu de pages, Iglésias arrive aussi montrer la souffrance et la précarité des immigrés clandestins latinos aux USA. Une réalité, certes mondiale, pour tous les migrants, mais qui interroge sur les inégalités sociales de nos sociétés et sur nos devoirs envers les plus démunis. Gabino Iglesias, portoricain, et culturiste comme le montre la photo de couverture, touche toutes les facettes de nos vies.
Fernando est un immigré clandestin mexicain, il vit à Austin en surveillant l’entrée d’un bar de nuit et en « dealant » pour un patron de la drogue local. Malgré sa situation hors la loi, sa vie se déroule sans problème particulier, jusqu’au jour où il est enlevé en pleine rue. Les kidnappeurs sont des membres d’une mara particulièrement violents, tatoués au possible et n’ayant aucune pitié. Assistant à la décapitation d’un de ses « collègues » de travail, Fernando sait que sa vie va être bouleversée et que des forces obscures sont à l’œuvre.
Comme l’indique la quatrième de couverture, Fernando est un anti-héros poussé par les événements et les circonstances à faire des choses hors du commun. Un malfrat, toujours la peur au ventre, qui côtoie malgré lui des membres de la Mara Salvatrucha, des tueurs à gages, des exilés et surtout la Santa Muerte, symbole d’un mysticisme omniprésent dans les tatouages, les figurines et les prières. Un cocktail détonnant.
Afficher en entierUn livre facile a lire, simple et efficace.
Afficher en entierBon, il faut le dire d’entrée, ce livre est extrêmement violent, il vous plombe à chaque chapitre. Les chapitres rappellent un panel de drames de l’immigration, de ceux qui s’engagent sur un chemin parsemé de pièges mortels, de ceux qui traversent une frontière, un fusil dans le dos et un fusil visant le cœur. Gabino Iglesias, avec une écriture sans concessions décrit des tranches de vie de personnages qui se croisent ou non à des moments critiques de leur vie. La fin, on la devine forcément, elle est dure, bouleversante, fatalement irréversible. L’auteur de Santa Muerte est forcément un écrivain à lire.
A la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, des enfants, des femmes et des hommes meurent en cherchant à rejoindre une terre d’accueil. Certains meurent avant la « frontera », d’autres en la traversant, d’autres meurent de l’autre côté en ayant cru à la terre promise. Le coyote aide les enfants à passer, en priant la Virgencita de veiller sur eux. Mais ceux qui vénèrent l’homme à la figure orange, celui que l’Amérique s’est choisie, attendent aussi, armés, en priant le même Dieu.
Les lamentations du coyote est plus revendicatif que Santa Muerte. Même si ce roman m’a beaucoup plu, j’aurai eu plaisir à retrouver cette folie à la Tarentino. D’ailleurs, on retrouve Tarentino dans une fameuse citation de l’Ezéchiel que l’on entend dans Pulp Fiction, les fans comprendront. Ce livre dénonce les dérives d’une Amérique qui a mis Trump aux manettes, mais finalement les maux qui rongent les Etats-Unis sont aussi ceux de l’Europe, avec d’autres migrants.
Afficher en entierA travers plusieurs personnages (et une découpe en chapitre individuel répétitif) on s’immisce dans les croyances mexicaines, les trafics d’enfants, la violence récurrente de cette frontière Mexico-américaine. Bon roman rythmé, précis et tragique.
Afficher en entierAustin Texas. Fernando, le narrateur, vient de se prendre un gros coup derrière la tête puis est jeté dans le coffre d'une voiture. Et là, il se met à prier la Santa Muerte de le protéger comme elle l'a si souvent fait. Qu'ils sont drôles ces croyants qui font le mal et qui demandent protection à Dieu et aux saints. Ils sont aussi extrêmement superstitieux et croient en des pouvoirs ancestraux et des maléfices.
Le premier chapitre, à l'heure du café le matin, il est dur à encaisser. Alors oui, on est prévenu sur la couverture par François Busnel, ça fait vraiment penser à du Tarentino... Ça découpe en petits morceaux avant de zigouiller histoire de bien se faire comprendre, c'est violent, très, et gore. Mais moi j'adore Tarentino et j'ai été prévenue ! L'écriture est superbe, extrêmement imagée, l'humour grinçant à souhait... un régal ! Sombre et sordide, mais un régal quand-même !
Fernando nous parle du Mexique, son pays, mortifère et terrible en comparaison du Texas. En réalité, d'un côté ou de l'autre de la frontière, le monde qu'il nous raconte fait froid dans le dos, grouillant de junkies et de criminels, de tueurs au regard fou, tatoués jusque sur le visage.
Au delà de la violence et des fous furieux qui peuplent cette histoire, ça nous dit aussi ce que c'est que d'être un migrant. Le chagrin de devoir quitter son pays, ses racines pour arriver dans l'inconnu, la nostalgie de la terre qui nous a vu naître, devenir plus personne, abandonner sa famille, sa culture et sa langue, se terrer dans un pays où l'on n'est rien.
Je vais me répéter, mais quelle écriture sublime ! J'en ai eu des frissons tellement c'est beau. Que l'auteur raconte la violence, l'amour, la nostalgie ou le chagrin, chaque mot est à sa place, beau et profond, tellement clair, explicite et brillant qu'il vous remue jusqu'au tréfonds de l'âme.
Afficher en entierDédicaces de Gabino Iglesias
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Sonatine : 4 livres
Audible studios : 1 livre
10/18 : 1 livre
Broken River Books : 1 livre
Hardcover : 1 livre
Biographie
Gabino Iglesias est un écrivain, professeur, journaliste et critique littéraire d'origine portoricaine. Après la publication de son premier roman, Gutmouth, en 2012, il s'essaye à son genre de prédilection : le roman noir. Mais il ne souhaite pas se laisser enfermer dans des normes génériques, et Santa Muerte ( Zero Saints) naît de cette volonté de s'affranchir des codes de la littérature de genre. Parmi les thèmes chers à l'auteur, on relève l'altérité, la frontière, ainsi que le mal du pays.
En plus de son activité d'écrivain, Gabino Iglesias est rédacteur en chef des critiques littéraires pour le magazine Pank et journaliste pour LitReactor. Il est également professeur au lycée et enseigne la littérature en ligne dans le cadre du Master de création littéraire proposé par l'université Southern New Hampshire.
Gabino Iglesias vit à Austin, au Texas.
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