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A la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, des enfants, des femmes et des hommes meurent en cherchant à rejoindre une terre d’accueil. Certains meurent avant la « frontera », d’autres en la traversant, d’autres meurent de l’autre côté en ayant cru à la terre promise. Le coyote aide les enfants à passer, en priant la Virgencita de veiller sur eux. Mais ceux qui vénèrent l’homme à la figure orange, celui que l’Amérique s’est choisie, attendent aussi, armés, en priant le même Dieu.
Les lamentations du coyote est plus revendicatif que Santa Muerte. Même si ce roman m’a beaucoup plu, j’aurai eu plaisir à retrouver cette folie à la Tarentino. D’ailleurs, on retrouve Tarentino dans une fameuse citation de l’Ezéchiel que l’on entend dans Pulp Fiction, les fans comprendront. Ce livre dénonce les dérives d’une Amérique qui a mis Trump aux manettes, mais finalement les maux qui rongent les Etats-Unis sont aussi ceux de l’Europe, avec d’autres migrants.
Les Lamentations du coyote
Je pensais que je me retrouverais encore une fois au milieu d'une guerre de gangs complètement folle dans la ligné du premier roman de l'auteur. Ce n'est pas du tout le cas ! Au moins la surprise était d'autant plus grande qu'ici peu de gangs (même si on en entend parler), mais le parcours de divers personnages avec leurs chapitres dédiés et qui reviennent de manière récurante tout au long du livre.
Nous plongeons à fond dans le fantastique et les croyances mexicaines, diverses et variées, de l'histoire de fantômes à celle de tueurs ou encore de passeurs et autres vengeances macabres.
Toutes ces histoires s'imbriquent avec comme fil rouge "la frontière mexicaine" avec les USA.
C'est un livre surprenant, qu'on lit sans décrocher et qui je dois le dire même si j'ai préféré "Santa Muerte", ne m'a pas laissé indifférent. On aime à suivre certains personnages, on a peur d'en suivre d'autres, et l'auteur "Gabino Iglesias" ne ménage pas le lecteur, c'est violent, sanglant, parfois triste et souvent captivant.
À lire.
https://unbouquinsinonrien.blogspot.com/2021/03/les-lamentations-du-coyote-gabino.html
Les Lamentations du coyote
Santa Muerte
Et en effet, ce ne serait pas une erreur de classement car si on le regarde en gros, c'est de l'action pure, de la violence, des drogues, des armes à feu et une histoire de vengeance vieille comme le monde.
Pas de la vengeance raffinée à la Monte-Cristo, mais de celle au Beretta, au Desert Eagle et à l'Uzi (à ne pas confondre avec de l'ouzo).
Pourtant, dans le fond, il n'y a pas que ça…
Ce n'est pas que l'histoire d'une vengeance, car au travers de l'histoire de Fernando, immigré clandestin mexicain, dealer de toutes sorte de drogues et videur de boite, c'est aussi celle de tous les clandestins qui tentent de passer la frontière pour vivre le rêve Américain, ou tout simplement, essayer de sortir de la misère ou échapper à des tueurs ou quitter un pays exsangue.
Fernando a beau être un revendeur et le type qui rapporte le fric à Guillermo, le dealer en chef, il mène une vie rangée, tranquille, sans faire de vague et en priant beaucoup la Santa muerte…
Notre personnage principal n' a rien d'un dur, d'un salaud. Il pourrait même chanter ♫ Je ne suis pas un héros ♪.
En un mot, il est réaliste, un presque monsieur-tout-le-monde, qui sait se servir des armes, car s'il n'a rien d'un ange, il n'a pas non plus les cojones pour s'attaquer à plus fort que lui.
Pourtant, il va devoir aller se greffer de suite une solide paire de cojones car ceux qui ont tué son boss et Consuelo, sa mère de substitution, prêtresse de la Santería, ce sont des MS13… Mara Salvatrucha, pour ceux qui ne pigent pas et qui n'ont pas encore fait des traces de freinage dans leurs slips ou culottes !
Un roman noir qui est intense, court, ne te laisse pas le temps de reprendre ton souffle et te fera croiser la route de personnages (Le Russe et El Principe) dont tu ne sais pas trop s'il vaut mieux ne jamais les croiser ou alors, si les avoir pour potes, pourrait t'aider si un jour tu veux dézinguer des membres du terrible gang des MS-13…
Un barrio noir qui mélange habillement la violence, l'humour, l'amitié, la vengeance, les drogues et autres cachetons favoris du Docteur House. Sans oublier les cierges, les bougies, les neuvaines et les prières à des tas de saints.
Donc, si tu veux lire ce petit roman qui pulse, ami lecteur, amie lectrice, n'oublie pas ton chapelet, un gros cierge, tes offrandes à la Santa Muerte ou autre saint(e) qui a tes faveurs, tes balles à têtes creuses, de l'eau bénite (parce qu'on ne sait jamais), une grosse paire de cojones et des flingues !
Santa Muerte
Un voyage qui dépeint la lente descente aux enfers d’un père, d’un époux, d’un homme qui perd tout et qui, pour se relever, met le pied dans un engrenage qui ne le laissera jamais vivre en paix.
Le malheur frappe directement dès le début et l’auteur arrive à nous faire croire, par le biais d’une écriture magistrale, que tout va bien et ne peut qu’aller mieux pour endormir la méfiance et distiller des indices ou des faits et des actions pour nous prouver qu’en fait c’est tout le contraire. Rien ne va et les protagonistes vont s’enfoncer toujours plus dans les ennuis en côtoyant la noirceur et la peur à l’état pur.
Rien que le titre inspire quelque chose de mal ou de mauvais qui va suivre les personnages et le lecteur tout du long.
Pendant toute la durée du récit, on se rend compte que croire en Dieu n’empêche pas de croire au Diable et à la sorcellerie ou à l’étrange. On se demande constamment si ce qui se passe est réel, si on rêve ou si la drogue y est pour quelque chose ou si au contraire l’inexplicable peut exister en bien comme en mal.
J’ai beaucoup aimé comment les diverses croyances et superstitions sont employées pour nous laisser toujours entre deux eaux sans savoir si ce qui arrive est bien ou non.
Le Diable sur mon épaule est un récit prenant, violent, qui flirt avec le surnaturel en nous enfonçant dans l’horreur des cartels. Une histoire où la Mort n’épargne personne, où l’auteur ne ménage ni ses personnages, ni le lecteur mais qui nous offre un récit impossible à lâcher. Une virée sans retour dans le monde impitoyable de la drogue et des armes où le désespoir d’un homme peut conduire à bien des choses, notamment à une fin digne du titre et qui appuie une fois de plus le fait que j’ai adoré et dévoré cette lecture.
Le Diable sur mon épaule
Le premier chapitre, à l'heure du café le matin, il est dur à encaisser. Alors oui, on est prévenu sur la couverture par François Busnel, ça fait vraiment penser à du Tarentino... Ça découpe en petits morceaux avant de zigouiller histoire de bien se faire comprendre, c'est violent, très, et gore. Mais moi j'adore Tarentino et j'ai été prévenue ! L'écriture est superbe, extrêmement imagée, l'humour grinçant à souhait... un régal ! Sombre et sordide, mais un régal quand-même !
Fernando nous parle du Mexique, son pays, mortifère et terrible en comparaison du Texas. En réalité, d'un côté ou de l'autre de la frontière, le monde qu'il nous raconte fait froid dans le dos, grouillant de junkies et de criminels, de tueurs au regard fou, tatoués jusque sur le visage.
Au delà de la violence et des fous furieux qui peuplent cette histoire, ça nous dit aussi ce que c'est que d'être un migrant. Le chagrin de devoir quitter son pays, ses racines pour arriver dans l'inconnu, la nostalgie de la terre qui nous a vu naître, devenir plus personne, abandonner sa famille, sa culture et sa langue, se terrer dans un pays où l'on n'est rien.
Je vais me répéter, mais quelle écriture sublime ! J'en ai eu des frissons tellement c'est beau. Que l'auteur raconte la violence, l'amour, la nostalgie ou le chagrin, chaque mot est à sa place, beau et profond, tellement clair, explicite et brillant qu'il vous remue jusqu'au tréfonds de l'âme.
Santa Muerte
Les Lamentations du coyote
Santa Muerte
Fernando est un immigré clandestin mexicain, il vit à Austin en surveillant l’entrée d’un bar de nuit et en « dealant » pour un patron de la drogue local. Malgré sa situation hors la loi, sa vie se déroule sans problème particulier, jusqu’au jour où il est enlevé en pleine rue. Les kidnappeurs sont des membres d’une mara particulièrement violents, tatoués au possible et n’ayant aucune pitié. Assistant à la décapitation d’un de ses « collègues » de travail, Fernando sait que sa vie va être bouleversée et que des forces obscures sont à l’œuvre.
Comme l’indique la quatrième de couverture, Fernando est un anti-héros poussé par les événements et les circonstances à faire des choses hors du commun. Un malfrat, toujours la peur au ventre, qui côtoie malgré lui des membres de la Mara Salvatrucha, des tueurs à gages, des exilés et surtout la Santa Muerte, symbole d’un mysticisme omniprésent dans les tatouages, les figurines et les prières. Un cocktail détonnant.
Santa Muerte
c'est très addictif, et cela vas assez vite.
Santa Muerte
Santa Muerte
Santa Muerte
Tant qu'à partir dans la violence à outrance allons-y à fond et gaiement. Or la 2nd partie fait retomber toute la tension dramatique, nous laissant avec un héros pathétique et une absence gênante de péripéties. La fin est des plus décevantes.
Ce roman m'a fait l'effet d'un soufflé.
Santa Muerte
En fait, nous suivons Fernando, un immigré clandestin qui cumule deux boulots ; vigile de boîte de nuit et dealer tout en bas de l'échelle. Sa deuxième activité va l'amener à risquer sa vie quand il va être kidnappé et qu'il va regarder un de ses collègues être décapité sous ses yeux.
Dès lors, Fernando prend peur et se réfugie encore plus dans la religion et son apprentissage mystique auprès de la prêtresse de la Santeria, qu'il considère comme une mère d'adoption. Coincé dans une patrie qui n'est pas la sienne, il ne peut retourner d'où il vient car il a dû s'exiler.
Il ne lui reste plus qu'à prier sa Santa Muerte pour qu'elle le protège des gens qui lui veulent du mal et se jeter dans la gueule du loup avec des tueurs cinglés pour s'en sortir...
Santa Muerte est un roman noir violent, déjanté et saupoudré d'humour noir. L'auteur, culturiste de profession, écrit ici son premier roman noir et c'est son premier roman traduit en France.
Avec des thèmes forts comme la foi, l'amitié, la solidarité, l'exil, l'immigration et la violence des gangs, Gabino Iglesias nous livre un roman noir atypique, qui nous fait ressentir de l'empathie pour son antihéros, Fernando, et nous fait faire connaissance avec une galerie de personnages bien trempés.
Le roman est court, moins de 200 pages, mais intense avec des scènes de violence inouïes et des tueurs qui ne reculent devant aucune atrocité.
Un soupçon de fantastique plane au-dessus du roman, à moins que ce soit l'addiction de Fernando pour l’oxycodone qui fasse cet effet là, puisqu'on vit le récit par son point de vue.
Une découverte de plume originale avec un récit addictif qui plonge le lecteur dans une aventure, pied au plancher.
Santa Muerte