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Extrait

Extrait ajouté par Helgrind 2012-09-03T11:27:50+02:00

Une nuit, alors que j'étais endormie, j'ai senti quelqu'un m'attraper l'épaule et me secouer brutalement. Je me suis aussitôt réveillée en bondissant, sur le point de pousser un hurlement.

- Tais-toi, ne réveille pas les autres ! m'a lancé Reyn.

J'ai saisi sa main et essayé de la mordre.

- Arrête ! a-t-il dit d'un ton plus ennuyé que batailleur.

J'ai jeté un regard vers la porte : Je ne l'avais pas verrouillée. C'était peut être la deuxième ou la troisième fois que j'oublié de lancer le sortilège qu'Anne m'avait appris. Quelle idiote j'étais !

J'ai repoussé sa main et reculé, en me souvenant qu'on avait récemment essayé d'envoûter ma chambre, que quelqu'un m'en voulait, me détestait - puis j'ai pensé que, s'il avait eu l'intention de me faire du mal, il aurait profité de mon sommeil et ne m'aurait pas réveillée.

- Que veux-tu ? ai-je demandé en tâchant d'adopter un ton fâché.

- C'était à toi de changer le foin des chevaux, a-t-il répondu à voix basse.

- Et alors ?

- Tu ne l'as pas fait.

La porte de ma chambre était restée ouverte. Si besoin, aurais-je le temps de sortir avant qu'il me rattrape ? Pas sûr.

- J'ai dû oublier. Solis m'a donné des tas de corvées supplémentaires. Je m'en chargerai demain matin.

- Tu aurais dû t'en occuper après le dîner, a-t-il insisté.

- J'ai compris, mon général. Je le ferai demain, sans faute. Maintenant, sors d'ici.

J'étais vraiment furieuse, à présent, et la peur avait cédé la place à la colère.

- Non, tu vas t'en occuper tout de suite, a-t-il rétorqué. Il faut que je nourrisse les chevaux et nettoie les écuries à l'aube. Je ne vais pas me coltiner ton boulot en plus du mien. Allez, debout.

Il plaisantait ? Après toutes les épreuves que j'avais traversées, ce type venait me harceler au beau milieu de la nuit pour une broutille pareille ?

- Va te faire ... ai-je marmonné.

Il est resté là, les poings serrés, les yeux lançant des éclairs.

- Debout, a-t-il répété.

- C'est quoi ton problème ? ai-je aboyé. Fiche le camp d'ici ! Je le ferai demain matin.

- Tu dois déjà traire les vaches aux aurores, a-t-il répliqué. Tu vas te lever une heure plus tôt pour t'occuper du foin ?

Je l'ai dévisagé d'une air haineux.

- Qu'il aille au diable, ton foin ! T'as qu'à t'en occuper toi-même ! Maintenant, sors de ma chambre, connard !

Il ne m'avait pas adressé la parole depuis plus d'une semaine et il osait venir me réveiller à pas d'heure ? Il avait pété les plombs ?

A ma stupéfaction, il m'a attrapé par la cheville pour me tirer hors du lit. Naturellement, je lui ai envoyé un bon coup de pied dans la poitrine et il a reculé en titubant contre ma petite armoire.

- Pour l'amour du ciel, que se passe-t-il ici ?

Nos têtes ont instantanément pivoté. River était sur le seuil, en train de nouer la ceinture de sa robe de chambre de flanelle rouge.

Tout à coup, la scène m'a semblé ridicule.

- Elle n'a pas sorti le foin pour les chevaux, a répondu Reyn en tâchant de contrôler sa colère. Je n'ai pas envie de me payer son travail à sa place.

River l'a fixé d'un air ébahi. C'est alors qu'il a paru prendre conscience de l'absurdité de son comportement. Il avait littéralement voulu me sortir du lit. La chose la plus étrange que Reyn est jamais faite à River's Egde.Cela ne lui ressemblait pas du tout. Il a baissé les yeux, comme surpris de se retrouver là.

River s'est tournée vers moi.

- J'ai oublié que Solis m'avait donné cette corvée en plus, ai-je expliqué. J'ai proposé de m'en charger demain. Mais Reyn a eu une attaque cérébrale et il a trouvé judicieux de venir dans ma chambre pour me tirer du lit au milieu de la nuit. Va comprendre.

J'ai vu un muscle palpiter dans la joue de Reyn. Il a rougi. River l'a fixé de nouveau, le front plissé, comme s'il s'agissait d'une énigme qu'elle essayait de résoudre.

- Lui as-tu donné un coup de pied ?

- Il voulait me forcer à quitter mon lit ! ai-je protesté.

- Elle refusait de se lever ! s'est écrié Reyn, qui semblait proche de l'apoplexie.

- L'as-tu insulté ? m'a-t-elle demandé, d'une voix plus étonnée que fâchée.

- Eh bien, oui, il l'a mérité, ai-je répondu gauchement.

River nous a regardés tour à tour. Puis elle a hoché la tête, comme si elle venait de prendre une décision.

- Vous allez vous occuper de l'écurie tous les deux. Et sans attendre, a-t-elle ajouté d'un ton implacable.

- Moi aussi ? a demandé Reyn, incrédule.

- Oui, puisque cela te paraît tellement important, a-t-elle dit avec un grand sérieux.

- Tout de suite ? ai-je voulu savoir.

- Bien sûr.

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