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Niniane avait écouté la discussion de Tiago avec la personne qui avait frappé à la porte. La silhouette immense du Wyr envahit l'embrasure de la cuisine.

Elle ferma le robinet, saisit le verre d'eau le plus proche et la lui jeta à la figure.

Il ne réagit pas à ce nouvel affront, se tint absolument immobile, une statue géante en chair et en os. Quelque chose de dangereux vibra dans l'air. Niniane sentit son cœur s'emballer.

— Tu n'as pas fait ça, dit-il d'un ton tranquille. Tu ne peux pas être suicidaire à ce point.

— Tu ne peux rien me faire. Tu as juré que tu me protégerais et je suis blessée. (Elle saisit le prochain verre rempli d'eau et lui jeta son contenu au visage.) Comment je m'appelle, connard ?

Il inclina la tête et posa les mains sur ses hanches sans la quitter des yeux. Son regard d'obsidienne brillait d'une lueur étrange.

— Mon nom, répéta-t-elle en serrant les dents. (Cette fois-ci, elle s'empara d'un mug. Elle en jeta l'eau sur lui.) Tu le connais. Je te l'ai rappelé suffisamment souvent. C'est curieux, ce n'est pas « Tricks, bordel ». Et si tu oses m'appeler Ninny, JE T'ARRACHERAI LE NEZ !

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"Il l'entendit à l'intérieur. Elle chantait d'une voix claire et suave. Il leva les sourcils.

- Dans la vallée, la vallée profonde, penche la tête et écoute le vent souffler...(La chanson s'interrompit. Il l'entendit marmonner :) Je ne me souviens plus de la suite, mince, qu'est-ce-que c'est...

Il sourit et se détendit en s'appuyant contre la chambranle. Si elle chantait et parlait toute seule, elle n'était pas morte. Tout allait bien.

- Ah oui, fit-elle...non, attends, ça c'est une autre chanson. Mince, j'ai trop bu.

Il se dit que c'était le signal qu'il attendait et frappa.

Silence. Il pouvait facilement imaginer sa surprise.

Il frappa une seconde fois.

- Tricks, c'est Tiago. Ouvre.

- C'est toi, Docteur Cataclysme ? Il n'y a personne du nom de Tricks ici, répondit-elle avec la lenteur incrédule que l'alcool peut entraîner.

Dr Cataclysme ? Il leva les yeux au ciel.

- Allons, Niniame. Ouvre la porte.

- Attends, je suis en cavale. N'utilise pas ce nom non plus.

Il mit les mains sur les hanches.

- Et comment veux-tu que je t'appelle, bordel ?

- Ne m'appelle pas. Merci d'être passé, tu peux t'en aller maintenant. Je vais bien. Tout va bien. Tout est réglé. Par contre ne regarde pas la télé pendant quelques jours, d'accord ? Tu peux retourner à New York ou là où se trouve ta tanière quand tu n'es pas en train de tuer des trucs.

Il fonça les sourcils. "Ne regarde pas la télé" ? Qu'est-ce qu'elle voulait dire par là ?

- Je ne vis pas dans une tanière, grommela-t-il."

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Une montagne de sous-vêtements ajourés et transparents dans toute une gamme de couleurs, rose, crème, bleu roi, noir, rouge et quelques-uns fleuris étaient empilés sur les genoux de Tiago. Il tenait dans ses mains une paire de mules rose pâle à hauts talons bordées de plumes de marabout. Elles paraissaient ridiculement petites dans ses immenses mains ; les plumes ondulaient doucement dans la brise qui se faufilait par les fenêtres.

Cameron tenta sans grand succès de dissimuler son éclat de rire en prétendant tousser.

— Les fanfreluches vous vont plutôt bien, sentinelle.

— Allez vous faire foutre, répondit Tiago d'un ton affable.

Il tourna une des chaussures et la regarda d'un air perplexe, puis il souffla sur les plumes.

— M. Incroyable a découvert qu'il avait des opinions sur la mode féminine, expliqua Niniane à Cameron avec un air espiègle.

— Vraiment ? (Cameron secoua la tête.) J'en reste sans voix.

— J'ai des opinions très arrêtées sur la mode en matière de lingerie, déclara Tiago. (Il regarda la pile d'article soyeux sur ses genoux.) Tout ceci doit venir avec nous. Je trouverai de la place quelque part, quitte à les transporter dans mes propres sacoches. (Il leva la chaussure pour que Cameron puisse voir le talon.) Elle arrive à équilibrer son poids, qui n'est pas lourd, j'en conviens, sur ces minuscules surfaces.

— C'est un talent que je n'ai jamais acquis, dit Cameron. Même si je n'ai jamais cherché à l'avoir non plus, à vrai dire.

— J'arrive même à courir dans ces chaussures. Tiago leva la tête. Son visage devint attentif.

— Je demande à voir. Tu as ces perles et ces lames quelque part ?

— Pas maintenant, répliqua-t-elle, le rouge lui montant aux joues. Nous avons de la visite. (Elle sourit à Cameron.) J'espère que vous n'avez pas eu besoin de démissionner pour pouvoir venir.

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Tiago devait être à sa poursuite et absolument furieux. Elle avait presque l'impression de sentir son souffle brûlant derrière elle. Les poils du duvet de sa nuque se dressèrent. L'atmosphère était électrique. [...]

Un vent violent se leva soudain, fouettant les arbres environnants. Des éclairs zébrèrent le ciel. Une lumière blanche éblouissante imprima des zigzags sur sa rétine au moment où la foudre frappa un arbre. Le roulement de tonnerre qui accompagna la salve fit le bruit d'une bombe. Le choc agressa ses tympans et secoua le véhicule. Elle sursauta tellement fort qu'elle faillit perdre le contrôle de la voiture.

A une vingtaine de mètres devant elle, un immense oiseau de proie dont l'envergure devait faire près de dix mètres plongea. Pendant un centième de seconde, les phares du 4 x 4 se braquèrent sur lui et le spectacle fut hallucinant : d'énormes ailes déployées et des serres tranchantes de la longueur d'une épée. Il avait la forme d'un aigle royal mais il était d'un noir aussi sombre que la nuit.

Des éclairs étincelaient dans ses grands yeux farouches. Il y eut un roulement de tonnerre au moment où il se métamorphosa en plein ciel et atterrit sous la forme d'un colosse au visage aquilin en treillis noir et rangers. Il s'avança vers elle. La rage transformait son corps en une arme redoutable.

Elle poussa un hurlement et appuya brutalement sur les freins, si bien que la voiture dérapa. Tiago bondit en avant. Ses mains frappèrent le capot avec la force de deux marteaux de forgeron.

Peut-être que le moment était venu de faire le coup du charme ingénu. Elle fit une moue adorable, plissa le front et d'une petite voix tremblante dit :

— J'ai pô fait exprès...

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— Chut. Tout va bien. Tu es en sécurité, nous ne faisons rien. Tout baigne.

— Tiago, murmura-t-elle.

Ses lèvres et ses cuisses tremblaient. Elle essaya de prendre une goulée d'air.

Il se dressa au-dessus d'elle, un colosse à la peau de bronze qui éclipsait la lumière du jour.

— Tu es tellement belle, souffla-t-il contre sa bouche tremblante. Je pourrais te manger. Je veux goûter chaque partie de ton corps. Je veux te déguster toute la journée. Mais je sais qu'il faut que nous nous rendions à cette réunion.

Quelle réunion ?

Sa bouche s'accrochait à la sienne et ses jambes s'enroulaient autour de lui. Elles voulaient le ceinturer avec ses cuisses pour qu'il aligne son membre rigide contre l'ouverture frémissante de son fourreau. Elle enfonça ses ongles dans sa nuque et il se cambra contre elle avec un rire tremblant qui envoya son souffle humide et chaud sur ses lèvres.

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Reine, substantif féminin :

1. L'épouse ou la veuve d'un roi.

2. Un monarque femme.

3. Une femme remarquable et éminente de par son titre, son pouvoir ou ses charmes et attraits, telle la lauréate d'un prix de beauté. Ex : une reine de l'écran.

Reine, substantif féminin :

4. Une royale emmerdeuse. Ex : Niniane Lorelle, reine des

Faes noires.

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- tu doit êtres encore bourrés si tu pensais pouvoir me fausser compagnie, coupa t il tu n'avais aucune chance non. elle fit elle yeux ronds.

- en attendant, j'ai quand même pu te piquer ta voiture et ton revolver

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Un air qui ressemblait à un sentiment d'impuissance assombrit les traits de Tiago. Il saisit la bouteille de vodka et en avala une lampée. Elle le regarda avec fascination tandis que le dégoût se lisait sur le visage de Tiago. Il eut un haut-le-coeur et recracha le liquide sur la moquette. Il regarda la bouteille d'un air furieux.

— De la vodka parfumée au chewing-gum? Au chewing-gum?

— Quoi? C'est bon.

Elle lendit la main vers la bouteille.

— Pas question, fit-il en la tenant hors de sa portée.

— C'est mon dîner, rends-la-moi.

— Oh que non, jeune fille. Tu as suffisamment bu.

Seul un Wyr en vie depuis plusieurs milliers d'années pouvait oser appeler une fée de deux cents ans « jeune fille ». Nom d'un petit bonhomme, il était vraiment un barbare beau comme un astre, qu'elle ait la tête en bas ou non. Mais tellement prêchi-prêcha! Elle se rappela qu'elle voulait la vodka et essaya d'attraper de nouveau la bouteille.

Il se leva, prit le cendrier et se dirigea d'un pas vif vers la salle de bains. Elle pouvait juste apercevoir ce qui se passait dans le coin du miroir alors qu'il vidait la bouteille dans le lavabo. Byebye mon rendez-vous amoureux.

— Va te faire foutre, cria-t-elle.

Tiens, voilà une pensée intéressante. Elle posa les yeux sur son postérieur musclé. Oh la, chica, baisse les yeux.

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- Où est-ce que tu as mal, petite fée?

Sa douceur était tellement inattendue, venant d'un être aussi plein de fureur qu'elle faillit craquer.

Ses yeux s'embuèrent de larmes. Elle indiqua un point sous ses côtes.

Il sentit un choc glacé courir sur sa peau, suivi d'une salve de chaleur. Tiago ne savait pas quoi faire de toute cette rage qui montait en lui. Ce salaud de Fae ne lui avait pas donné un simple coup de poing dans la ruelle. Il l'avait poignardée.

- Laisse-moi voir.

Il essaya de soulever le tee-shirt. Elle résista.

- Je l'ai déjà nettoyé et j'ai mis un pansement.

- Ce que tu peux être bonne femme! Je t'ai dit de me laisser voir!

Niniane écarquilla les yeux et elle se figea. La force de sa colère était palpable. Elle battait contre sa peau. Le tonnerre gronda, plus près cette fois. Presque au-dessus d'eux.

Elle avait entendu les bruits qui couraient sur Tiago. Quand il était vraiment hors de lui, le tonnerre roulait et la foudre s'abattait. Elle se mit sur le dos et quitta sa position recroquevillée avec prudence.

Elle se força à rester tranquille tandis qu'elle levait les yeux vers lui. Parfois, avec les guerriers wyrs, le mieux était de se taire, de ne pas leur mettre de bâtons dans les roues et de se soumettre. Au bout d'un moment, ils se calmaient et on pouvait de nouveau raisonner avec eux.

Il posa un genou sur le lit et s'appuya dessus tandis qu'il soulevait le tee-shirt. Le pansement couvrait les côtes sous son sein gauche. Elle grimaça quand il le retira pour examiner la plaie.

- Tu sais à quel point tu peux être agaçant? fit-elle. Parce que si tu ne le sais pas, je peux te l'expliquer.

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« Et elle fondit en larmes.

Il cessa de respirer comme si elle lui avait donné un violent coup de poing. Il l'attira à lui. Elle posa la tête sur son épaule et pleura tandis qu'il la berçait. Il était tellement immense qu'il prenait toute la place. Cela semblait si naturel de s'appuyer contre lui, d'inspirer son odeur, de le laisser lui caresser les cheveux, frotter son dos, et lui parler tout doucement. Cela lui faisait presque croire qu'il y avait de belles choses dans le monde. Elle était trop fatiguée pour lutter. Elle se laissa aller contre lui et s'abandonna à sa force et à sa chaleur. »

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