Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 791
Membres
1 013 849

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

« Je ne suis plus celle que j’étais autrefois. Ce sont eux qui m’ont fait ça, ils m’ont ouvert la poitrine et arraché le cœur. Depuis je ne sais plus qui je suis.

Je dois faire l’effort de me souvenir.

Certaines histoires circulent à propos de la nuit de ma naissance. Elles racontent que ma mère aurait croisé les jambes en plein travail et lutté de toutes ses forces pour m’empêcher de venir au monde. Bien sûr je suis née quand même ; on ne s’oppose pas à la nature. Mais je ne suis pas surprise que ma mère ait essayé… »

Afficher en entier

Il était une fois une petite fille qui avait deux frères. L'ainé était sombre, sauvage et splendide, et quelque peu grossier. Le second possédait l'éclat de tous les soleils, et était très sévère et droit. Ils étaient beaucoup plus âgés qu'elle et très proches l'un de l'autre, en dépit des conflits qui les avaient violemment opposés par le passé. "Nous étions jeunes et idiots à l'époque", expliquait le Deuxième Frères chaque fois que la petite fille lui posait des questions à ce sujet. "Le sexe était plus drôle", lançait le Première Frère. Ce genre d'assertion rendait furieux le Deuxième Frère, ce qui réjouissait le Premier Frère, bien évidemment. Voilà comment la petite fille apprit à les connaître et à les aimer tous deux.

Afficher en entier

Un autre souvenir d'enfance me revient; une chanson. Elle faisait... Comment faisait-elle déjà? Ah, oui. "Filou, filou / A volé le soleil / Pour faire un mauvais coup / Vas-tu le chevaucher? / Où vas-tu le cacher? / Au bord de la rivière..."

Afficher en entier

-et alors – alors -

Tu te souviens.

Non. Non, je ne me rappelle pas.

De quoi as-tu peur ?

Je ne sais pas.

T'as-t-il fait mal ?

Je ne m'en souviens pas !

Si. Réfléchis, petite. Je t'ai faite plus forte que ça. A quoi ressemblaient les bruits ? Les odeurs ? Quelle impression ces souvenirs te font-ils ?

Une impression...une impression d'été.

Oui. Humides, épaisses ces nuits d'été. Est-ce que tu le savais ? - la terre absorbe toute la chaleur de la journée, et la restitue au cours de la nuit. Toute cette énergie s'attarde dans l'air où elle attend de servir. Elle colle à la peau. Si tu ouvres la bouche, elle s'enroule autour de ta langue.

Je me souviens. Oh, mon dieu, je me souviens.

Je savais que la mémoire te reviendrait.

Afficher en entier

« La soirée vous plairait peut-être si vous la passiez en ma compagnie. »

Comme je demeurais silencieuse, il se tourna vers moi pour scruter mon regard et éclata de rire. « Êtes-vous si peu habituée à ce qu'on vous fasse la cour ?

-A ce que des gens que je n'intéresse pas me fassent la cour, vous voulez dire ? Oui.

-Qu'est-ce qui vous fait croire que vous ne m'attirez pas ?

-Et pour quelle raison me trouveriez vous séduisante ?

-Aurais-je besoin d'une raison ? »

Je croisais les bras. « Oui. »

Viraine haussa les sourcils. « Permettez-moi de vous présenter mes excuses, dans ce cas. J e ne m'étais pas rendu compte que je vous avais fait mauvaise impression à ce point.

-Viraine... » Je me frottai les yeux. J'étais fatiguée – pas physiquement mais émotionnellement, ce qui était pire. « Vous m'avez aidée, c'est vrai, mais je ne peux pas dire que vous vous soyez montré gentil. J'ai même douté de votre santé mentale à certains moments. Non pas que vous soyez différent des autres Arameris sur ce point.

-Jugé coupable, alors. » Il rit de nouveau. Son hilarité sonna faux elle aussi. Il faisait trop d'efforts, ce dont il se rendit compte, car il se contint soudain.

Afficher en entier

La langue darréne possède un mot pour définir l'attirance pour le danger : esui. C'est l'esui qui pousse les guerriers à se lancer dans des batailles désespérées et à mourir en riant. Ou les femmes à se jeter dans les bras d'amants qui ne sont pas pour elles – des hommes qui feraient des mauvais pères, et des femmes leurs ennemies. Le terme senmite le plus approchant est soif, si l'on comprend les variantes que sont la soif du sang et la rage de vivre, même si ces derniers sens ne rendent pas bien compte de la définition première d'esui : gloire et folie. Tout ce qui est insensé, irrationnel, incertain – mais sans esui, la vie ne présente aucun intérêt.

C'est l'esui, je crois, qui explique mon attirance pour Nahadoth. Et peut-être est-ce ce qui l'attire chez moi également ?

Mais je m'éloigne du sujet.

Afficher en entier

(...)Vous êtes des Dieux ; je ne suis pas surprise d'entendre que vous pouvez jouer avec la vie des mortels comme s'ils étaient les poins d'un jeu de nikkim. Mais je m'attendais à mieux de la part des humains.

-Vous avez été créés à notre image », rétorqua-t-elle, froidement.

Désagréablement pertinent.

Afficher en entier

(…) il y a bien assez de domestiques. »

En effet, j'en avais aperçu un peu partout – silencieuses silhouettes laborieuses qui s'affairaient dans les différentes salles de Ciel, toutes vêtues de blanc. Une couleur très peu pratique pour des gens dont le travail consistait à nettoyer, mais je ne dirigeais pas cet endroit.

Afficher en entier

"Nahadoth. Je me souvins alors où j'avais entendu ce nom. Ne le murmure jamais dans le noir, racontaient les histoires pour enfants, à moins que tu ne souhaites qu'il te réponde."

Afficher en entier

"C'était à cause de ses yeux que Dekarta paraissait si vieux, comme je m'en rendrais compte plus tard. Je ne pouvais imaginer leur couleur d'origine ; l'âge les avait délavés et avait voilé les iris de blanc. Il y avait des vies dans son regard ; aucune ne semblait avoir été heureuse."

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode