Extraits

« Tout homme se trouve désormais être une convergence biocidaire des catastrophes générales : guerres civiles mondiales, criminalité urbaine et post-urbaine, nihilismes (auto)destructeurs, virus biologiques et informatiques, arsenaux bactériologiques ou radiologiques, contrôle des médias, contrôle des simulacres culturels. Il est à la fois le micro-opérateur du terrorisme comme culture mondiale et le corps à l'autopsie sur la table d'opération de la post-humanité. »

« Nous pouvons encore sauver la civilisation française, […] non seulement la beauté qu'elle sut rendre manifeste en une quinzaine de siècles, mais la beauté surnaturelle qu'elle portait dans ses songes les plus secrets, et qu'elle a stupidement sacrifiée sur l'autel de l'Égalité et de la Rationalité. »

« Mais comment pourrais-je, longtemps encore, supporter de voir mon pays d'origine défiguré par le crime, la lâcheté, la connerie, la crasse ? Par ce nazisme mégacool que la loi entend désormais me forcer à accepter sous peine d'outrage à je ne sais quelle communauté sortie tout droit de leurs chimériques mais non moins atterrantes cultures de vertébrés acéphales. »

« La Bible est donc bien plus qu'un texte religieux, elle est comme un programme dont nous aurions oublié la clé, et plus important encore la serrure qu'elles permettent d'ouvrir. »

Le capitalisme est le « système d'exploitation » dont l'homme est l'ordinateur.

Comme le savait Baudelaire, le génie, c'est l'invention du cliché.

2001 » et « Apocalypse Now » : l'Odyssée et l'Illiade de l'Amérique moderne.

La solitude est la seule forme de solidarité dont l'écrivain soit capable.

Donner des "droits égaux" à l'ensemble des individus était peut-être un projet "bon", "humanitaire" et "progressiste", encore fallait-il que ces individus en fussent dignes.

Lorsque la pensée s'arrête, elle recule.