Nancy Mitford
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Note moyenne : 6.34/10Nombre d'évaluations : 32
0 Citations 14 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Un roman d'amour, plein d'humour qui entraine le lecteur dans une histoire déchainée et entrainante. Le style de Madame Mitford est incomparable.
Afficher en entierPour les fans de l’ambiance et des coutumes So British ! Je regrette mon manque de culture et de culture naissance de l'histoire anglaise, qui m’auraient sûrement permis de mieux apprécier ce roman, rempli de clins d’œil à des références que je n’ai pas toujours comprises.
Afficher en entierTrès drôle mais un peu ennuyeux
Afficher en entierVoilà bien une lecture idéale pour Noël pour qui aime l'humour anglais, les ambiances feutrées et mondaines, les personnages haut en couleur et les relations et intrigues de la société aristocratique anglaise. C'est intelligent et vif : j'ai beaucoup aimé.
C'est un récit assez immersif et on plonge avec délice dans la campagne anglaise de 1930. Les dialogues sont mordants, la galerie de personnages présentée ne manque pas de piquant.
Ça se déguste à la manière d'un bon épisode de Downton Abbey.
Afficher en entierQuel bonheur de retrouver cette société imbue d'elle-même et de ses privilèges, bien que possédant peu de moyens.
Une critique mordante et une atmosphère plutôt amusante sont les ingrédients principaux de cette histoire.
Afficher en entierJe n'ai pas du tout apprécié ce livre, pour être honnête, je n'ai pas tout compris, de plus ce fut aussi ennuyeux. Mauvaise expérience, dommage...
Afficher en entierC'est sympathique, c'est gentillet, il y a de très bons passages, mais ça se résume à ceci : de jeunes gens oisifs de la bonne société anglaise se retrouvent un été dans le même village, pour diverses raisons, et la question est de savoir qui va séduire qui et s'il/elle va y parvenir ou pas et pourquoi. Dans la foulée, ils vont monter une pièce historique à laquelle va se greffer l'idéologie "national-unioniste".
Sur celle-ci, on n'y voit guère de critique/caricature ou plutôt si, mais cette idéologie est tellement survolée qu'on peut appliquer cette caricature à toute idéologie (ce qui n'est pas plus mal...). A se demander comment ses soeurs ont pu se fâcher avec l'auteure. Question de contexte historique sur fond de conviction politique je suppose.
Il ne se passe finalement pas grand'chose, ça tourne un peu en rond et les bonnes pistes pour épicer le tout ne sont finalement pas suffisamment exploitées par l'auteure, ça en devient un peu plan-plan par moment.
Plaisante lecture, mais sans plus.
Afficher en entierComme le disait si bien monsieur Preskovic (celui des doubitchous) : "Vous être caustique".
Caustique est le mot qui résume le mieux cette satire qui tire à boulets rouges sur l'aristocratie anglaise et sur les gens qui n'ont aucun talent, si ce n'est de ne rien faire et de se complaire dans l'oisiveté.
Nancy Mitford sait de quoi elle parle étant elle-même issue de la grande bourgeoisie anglaise.
Alors, elle les brocarde, les mets en scène avec humour, certes, mais en trempant la plume dans l'acide car tout est toujours cynique.
Dans ces pages, il ne faut pas chercher une intrigue, tout le sel de l'affaire se trouve dans les dialogues et prises de positions de certains personnages, dans leur orgueil qui ne les fait s'intéresser à rien d'autre qu'à leur nombril, à la chasse ou à faire un beau mariage et n'avoir pour mission que de faire un héritier mâle à son mari.
Nos jeunes gens ont tous fait Eton, au moins, feront Oxford, sans aucun doute, mais ne sont apte à ne savoir rien faire de leur dix doigts et n'ont pas l'intention de faire quelques chose avec, si ce n'est se les tourner. Zéro effort mais maxi confort.
Dans un roman noir, nous aurions été en compagnie de pareils incultes sortant des inepties à tour de bras, la seule différence étant que dans le roman noir, nous aurions été assis avec des assistés sociaux, chômeurs professionnels, magouilleurs en tout genre. La différence de classe aurait été un gouffre, mais les pensées les mêmes.
Les personnages dans cette satire, qui pourrait tout avoir de la pièce de théâtre, sont souvent des incultes de chez incultes, pensant que le socialisme est le truc le plus abject qui existe sur terre, tout comme les bolcheviks qu'ils voient partout et qu'ils accusent de tout les malheurs de la région.
Avec de pareilles personnes assissent devant moi, je quitterai la table en soupirant devant tant de bêtise et lieux communs réunis ensemble, mais dans ce roman, c'est amusant et terriblement jouissif.
Je n'avais jamais lu Nancy Mitford, maintenant que c'est fait, je compte bien aller un peu plus loin dans la découverte de ces écrits et, qui sait, je pourrais recroiser la routes de ces dandys fabuleux, de ces oisifs magnifiques, de ces demoiselles courant le bal pour trouver chaussure à leur pied, de cette dame uniquement préoccupée par la chasse à la pauvre bête qu'elle ne peut assouvir pour cause de fièvre aphteuse.
Encore un coup des bolcheviks, assurément.
Un roman possédant des dialogues croustillants, caustiques, sarcastiques. Un pudding rempli de tous les bons ingrédients et bien plus digeste que le véritable Christmas Pudding !
Oui, je sais, c'est tout moi, ça, de lire, en juin, un roman se déroulant à Noël, dans les frimas de l'hiver alors que je suis moi-même sous le soleil, les doigts de pieds en éventail…
Afficher en entierFanny, jeune femme timide et posée, raconte ses souvenirs d'enfance, ainsi que les amours de sa cousine Linda, jeune femme futile et romanesque qu'elle aime comme une sœur, malgré, ou à cause de leurs caractères diamétralement opposés. Elle revient sur l'époque bénie des années 1920, quand une à une les cousines et la tante de Fanny se sont fiancées et mariées, attisant d'autant le désir des deux jeunes filles de trouver le grand amour.
Linda court après le bonheur mais ne semble pas pouvoir le rattraper. Après deux mariages décevants et une liaison tout aussi insatisfaisante dans les bras d'un Français, elle s'enfuit avec un jeune Anglais appartenant à un réseau de la Résistance. Tandis que la douce Fanny trouve son équilibre en épousant Alfred, qui lui apporte sécurité et sérénité, deux sentiments plus forts et durables que la passion amoureuse. La fin tragique de La poursuite de l'amour illustre le propos de l'auteur: l'amour n'est pas un jeu. C'est affaire de grandes personnes.La poursuite de l'amour est un roman délicieusement suranné tout en offrant un aspect très moderne, posant la question existentielle de la place de l'amour dans les relations hommes/femmes, au sein de notre société moderne. Il propose également un portrait caustique de l'aristocratie, exaltant le caractère britannique. Une observation juste et acérée des travers et passions de nous autres pauvres humains imparfaits...
La plume de Nancy Mitford est étincelante d'humour, alerte, parfois cocasse, malgré une fin tragique. Les dialogues sont délicieux, les personnages attachants et vivants. Vous passerez en leur compagnie des moments drôles, émouvants, tristes aussi, à l'image de la vie...
Afficher en entierUn délice si l'on aime la haute société Londonienne et sa préciosité le tout traité avec ironie.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Nancy Mitford
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
10/18 : 9 livres
Christian Bourgois : 3 livres
Editions La Découverte : 2 livres
Payot : 1 livre
France Loisirs : 1 livre
Biographie
Née le 28 novembre 1904 à Londres, Nancy Mitford est la fille de David Freeman-Mitford, deuxième Lord Redesdale. Aînée d’une fratrie de sept filles, elle fut élevée avec ses sœurs de façon plutôt atypique dans le manoir d’Asthall dans l’Oxfordshire. Sa famille n’avait en effet pas seulement la réputation de tolérer l’originalité, mais aussi de la cultiver. Célèbre pour le rôle prépondérant qu’elle a joué dans la vie mondaine entre les deux guerres, aussi bien en Grande-Bretagne qu’en France, Nancy Mitford a écrit de nombreux ouvrages : des biographies, parmi lesquelles celles de Voltaire et de Frédéric le Grand ; un essai intitulé Noblesse oblige dans lequel elle a élaboré la classification U and non-U, quintessence du snobisme britannique, qui répertorie les usages U (c'est-à-dire upper class, aristocratiques) et non-U (propres à la petite bourgeoisie, et donc à proscrire) ; et des romans. Elle connut notamment un grand succès avec À la poursuite de l’amour. Elle fut l’amie de Gaston Palewski, un des lieutenants du général de Gaulle, pour qui elle quitta l’Angleterre et vint s’installer à Paris. Mais il lui brisa le cœur en se remariant avec une autre de ses maîtresses. Elle mourut à Versailles le 30 juin 1973 des suites d’un cancer.
« Wigs on the green est un petit chef-d’œuvre d’humour anglais dans la veine d’un PG Wodehouse, maître du genre. » (Nelly Kaprièlian, Vogue)
« Wigs on the green est un mélange corrosif de mesquineries absurdes et de farce, avec des héroïnes particulièrement enclines à suivre les élans fantasques de leurs envies, des gentlemen distingués et comploteurs, des aristocrates désuets et la sensation périphérique mais néanmoins prégnante de la guerre. »
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