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Thomas Hardy

Auteur

Royaume-Uni Né(e) le 1840-06-02
Royaume-Uni 1928-01-11 ( 87 ans )
942 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par Mellana 2018-08-14T16:24:24+02:00

Biographie

Thomas Hardy naît dans une famille anglaise modeste à Higher Bockhampton, lieu-dit du village de Stinsford, voisin de Dorchester dans le Dorset, comté du sud-ouest de l'Angleterre, où son père exerce la profession de tailleur de pierre. Sa mère, lettrée, lui donne cours à domicile avant qu'il ne soit inscrit à l'école locale à l'âge de huit ans. Il arrête ses études à seize ans et devient apprenti chez John Hicks, un architecte local. Il travaille ainsi dans le Dorchester avant de partir pour Londres en 1862, où il étudie au King's College de Londres. Il remporte des prix du Royal Institute of British Architects et de l'Architectural Association.

De ses études, il garde le goût de la poésie latine. En autodidacte, il apprend le grec pour pouvoir lire Homère et le Nouveau Testament. Sur le plan des idées, il se forme en lisant John Stuart Mill et adhère aux idées de Charles Fourier et d'Auguste Comte. Charles Darwin et la critique biblique lui font perdre la foi religieuse, dont il portera le deuil toute sa vie. Se sentant rejeté par une société de classe londonienne qu'il exècre, il décide de rentrer dans son Dorset provincial cinq ans plus tard pour se consacrer à l'écriture.

Très tôt, il écrit des poèmes, dont certains sont publiés trente ou quarante ans plus tard. En 1867, à son retour de Londres, il se tourne vers le roman pour essayer de vivre de sa plume. Passées les premières difficultés, il réussit honorablement. En 1870, il rencontre sur un chantier de restauration d'une église de Cornouailles sa future femme, Emma Gifford, qu'il n'épouse qu'en 1874. Il publie bientôt dans des revues et des magazines. De 1871 à 1896, il écrit quinze romans et quatre recueils de nouvelles. Une demi-douzaine de grandes œuvres émergent de cette production inégale : Loin de la foule déchaînée (1874), Le Retour au pays natal (1878), Le Maire de Casterbridge (1886), Les Forestiers (1887), Tess d'Urberville (1891), Jude l'Obscur (1896).

Si Hardy est violemment critiqué pour sa noirceur, le succès est au rendez-vous. Dès 1897, son roman Tess d'Urberville est un tournant. L'ouvrage est adapté au théâtre et joué à Broadway, puis porté au cinéma en 1913, 1924 et, bien plus tard, en 1979 par Roman Polanski.

Tous ses romans, marqués par une prose riche et un humour corrosif, sont ancrés dans un cadre régional. Sans exception, ils se déroulent dans le sud-ouest de l'Angleterre. Le Dorset et les comtés voisins se trouvent transmués en royaume littéraire que Hardy appelle le Wessex, du nom de l'ancien royaume des Saxons de l'Ouest. Le Wessex apparaît comme une province aux localités imaginaires et à la nature préservée, Arcadie opposée au Londres de la société victorienne. Peintre acerbe du milieu rural, Hardy accorde à un souci pointilleux à rendre le climat, la beauté et la rudesse de la nature anglaise du XIXe siècle, terreau d'histoires tragiques où les protagonistes, pris en étau, deviennent les victimes des conventions et de l'hypocrisie sociales avant de connaître une mort brutale.

Après le scandale déclenché par la critique radicale du mariage et de la religion qu'est Jude, dont les exemplaires sont vendus cachés dans du papier d'emballage à cause de l'exposé qu'y fait l'auteur de l'« érotolepsie », Thomas Hardy abandonne le roman. Il se consacre alors à ce qu'il considère comme son chef-d'œuvre, Les Dynastes (The Dynasts), vaste pièce de théâtre dramatique composée de trois parties, publiées respectivement en 1903, 1906 et 1908. Sorte de Guerre et Paix en vers, cette Illiade des temps modernes utilise l'épopée napoléonienne afin d'élaborer des scènes qui présentent tantôt les conflits intimes des gens ordinaires et de personnages historiques mus par une soif darwinienne du pouvoir, tantôt des batailles qui se déroulent dans des paysages immuables et indifférents, sous le regard d'un chœur allégorique incarnant les vaines tergiversations du destin. Réputé trop difficile à mettre en scène et mal accueilli à l'époque, Les Dynastes préfigure à bien des égards le genre cinématographique mais ne bénéficie toujours pas de l'estime de la critique.

Hardy écrit, au long de sa carrière, près d'un millier de poèmes inégaux, dans lesquels cohabitent satire, lyrisme et méditation. Les élégies de Veteris Vestigia Flammae, écrites après la mort de sa première femme, survenue en 1912, retracent chacun des lieux qu'ils connurent ensemble. Elles forment un groupe d'une perfection rare. Remarié en 1914 avec sa secrétaire, Florence Dugdale, de trente-neuf ans sa cadette, il s'entiche en 1924, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans, de l'actrice Gertrude Bugler qu'il identifie à son héroïne Tess et pour laquelle il projette une adaptation dramatique de son roman.

Thomas Hardy commence à souffrir de pleurésie en décembre 1927 et en meurt en janvier 1928 à Dorchester, après avoir dicté son tout dernier poème à son épouse et secrétaire sur son lit de mort. Les lettres du défunt et les notes qu'il a laissées sont détruites par ses exécuteurs testamentaires. Sa veuve, qui meurt en 1937, fait paraître les siennes la même année.

Le nom de Thomas Hardy fut proposé et examiné 25 fois en 26 ans pour le prix Nobel de littérature, mais fut systématiquement rejeté parce que son œuvre était jugée trop pessimiste.

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Quelques chiffres

Note moyenne : 7.26/10
Nombre d'évaluations : 302

1 Citations 159 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Thomas Hardy

Sortie Poche France/Français : 2017-11-29

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par duduV 2022-08-21T21:45:28+02:00
Tess d'Urberville

Trop de descriptions, trop lent, et le principal événement qui arrive, l'auteur nous le laisse deviner.

J'ai abandonné à contre coeur...

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Loin de la foule déchaînée

Un roman plutôt lourd avec beaucoup de description superflue qui m'ont rendu la lecture douloureuse ce qui n'aurait pas forcément été un problème si l'histoire m'avait captivé or sa n'a pas été le cas sûrement dû au fait que la vie à la ferme n’est pas des plus palpitantes. Gabriel est un personnage principal plat et finalement très peu présent qui est plus un observateur externe du moins pendant une grande partie du récit. Les relations entre personnages restent trop en surface à mon goût et j’ai trouvé le ton de l’histoire en général trop dramatique.

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Commentaire ajouté par Enlivre_moi 2022-09-22T20:06:00+02:00
Loin de la foule déchaînée

Gabriel Oak, fermier prometteur, perd son troupeau de brebis. Ruiné, il cherche une nouvelle place. Il en trouve une dans une ferme qui appartient à Batsheba Everdene, la femme qui a repoussé son offre de mariage. Très belle, celle-ci est courtisée par son riche voisin Mr Boldwood mais aussi par Mr Troy, un fringant sergent qui n'est peut-être pas si galant qu'il en a l'air... Batsheba remarquera-t-elle Gabriel qui a toujours été là pour elle ?

Cela faisait longtemps que je voulais lire ce livre, je m'attendais à un roman avec de la passion, des tourments. Mais j'ai été déçue. Il n'y a aucune passion entre les 2 personnages. Les sentiments de Batsheba et du sergent Troy sont très ambiguës et je n'ai pas toujours compris leurs actions. L'héroïne était antipathique, indécise - excepté quand elle prend une mauvaise décision - moqueuse et vaniteuse. Son seul point "positif" est sa beauté, même si cela lui vaut aussi des tourments.

Par contre j'ai eu un coup de coeur pour Gabriel Oak (qui porte décidément bien son nom - Oak veut dire chêne en anglais) et qui soutient tout le livre. Un vrai héros du quotidien : travailleur, fidèle, de bon conseil, désintéressé. Le point fort du livre !

J'ai aussi vu le film immédiatement après, et ils différent sur de nombreux points notamment les sentiments de l'héroïne, plus clairs dans le film.

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Commentaire ajouté par Heirs 2022-10-22T09:34:21+02:00
Tess d'Urberville

Je garde un souvenir plutôt négatif de cette oeuvre. Il y avait de bons éléments, notamment le fait que ce soit un livre se déroulant dans l'Angleterre du XIXe siècle. Néanmoins, mon plus gros point noir est : le personnage de Tess. Plusieurs fois je lisais tout en ne comprenant pas pourquoi l'héroïne agit de la sorte. On la sent au bord de la folie. Et personnellement si j'avais su qu'on partirait vers ce genre d'histoire je ne suis pas sûre que je me serais lancée. Je m'attendais à une romance un peu à la Jane Austen, ou à la sauce Brontë. Et au final, j'ai une histoire fade avec un personnage extrêmement dérangée qui m'a insupportée jusqu'à la fin.

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Commentaire ajouté par ln0222 2023-05-01T09:10:58+02:00
Tess d'Urberville

Superbe histoire, bien que très dure, je recommande Tess d'Uberville à tous les fans de littérature anglaise. C'est très bien écrit, les personnages sont vraiment intéressants. Avoir aussi le film Tess de Roman Polansky avec Nastassja Kinski.

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Commentaire ajouté par Chikage 2023-06-11T10:06:25+02:00
Sous la verte feuillée

Une couverture tout en finesse et délicatesse de la collection Cranford avec cette touche dorée qui ressort, c'est vraiment très jolie. Quant au roman en lui-même, il est très bien écrit et j'ai été étonnée de rentrer aussi bien tout de suite dans le récit. Cependant, je n'ai pas du tout appréciée l'héroïne Fancy. C'est un personnage narcissique, superficiel, égoïste et capricieux qui joue avec les sentiments de Dick, le héros. Un jour elle l'aime, l'autre plus, elle le fait tourner méchamment en bourrique et l'insulte même en lui disant qu'elle l'aime malgré qu'il soit un grand nigaud et pas digne d'elle... Et lui, il ne s'offusque même pas et il est aveuglement amoureux alors qu'elle se comporte ainsi et lui ment sans cesse, pas très futé malgré quelques coups de colère de sa part, car il finit bien par se rendre compte de son manège même s'il ne sait pas tout. C'est en tout cas une professeur bien insupportable qui retire toute la belle poésie du texte du début et même le côté comique de la famille de Dick pendant les fêtes de Noël. Au moins, on termine, tout de même de la manière que ça a commencé, en chansons et en danses.

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Commentaire ajouté par beckygirly 2023-10-25T20:12:09+02:00
Tess d'Urberville

J'avais commencé ce classique de la littérature anglaise en VO il y a quelques années, et j'avais fini par abandonner car je n'arrivais pas à entrer dans l'histoire et Tess m'insupportait pas mal.

J'ai décidé de redonner une chance à cette histoire cette année, et mon ressenti a été bien différent.

Critique de la société puritaine du 19 siècle, le récit nous conte la vie de Tess, jeune fille naïve qui n'aura de cesse de vivre des déboires de par sa condition de femme et pauvre qui plus est.

Le personnage principal est ce qui peut rebuter de nombreux lecteurs car il est difficile de comprendre son comportement. C'est ici qu'il faut se remettre dans le contexte d'écriture du roman, car Tess n'est que l'incarnation de la jeune paysanne anglaise et croyante dont la vie et le mode de pensée ont toujours été conditionné d'une certaine façon. Face à la cruauté des hommes, On souhaiterait voir une rebelle des temps modernes, ce qui ne peut être le cas à cette époque. Mais à travers ses mésaventures, Hardy critique bien le côté puritain des anglais et notamment la manière dont l'église manipule les esprits.

On perçoit également le fossé entre les villes, développées et les campagnes plus pauvres.

Un roman à découvrir.

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Commentaire ajouté par Plassans 2024-01-14T14:21:08+01:00
Tess d'Urberville

J'ai trouvé qu'il ne se passait pas grand chose... Cela change dès qu'Alec revient dans la vie de Tess avec l'égoïsme qui le caractérise. A ce moment je prévoyais que ça tournerait mal mais je ne m'attendais pas du tout à cette fin. Et je me dis, pauvre Tess, victime permanente : de ses parents, d'Alec, de cet imbécile d'Angel... Jusqu'au moment où elle se rebelle et même là encore, ça se retourne contre elle ! (soyons francs, qui ne trouve pas qu'Alec mérite son sort ?) . Tess s'est réveillée trop tard et au final, elle a été corrompue... Et je me dis qu'au bout du compte, le plus responsable n'est pas forcément Alec mais Angel ( s'il s'était montré plus constant, tout aurait pu être évité) il est autant fautif qu'Alec. Ce que j'aime : la fin, bouleversante

Ce que j'aime moins : le côté "victime permanente" de Tess m'a agacé.Un roman profond que celui de l'innocente Tess. En dépit de quelques longueurs, j'ai apprécié la cruauté de l'histoire et particulièrement le dénouement.

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Commentaire ajouté par IndusMax 2024-01-19T09:23:06+01:00
Les Yeux bleus

Un bon "Madame Bovary" à la sauce anglaise. J'ai aimé ce roman, l'écriture n'est pas aisée, mais très lisible.

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Commentaire ajouté par inoshizu 2024-02-06T20:08:42+01:00
La Bien-Aimée

En entamant ce livre, je pensais découvrir la littérature anglaise, « la vraie ». Mais au cours de ma lecture, j’ai été un peu étonnée, et me suis surprise à penser ; « c’est donc ça, Hardy ? » Je crois que ce qui m’a un peu déçue réside dans le fait que l’œuvre semble étrangement bâclée à première vue : les titres des chapitres qui annoncent déjà tout, la concision de ces mêmes chapitres qui présentent peu de détails, et la narration quasiment uniquement composée de dialogues et de brefs énoncés des faits. Après maintes réflexions, je me dis qu’il s’agissait peut-être là d’un tour que l’auteur nous a joué, visant à nous prouver que le fond prévaut sur la forme.. Après tout, cela pourrait coller avec la vision qu’à le personnage principal de l’amour…

Quoi qu’il en soit, et peu importe les excuses que j’essaie de trouver à ce livre, j’ai tout de même eu du mal à l’apprécier. Le personnage de Jocelyn, esclave de ses amours m’est plus apparu insupportable qu'autre chose, même si je crois déceler dans sa manière d'être la sensibilité surdéveloppée de l'artiste qu’il est. Néanmoins, cette sensibilité et délicatesse supposées excusent-elles réellement ses agissements ? Je ne sais pas, mais peut-être bien.. Freud disait bien que les pires interdits de l’Homme constituent aussi ses plus grands désirs… Peut-être qu’ici, Thomas Hardy a simplement souhaité nous faire part des désirs et passions qu’un artiste tel que lui a pu ressentir et éprouver tout au long de sa vie.. Il ne chercherait donc pas à les excuser ni à les justifier, mais simplement à nous en faire part.. ? Je pense que cette petite théorie aurait plutôt bien fonctionné sans toutes ces explications sur la fameuse Bien-Aimée.. dommage, car je crois que sans cela, et sans la manière dont l’auteur a cherché à justifier, tolérer, même, la débauche de Jocelyn, j’aurais pu davantage apprécier le récit.. Je conserve tout de même un peu de peine pour le personnage principal – et donc pour l’auteur – qui mine de rien s’est mis à nu de la plus authentique des manières, avec un livre dénué d’artifices et d’enjolivassions. C’est certainement cette idée que je vais conserver de l’esprit du livre, qui j’en suis certaine est loin d’être mauvais, mais simplement pas à mon goût…

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On parle de Thomas Hardy ici :

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Editeurs

Gallimard : 6 livres

LGF - Le Livre de Poche : 4 livres

L'Archipel : 3 livres

Phébus : 3 livres

Penguin Books Ltd : 3 livres

Archipoche : 2 livres

Simon & Schuster : 2 livres

Vintage Classic : 2 livres

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