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Patrick Autréaux

Auteur

10 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par anichinabe 2011-06-13T20:37:54+02:00

Biographie

Patrick Autréaux est né en 1968. Parallèlement à des études de médecine et d’anthropologie, il écrit de la poésie et des critiques d’art contemporain. Il décide d’arrêter sa pratique de psychiatrie d’urgence pour se consacrer pleinement à l’écriture depuis 2006. L’expérience de la maladie comme expérience intérieure est le thème de ses premiers récits

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0 Citations 5 Commentaires sur ses livres

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de Patrick Autréaux

Sortie France/Français : 2020-10-28

Les derniers commentaires sur ses livres

Thérèse de Lisieux La confiance et l'abandon

A lire et à relire....

A méditer et à reméditer...

Vraiment une grande Sainte

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Commentaire ajouté par pheallys 2016-07-31T18:17:33+02:00
Soigner

De très beaux passages, des idées intéressantes, pour un livre un peu inégal. Le style est fluide et imite la spontanéité de la pensée, mais j'aurais aimé plus de simplicité dans la construction et le vocabulaire.

Je me suis plus intéressée dans la dernière moitié, qui raconte la maladie du grand-père et comment veiller sur lui a été vécu par l'auteur/narrateur. Pourtant, je venais plutôt pour la première moitié, qui évoque le retour au travail d'un médecin qui a vécu la maladie, et comment cela modifie son rapport avec ses patients et son métier.

Je n'y ai donc pas vraiment trouvé ce que je cherchais, mais je ne regrette pas d'avoir continué quand même.

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Quand la parole attend la nuit

En guise de préliminaires à cette lecture, la photo de Mimmo Jodice (Neapolis, 1986) sur le bandeau, les fameuses céramiques de Bernard Palissy évoquées page 62 et la chanson de Nina Simone, Wild is the wind (Sauvage est le vent), en toile fond sonore (p. 54-55) : Love me, love me, love me, say you do (Aime-moi, aime-moi, aime-moi, dis que tu m'aimes)/Let me fly away with you (Laisse-moi voler avec toi)/For my love is like the wind (Car mon amour est comme le vent)/And wild is the wind (Sauvage est le vent), etc.

C'est un roman sur l'amour et la mort qu'écrit ici avec finesse, élégance et sensibilité Patrick Autréaux. Il utilise la troisième personne du singulier pour nous narrer l'histoire de Solal, depuis ses études en médecine et jusqu'aux premières années d'internat, autant dire cette décennie particulière :

« Pendant une large décennie bordée en amont par la célébration d'un bicentenaire et ces révolutions qui firent tomber le bloc de l'Est, et en aval par la chute de deux colonnes américaines, accueillie par les youyous de joie des uns et la désolation plus ou moins effrayée des autres, on aura répété, et certains se seront laissés aller à cette douceâtre illusion qui tient pourtant du roman d'anticipation, que l'Histoire venait d'entrevoir sa fin, c'est-à-dire que nous étions entrés dans la phase ultime de l'harmonisation mondiale et que devant nous, vers l'éternité, s'étalait son fécond et serein delta. » (p. 17)

Solal est ainsi décrit : « Coupe au bol, silhouette de kangourou, c'était un grand type qu'étonnaient la passivité des carabins et leur indifférence devant ce qui était en train de bouleverser l'Europe » (p. 16). Il a écrit et publié des poèmes, et apprécie Théophile Gautier au point d'en lire un poème lors de l'enterrement de son ami Schull. « Son rapport à l'Histoire, c'est ce que Solal s'était mis à interroger depuis qu'il avait rencontré Schull » ; « pouvait-on être concerné, intimement concerné, pas quelque chose qui ne nous touchait que par les infos, par des images ? »(p. 107)

Le romancier nomme de façon très pertinente, selon moi, la quête initiatique de Solal : « la liberté de voir par soi-même, c'est-à-dire d'échapper à tout ce qu'on apprend, mais une fois qu'on l'a appris. » (p. 12)

La poésie de la chair et de l'âme sous toutes leurs coutures et sutures ! Elle se manifeste surtout la nuit, quand la parole se délivre des turpitudes de la vie quotidienne. le silence retombe et l'histoire se termine de « façon heureuse » (p. 172) car « l'Histoire vient de reprendre son cours au rythme de cet étrange tocsin qu'ont été les images d'effondrement vues en boucle par le monde entier » (p. 173).

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Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-14T05:58:45+02:00
La Voix écrite

J'ai beaucoup de chance avec ce livre dont je ne connaissais pas l'auteur mais dont l'éditeur m'inspire une certaine admiration, notamment pour cet aspect que j'ai déjà évoqué, la sobriété des couvertures. Le titre aussi me semblait prometteur. Cela m'évoquait spontanément les notices pharmaceutiques et leur indication standardisée « administration par voie orale », la proximité si polyvalente avec voie, comme dans cheminement hiérarchique, et surtout une nécessaire forme de mysticisme.

J'ai eu raison, puisque d'élévation spirituelle et d'une certaine forme de mysticisme il est bien question.

Je trouve qu'il est important d'insister sur l'absence de précision, adossée au titre. S'agit-il d'un roman, d'un récit, d'un essai ? Ce sera d'ailleurs un des enjeux puisque, dans la recherche de la forme d'écriture éminemment thérapeutique, qui se veut « remède esthétique contre l'effilochement », « radeau », apte à combattre « le(s) bestiole(s) des profondeurs », de guerroyer « intérieurement contre ce morcellement qui menace de partout », le roman est d'emblée écarté (cf. mes citations).

Le texte sera donc introspectif, voire contemplatif, mais attention la force de la littérature est avant tout fictionnelle, et, bien qu'écrit à la première personne, bien qu'instillant des éléments clairement autobiographiques tels que la publication en 2008 du livre « Thérèse de Lisieux. La confiance et l'abandon », ou bien la profession d'urgentiste psychiatrique (« Mon métier m'avait convaincu que toute manifestation psychique devait être entendue, écoutée. »), l'épreuve de l'annonce de la maladie et l'appréhension de la mort, constitue un texte érigé au rang de preuve de la confiance que nous devons octroyer à l'oeuvre littéraire.

Pour faire court, je pourrais dire que c'est ici une histoire de grâce comme le dit l'auteur lui-même « pour employer ce mot désuet et ambigu ». Mais je pense qu'il convient d'écouter cet appel qui est par un subtil effet de mise en abyme à la fois celui de Jésus qui s'adresse au jeune homme riche en lui disant : vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres et viens, suis-moi, mais aussi celui du narrateur en passe de devenir écrivain, et dont le sentiment de l'urgence face au cancer incurable deviendra vocation littéraire.

Le texte est d'abord la rencontre du son de la voix d'un éditeur, Max, lui-même auteur « d'essais de psychanalyse qui avaient fait date », personnage à part entière dont je ne dirai pas plus par crainte de trop dévoiler.

Un style qui sert humblement, mais avec grande élégance et avec la pudeur du frugal en matérialité, mais gourmand en esthétique. Des références motivées avec justesse, telle que celle à Annie Ernaux qui « me semblait réduire la complexité de la genèse d'un individu, écartant les voies vagabondes dans le chemin intime, et, paradoxalement, borner la lucidité à laquelle elle aspirait », à Hölderlin qui s'interroge avec clairvoyance « à qui bon des poètes dans les temps de détresse ? » ou à Yeats avec son expression de la « longue préparation ».

J'espère que je vous ai suffisamment préparés au bleu de ce texte qui sera votre radeau, « quand les livres films gravures peintures » des autres (liste généreuse aux pages 126-127) ne suffiront plus à sublimer le silence. Quelle belle réussite dans son « exigence de vérité » !

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Gallimard : 4 livres

Verdier : 2 livres

Points : 1 livre

Éditions Pou : 1 livre

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