Piotr Kowalski

En comparaison du premier tome, j’admets avoir trouvé celui-ci un peu plus confus… même si ça ne m’a pas empêché de beaucoup l’apprécier.

Cette fois, c’est la malédiction du sang cendré qui est mise en avant : cette fameuse maladie qui a fait chauffer mes neurones comme jamais pendant toute la première partie du jeu et le DLC. J’ai été plutôt surprise que les auteurs aient décidé de prendre position pour une certaine théorie (Spoiler(cliquez pour révéler)le sang ancien comme principal vecteur de la maladie), ayant vu dans un essai une autre hypothèse à ce sujet… Mais bon, ça montre toute la richesse de l’univers de Bloodborne et des théories qu’il est possible d’émettre. Et d’ailleurs, on remarque qu’au bout du compte, les auteurs laissent toutes les pistes ouvertes : Spoiler(cliquez pour révéler)les parasites de Kos font une apparition éclair (mais on comprend vite pourquoi cette piste n’est pas creusée : notre docteur ne peut sans doute pas les voir puisqu’il ne possède pas la rune ad hoc) et les manigances de l’Église du remède ne sont pas développées, par exemple.

Cependant, c’est intéressant de suivre les cheminements de frère Clement et de docteur Alfredius, deux personnages que tout oppose mais qui vont finir par coopérer… jusqu’à la fin, qui m’a laissée pour le moins perplexe. De la même façon, je me suis sentie perdue à d’autres moments : l’alternance de points de vue était parfois un peu « too much » pour que je comprenne bien ce qui se passait.

J’ai aussi du mal à comprendre où ce comics se plaçait en termes de chronologie : quand Laurence était encore vicaire, ou après ? J’ai trouvé un peu étrange qu’il ne soit jamais mentionné… Et pour rester dans la même thématique, je n’avais jamais considéré l’Église du remède comme une « vraie » Église, et j’avoue que ça m’a aussi laissé un peu perplexe. Mais pourquoi pas ? Je crois que rien dans le jeu ne nous indique le contraire.

À l’inverse, j’ai vraiment adoré de voir Yharnam aussi vivante. C’est vrai, quoi : quand on joue, on dirait que l’on est le dernier Yharnamite en vie ! OK, les survivants se terrent tous chez eux, mais vous avez compris où je veux en venir : il y a dans le jeu une ambiance un peu (post-)apocalyptique qu’il n’y a pas dans ce comics. Et mine de rien, c’est vraiment plaisant de voir des gens se balader ou faire leurs petites affaires dans la ville… même si, évidemment, la situation ira de mal en pis, avec pour conséquence que les rues se peupleront peu à peu de plus de cercueils que d’habitants.

Bref, comme le premier volume, ce fut une excellente surprise. Les thématiques abordées sont différentes mais tout aussi passionnantes car de la même importance que le Paleblood ou la chasse en elle-même. Il y a moins de clins d’œil directs à Bloodborne (où es-tu, vicaire ??), mais ça ne veut pas dire que ce second tome est plus simple à lire que son prédécesseur : c’est quand même bien d’avoir fait le jeu avant pour combler les trous et avoir une vision plus nette de ce qui se passe à Yharnam.

Qu’est-ce que c’était que ce… truc ? Non, sérieusement, qu’est-ce qui s’est passé ? Quel message les auteurs ont-ils voulu transmettre ?

La seule impression que j’ai eue, c’est qu’Eileen était en plein trip. Sérieusement. Il n’y a aucun dialogue, juste un monologue qui m’a perdue plus d’une fois, et la répétition d’une phrase lancinante : quand suis-je ? Et en plein cœur du bouquin, plus rien, juste une succession d’images. Vraiment, je ne comprends pas. Les auteurs ont-ils essayé de donner des origines à ce personnage que moi, et sans doute plein d’autres joueurs, apprécions beaucoup ? Et donc de ce qui l’a poussé à venir à Yharnam ? Et cette insistance sur la temporalité, est-ce un moyen de dire que le comics se passe après qu’Eileen ait décidé de quitter le rêve du chasseur, et donc de renoncer à la mission confiée par l’intermédiaire de Gehrman ? Ce livre sert-il à nous montrer ce qui se passe si l’on choisit cette fin-là pour notre avatar ? Se mettrait-il à se poser plein de questions existentielles ?

Comme vous pouvez le voir, je suis vraiment très très perplexe. Pas déçue ni frustrée, même s’il y aurait clairement eu moyen de faire quelque chose de bien avec l’histoire d’Eileen : juste perplexe. Je suis sûre que les auteurs veulent nous faire passer un message. Je suis sûre que Rom n’apparaît pas juste pour servir de clin d’œil à Bloodborne. Mais que doit-on comprendre ?

Pour le coup, je ne sais pas si je recommanderais ce troisième tome. C’est… une expérience. Clairement pas indispensable. Clairement pas satisfaisante. Mais qui vous fera vous poser plein de questions – à commencer par celle-là : WTF ???

Comme le troisième volume, ce comics-là m’a laissée perplexe. Le protagoniste semble avoir totalement perdu ses esprits (pour quelle raison ? Abus de sang ancien, comme cela semble sous-entendu ? Mais comment peut-il soupçonner l’existence d’autres réalités ?) et par conséquent, il est assez difficile de comprendre quelque chose à ce qui se passe. Qu’est-ce qui est vrai, qu’est-ce qui est issu de son imagination ? Et qu’est-ce qui provient de cette page sur laquelle il insiste tant ? Autant de questions auxquelles j’ai encore du mal à répondre…

Dans toutes ses divagations, il y a quand même quelques petites choses qui ont trouvé un écho en moi parce que je pouvais éventuellement faire un lien avec le jeu. Et graphiquement parlant, on a aussi droit à quelques clins d’œil, parfois assez inattendus Spoiler(cliquez pour révéler)(Paarl qui se bat contre le One Reborn ?? Je veux voir ça en vrai !).

J’ignore s’il y aura une suite ; pour l’heure, mes deux préférés sont les deux premiers, qui s’appuient vraiment sur le jeu et restent bien plus compréhensibles que les deux suivants. Et si suite il y a, j’espère qu’on reviendra à quelque chose d’un peu plus terre à terre, voire même quelque chose qui exploiterait le lore de Bloodborne… Même si j’ai l’impression que les auteurs s’éclatent à jouer la carte de la folie et de l’introspection, j’avoue que ce n’est pas trop ma tasse de thé. Attendons de voir…

Comment ne pas apprécier la finesse des dessins de cette BD ! On retrouve l'histoire du jeu, une partie de l'histoire du bouquin aussi. Je n'ai cependant pas trouvé le scénario très accrocheur, même s'il est dans la continuité du jeu. Je sais pas... j'attend de voir la suite !

Grand fan de cette saga qui reste quand même très prudent sur ce genre de sorties (encore plus depuis cette série .... ) je dois dire que je fus agréablement surpris par cette BD, quel plaisir de retrouver tous ces personnages ensembles pour de nouvelles aventures.

Seul petit regret tout de même c'est que ça soit axé plus sur le jeu vidéo (que j'adore) plutôt que les romans.

Vivement la suite!

Un premier tome très sympa qui malgré le fait que je n'ai pas lu les romans (mais vu la série) ne m'a jamais perdu. Tout est bien expliqué, les dessins sont très sympas et faciles à comprendre, et l'aspect "one shot" que semble avoir la BD permet de se plonger dans une seule histoire de façon agréable.

Fan de la saga The Witcher depuis fin 2019 grâce à la série TV, aux romans et aux jeux vidéos, je ne cesse de m'intéresser à d'autres supports et mon attention s'est reportée sur les comics. L'histoire, inédite, de ce premier tome se situe après les événements du troisième jeu et j'ai trouvé que c'était un bon complément.

On retrouve donc Geralt de Riv et sa fille adoptive Ciri qui a embrassé son destin de Sorceleuse, en route pour Novigrad, attirés par un contrat concernant une strige. Geralt va alors lui parler de sa première expérience face à une strige qui n'était autre que la princesse de Témérie, fille du roi Foltest. Au cours de leur voyage, ils vont faire de bonnes mais aussi de mauvaises rencontres tels que des demoiselles à sauver, des trolls, des loups-garous, des dopplers...

L'histoire de la strige que raconte Geralt à Ciri est racontée tout au long du tome sous forme de courts épisodes. Il y a un parallèle entre ces deux histoires de stryges, Geralt et Ciri vont d'ailleurs s'en rendre compte. Ils devront être patients et mener l'enquête. En parallèle, Yennefer les rejoint pour les détourner de leur but mais Geralt n'est pas de cet avis. Leur dispute va énerver Ciri qui se lancera alors seule à la poursuite du monstre maudit. Les deux "parents" ne se doutant de rien bien sûr, avant qu'on ne les prévienne, arrivent juste à temps pour faire fuir la stryge. Cette histoire aura réveillé cette peur de perdre Ciri...

Le petit bestiaire à la fin est bienvenu avec différents monstres : guenaude, nekker, doppler, leshen... Je connaissais la majorité. J'ai bien retrouvé l'univers, ce qui fait le charme de The Witcher et c'est un délice. On retrouve donc des personnages connus : Geralt, Ciri, Yennefer. L'ambiance est chouette, super sympa avec quelques petites scènes de nudité en plus... c'est The Witcher quand même !

Et c'est toujours incroyable de voir à quel point je suis hyper à l'aise avec cet univers, avec les nombreux personnages, avec les termes propres à la saga, surtout que c'est une saga assez complexe. Je m'impressionne moi-même !

Les dessins sont plutôt sympas, j'aime assez bien. Ils sont agréables à l’œil. J'ai apprécié le contraste entre les couleurs (bleu, violet, orange). Ça accroche bien le regard. Le visuel des personnages est bel et bien celui qu'on connait via le jeu. On reconnaît bien Geralt, Yennefer et cie, j'entends.

En bref, j'ai beaucoup aimé ce premier tome. Pas indispensable, certes mais il fait un bon complément à la saga et je le conseille pour les fans. De plus, les dessins sont jolis. Je recommande !

Une entrée en matière sympathique où on retrouve des personnages qu'on apprécie et un aspect one shot des bds qui permet de ne pas s'engager trop si le porte monnaie ne veut pas suivre

Une bd très sympathique pour poursuivre mes lectures du monde du sorceleur. Les dessins sont plaisants et l'histoire était très prenante. Enfin ont retrouve nos personnages préférés et des connexions logiques sont faits avec la série de livres.

J'adore cette sage.

J'ai découvert cet univers dans le jeu The Witcher, sur ordinateur. J'ai ensuite acheté les livres un par un.

L'univers, les personnages, les créatures font de cette œuvre un pur plaisir 😍