Stephen King
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Note moyenne : 7.85/10Nombre d'évaluations : 20 986
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- Richard Bachman
Les derniers commentaires sur ses livres
Ce livre est passionnant. Des le début nous sommes plongés dans l univers parallèle avec ce personnage principal très attachant. Nous suivons ses aventures comme si nous y étions. Le seul bémol concerne des passages parfois trop remplis de détails et qui rendent l action assez lente par moment.
Afficher en entierUne lecture étrange, prenante mais en même temps un peu linge à suivre. En fait, la plume de l'auteur y est pour beaucoup dans le fait que j'ai réussi à terminer ce livre : même si l'histoire est parfois un peu confuse, le style de Stephen King est vraiment bon. Qu'on aime ou pas, les pages défilent. Cela dit, je tiens à avertir ceux et celles qui sont très sensibles, il y a une scène avec un animal que je n'ai pas du tout apprécié. Que ce soit dans les livres, ou les films, je ne supporte pas ça. Certes, il existe bien pire (hélas) mais la souffrance animal me dérange. Je tenais à vous avertir, si vous aussi, vous n'aimez pas ça.
En bref, une lecture sympa, mais je ne pense pas lire la suite.
Afficher en entierBonjour,
2 Nouvelles de Stephen King.
J' ai écouté la première " Les Langoliers" .
Bien ficelé mais pas inoubliable.
J' ai zappé la seconde , je suis allée voir le film.
" Vue imprenable sur jardin secret ".
A vous ....
Afficher en entierJe tourne à l'instant la dernière page de Histoire de Lisey...
Indéniablement, ce roman est l'un des meilleurs que j'ai jamais lu. Stephen King prouve ici, encore une fois, son énorme talent d'écrivain "multi-casquettes". Il a cette étiquette (légitime) de maître de l'horreur mais il est tellement plus. Il est question dans ce livre d'une histoire d'amour; alors j'entends pas quelque chose de mièvre ou de simple façon "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants"; non , bien entendu c'est un roman du King, le fantastique est au rendez-vous et rien n'est lisse! On retrouve l'extraordinaire s'invitant dans la vie de personnes ordinaires exposées à la folie, on retrouve cette plume qui nous fait voyager dans les méandres de l'impossible où tout paraît possible . J'aime cet auteur pour la dimension de ses personnages, pour sa critique de la société et de l'humanité et dans cette histoire plus précisément pour sa clairvoyance dans les rapports humains. Lisey, veuve d'un grand écrivain se plonge dans les papiers qu'il a laissés, retour pour elle dans des souvenirs d'une vie commune de 25 ans. Et si il avait encore des choses à lui dire? On partage ses flash-backs qui vont l'aider à régler des problèmes actuels et on est le témoin de cet amour si fort qui les unissait. Beaucoup d'émotions et de suspense dans ce voyage dans l'histoire d'amour atypique de Scott et de Lisey...
Afficher en entierAprès avoir lu « La Tour sombre » l'année dernière, je m'étais promis cette année de lire « Le Talisman des territoires »… L'année passe vite et nous voici donc déjà en octobre (ouf, je suis dans les temps) .
J'ai eu une impression bizarre tout au long du livre, ce sentiment d'être encore dans La Tour sombre … peut-être parce que le héros s'appelle Jack, ou peut-être aussi à cause de l'atmosphère étrange de ce monde parallèle…
Bien sûr, j'ai adoré, j'ai tremblé pour lui tout au long de ce parcours et j'ai été particulièrement touchée par l'un de ses compagnons de voyage : Wolf.
Je suis impatiente de lire la suite… J'ai lu la quatrième de couverture du prochain roman (pour une fois)… et ce sera Jack adulte. J'ai hâte de le retrouver.
Bonne lecture !
Afficher en entierJe n’ai pas été très embarquée dans cette histoire… je suis pourtant fan des œuvres de cet auteur mais je n’y ai pas retrouvé cette accroche dans la narration ou dans la psychologie des personnages. Même au niveau du scénario, les motivations des phonistes me paraissent un peu bancales. Cette histoire, par sa qualité, me fait plutôt l’effet d’une nouvelle qui aurait dégénérée en roman court. Cela ne m’a pas empêché d’aller au bout de ma lecture mais sans empressement non plus.
Afficher en entierUn livre fortement symbolique qui retrace bien la course à l'agent dans ce monde.
Finalement cette marche est plus humaine que le destin de celui qui ne va pas assez vite dans notre monde.
Afficher en entierLorsque j'ai su que Stephen King a voulu retirer ce roman de la vente suite à plusieurs fusillades dans des écoles américaines dont ce roman aurait été le point de départ, j'ai tout de suite voulu savoir quels mots, quelles situations il a bien pu coucher sur papier qui auraient eu autant d'impact !? Après réflexion, je pense que ce roman n'a été qu'une excuse pour ces histoires car, à mon goût, ce n'est pas ça le problème mais plutôt la société dans laquelle on vit (je me rappelle d'un jeu vidéo qui a eu le même effet, un film en a été réalisé)... Stephen King a seulement mis le point sur un sujet sensible et tabou : le mal-être, et ce que cela peut impliquer, des ados.
Charles Decker est instable psychologiquement. Dès son entrée dans le bureau du directeur, ses mots sont crachés avec haine, sans aucune raison apparente. Des provocations pour pousser à bout. C'est à ce petit jeu qu'il va également jouer sur ses camarades lorsqu'il retourne dans sa classe en tuant sa prof. Dès lors, il parle beaucoup de son passé ; quelques anecdotes sur son enfance terrible avec son père, sur des moments difficiles avec ses camarades. Il pousse tout le monde dans leurs derniers retranchements, jusqu'à leur faire avouer leurs fautes, leur honte. Des secrets bien gardés jusqu'ici, où ils n'ont plus aucune pudeur pour les raconter. Comme si tout devait se terminer ainsi. Il a été jusqu'au bout.
Je ne voyais pas trop où Stephen King voulait en venir quand j'ai commencé son roman. Il est clair qu'on a à faire à un ado mal dans sa peau et rebellé contre tout dès le début ; aussi bien contre ses parents, que le système scolaire et même contre la société actuelle où se déroule l'histoire. Il est bien plus violent verbalement que physiquement. Il a tué deux personnes, agressé d'autres mais ses mots sont tellement violents qu'il arrive à faire ressortir la rage de toute la classe prise en otage. Les policiers et le personnel de l'établissement, à l'extérieur, ne savent plus quoi faire pour sortir tout le monde de là sans qu'un nouveau drame se passe. Alors que pendant ce temps-là, toute la classe y va de son avis et de ses secrets.
Beaucoup de mots, beaucoup de situations sont choquants. Charles n'y va pas de main morte et insiste bien sur certains faits. De plus, c'est lui le narrateur. On assiste en permanence à son état d'esprit sans savoir pour autant ce qu'il a prévu pour le "grand final".
C'est avec le recule, un ou deux jours après cette lecture, que je me suis posée des questions sur ce qui s'est passé, sur le pourquoi du comment. L'histoire est assez floue mais finalement, beaucoup de choses en ressortent.
Charles ne m'a pas paru si fou que ça au fil de la lecture... Il est vraiment instable, c'est indéniable mais en même temps, il n'est pas difficile de comprendre pourquoi et comment il en est arrivé là même si ce contexte est extrême...
Ses camarades de classes n'ont pas l'air plus perturbé que ça de se retrouver seuls avec lui, armé qui plus est, et sans moyen de partir vivant. Comme s'ils prenaient parti pris à cette prise d'otage... Comme une thérapie de groupe... Ils sont troublants. Pourtant, avec le recule, je n'ai pas été plus étonné que ça de constater leur réaction à la fin... Quand j'ai cerné où Charles voulait en venir, j'ai trouvé que c'était même une réaction inévitable de leur part (que je n'approuve pas, entendons-nous bien !)...
C'est un thriller psychologique qui pousse à la réflexion encore un moment après l'avoir fini. Un sujet mené avec brio : des mots justes, des faits éloquents. À ne pas mettre entre toutes les mains compte tenu des scènes très difficiles psychologiquement et aussi de tout ce que le message implique...
http://uneenviedelivres.blogspot.com/2013/01/rage.html
Afficher en entierJe ne m'attendais pas à ça, à une histoire avec autant d'ampleur... Ce roman est troublant et terrifiant. Un coup de coeur dès les premières pages malgré une atmosphère oppressante qui ne fait que s'accroître...
Ben Richards est chômeur depuis qu'il a appris qu'il risquait d'être stérile à cause de son travail... Il est difficile de trouver du travail alors que son bébé est très malade et que sa femme se prostitue pour pouvoir acheter les médicaments... L'idée lui vient alors de participer aux Jeux, tous plus ou moins directement suicidaire malgré le désaccord de sa femme. Il va participer plus précisément à La Grande Traque, le jeu le plus violent qui existe : il s'agit de survivre pendant un mois pour remporter un milliard de dollars alors qu'un groupe de Chasseurs veut sa mort...
Le résumé est déjà prometteur mais quand on voit que chaque chapitre annonce un compte à rebours, on a du mal à s'arrêter de lire tant qu'on n'est pas arrivé à la fin, tant qu'on ne sait pas ce qu'il s'est passé. Ca rend l'histoire bien plus oppressante.
Stephen King nous montre bien les difficultés que certaines personnes peuvent rencontrer pour vivre... Une mère de famille qui doit se prostituer pour soigner un minimum sa fille, un père qui ne peut pas assouvir son rôle et qui doit trouver n'importe quel moyen de ramener de l'argent... Sans compter un environnement malsain... L'auteur nous décrit un monde pas si différent du nôtre. En plus violent, mais il démontre bien que l'Homme est capable du pire... Une émission de télé réalité trafiquée qui pousse les télé-spectateurs à mettre les participants à bout sans raison... Je ne trouve pas que ce soit différent de notre système et c'est ce que je trouve de plus terrifiant dans cette histoire. Jusqu'où l'Homme est-il prêt à aller pour sa survie ? Et pour l'argent ?
Le suspense est omniprésent dans un décor réaliste... On se demande toujours ce qu'il va aboutir de cette histoire et finalement, on ne le sait qu'après avoir lu les dernières pages.
Ben Richards est le genre de personnage qui ne passe pas inaperçu... On est intimement lié à lui, à son histoire, à son avenir cauchemardesque... Je me suis énormément attaché à lui, j'ai ressenti son désespoir, sa tristesse... J'ai trouvé certaines révélations difficiles à encaisser...
Révoltant, troublant, accablant, terrifiant sont les mots clés de ce roman superbement mené. Les faits décrits par Stephen King sont directs et précis. Une histoire poignante mais qui laisse à réfléchir...
http://uneenviedelivres.blogspot.com/2013/01/running-man.html
Afficher en entierJ'étais impatiente de découvrir ce titre, comme toujours avec les livres de Stephen King, mais je dois dire que cette fois, je suis déçue...
Dean Evers est veuf et passe particulièrement son temps à regarder des matchs de baseball depuis que sa femme Ellie est morte. Un soir, alors qu'il regardait un match à la télé, il aperçoit le dentiste de sa jeunesse qui devrait être bien trop âgé à l'heure actuelle pour être en vie... Les autres soirs, il aperçoit d'autres visages, uniquement des gens qu'il a connu...
Je ne sais pas si c'est parce que l'histoire est courte que je suis déçue (puisqu'en roman elle aurait été sûrement plus développée) ou si c'est parce qu'elle est simplement décevante par rapport à ses autres titres... En tout cas, je n'ai pas retrouvé ce que j'aime tant chez Stephen King d'habitude : de la tension, du suspense, le profil psychologique des personnages très poussé et une chute surprenante... Non, je n'ai rien retrouvé de tout ça, quoiqu'il y a bien un peu de tension quand Evers voit le premier visage mais dès que l'on passe aux autres, on comprend petit à petit la fin et toute la magie disparait...
Il y a une pointe de fantastique mais rien de bien transcendant, elle n'est qu'à peine visible par la tournure que prend l'histoire mais elle n'est pas très développée. Enfin, la chute, que l'on voit arrivée facilement, tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. C'est peut-être le manque de suspense qui enlève tout l'intérêt...
Evers est un personnage intéressant au départ et, vu ce qui arrive au fur et à mesure de la lecture, il n'aurait pu que continuer à l'être mais j'ai trouvé, une fois de plus, qu'il n'étais pas assez fouillé. On sait beaucoup de choses sur lui : ses petites habitudes, ce qu'il ressent, mais, psychologiquement, je l'ai trouvé un peu plat. On ne ressent strictement rien pour lui, il parait mou.
Une nouvelle qui se lit, certes, très vite, qui n'est pas non plus désagréable mais qui laisse un gros goût de manque une fois terminée. Une lecture qui s'oubliera vite pour ma part...
http://uneenviedelivres.blogspot.com/2014/07/un-visage-dans-la-foule.html
Afficher en entierOn parle de Stephen King ici :
2020-05-01T01:03:08+02:00
2020-02-05T15:13:08+01:00
2019-10-31T22:07:34+01:00
2019-10-27T16:36:04+01:00
2019-04-10T18:13:19+02:00
2018-12-31T16:07:28+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Stephen King
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
J'ai lu : 184 livres
Albin Michel : 106 livres
LGF - Le Livre de Poche : 88 livres
France Loisirs : 76 livres
Pocket : 25 livres
Librio : 18 livres
Editions de la Seine : 12 livres
Scribner : 11 livres
Biographie
Stephen Edwin King, plus connu sous le nom de Stephen King, est un écrivain américain né le 21 septembre 1947 à Portland, dans le Maine (États-Unis).
Il a écrit plus de deux cents textes, dont plus de cinquante romans d'horreur ou fantastiques, qui ont été vendus à plus de 350 millions d'exemplaires[1] de par le monde. Il reçoit en 2003 la médaille de la National Book Foundation pour sa remarquable contribution à la littérature américaine[2] et, en 2007, l'association des auteurs de romans policiers américains Mystery Writers of America lui décerne le titre de « grand master ».
King possède une grande connaissance de la littérature d'horreur, comme on peut le voir dans son essai Anatomie de l'horreur qui retrace plusieurs décennies d'un intérêt prononcé pour l'épouvante à travers la littérature, le cinéma, la télévision et la radio. Il a aussi écrit des ouvrages appartenant à d'autres genres comme les recueils de nouvelles Différentes Saisons, ou Cœurs perdus en Atlantide, et les romans La Ligne verte, Les Yeux du dragon, et son magnum opus, la série La Tour sombre. Dans le passé, Stephen King a écrit sous les noms de Richard Bachman et John Swithen (une seule fois sous ce dernier pseudonyme pour la nouvelle le Cinquième Quart publiée par la suite dans Rêves et Cauchemars).
Jeunesse
Stephen King a deux ans lorsque son père, Donald Edwin King, abandonne le domicile conjugal. Sa mère, Nellie Ruth Pillsbury, élève seule Stephen et son grand frère adopté David, dans des conditions financières souvent très difficiles. La famille s'installe à Durham (Maine), ville d'origine de Ruth, mais passe aussi de courtes périodes à Fort Wayne (Indiana) et Stratford (Connecticut).
Enfant, Stephen King a été témoin d'un accident traumatisant - un de ses amis a été heurté par un train sur une voie ferrée. L'hypothèse a été émise que cet accident ait pu inspirer ses créations sombres et dérangeantes[3], bien que King lui-même ait réfuté cette idée[4].
King est allé à l'école élémentaire de Durham puis au lycée de Lisbon Falls. Jeune garçon, il était un lecteur assidu des bandes dessinées publiées par EC Comics et notamment des Contes de la Crypte qui furent à l'origine de son amour de l'horreur. Son scénario de Creepshow rendra plus tard hommage à ces bandes dessinées. Sa grand-mère, admiratrice d'Agatha Christie, lui inculque une façon très particulière de lire un roman : commencer par la fin. Ce qui lui évitait de lire l'intermédiaire entre l'introduction et la conclusion. C'est de cette méthode qu'il se servira pour écrire ses livres. Il brouille ainsi les pistes, rendant impossible la compréhension à quelqu'un qui essaierait de débuter par la fin.[réf. nécessaire] Il auto-publie ses premières nouvelles en 1962 à l'aide d'une machine à ronéotyper que son frère utilisait pour publier un journal Dave's Rag auquel King contribuait. King vendait ses écrits à des amis mais ses professeurs désapprouvèrent et le forcèrent à rembourser ce qu'il avait gagné.
Il travaille ensuite sur son premier roman, resté inachevé : The Aftermath (1965). La première histoire qu'il publie est In a Half-World of Terror qui paraît dans un fanzine publié par Mike Garrett de Birmingham, Alabama.
De 1966 à 1971, King étudie à l'université du Maine à Orono. Il y écrit des nouvelles dans une rubrique intitulée King's Garbage Truck dans le magazine de l'université Maine Campus, il en écrit trois en 1968 et trois en 1969. Il y rencontre Tabitha Jane Spruce avec qui il se mariera le 2 janvier 1971. Trois enfants naîtront de cette union. Sa vie au campus transparaît de manière évidente dans la deuxième partie de Cœurs perdus en Atlantide, et les boulots particuliers qu'il effectue pour payer ses études, dont un dans une laverie industrielle, inspireront plus tard certains de ses écrits, comme la nouvelle La Presseuse ou Chantier.
Il achève son roman Marche ou crève dès 1967 mais celui-ci ne paraîtra qu'en 1979, sous le pseudonyme de Richard Bachman.
Après avoir obtenu sa Licence en littérature anglaise en 1970, King enseigne l'anglais à l'école secondaire de Hampden (plus ou moins l'équivalent du lycée en France), Maine. Lui et sa famille vivent alors dans une caravane et il écrit des nouvelles fantastiques, qu'il publie principalement dans des magazines masculins. Pour boucler ses fins de mois, il est contraint de retourner travailler à la laverie. Ces problèmes, alliés à ses difficultés à se faire publier, le conduisent à chercher un réconfort dans la boisson, créant une dépendance qui durera plusieurs années.
C'est dans ces conditions difficiles qu'il commence à écrire Carrie. Mais, doutant de son talent, il jette les trois premières pages à la poubelle. Sa femme les trouve et les lit. Enthousiasmée par ce bon début, elle le pousse à achever le roman.
Début de la célébrité
King présente Carrie à un éditeur en janvier 1973. L'éditeur Doubleday programme la publication du roman en 1974 et cède les droits pour l'édition en livre de poche, générant 200 000 dollars de revenus pour Stephen King dès mai 1973. Ce dernier décide alors d'arrêter sa carrière d'enseignant et de se consacrer uniquement à l'écriture. Carrie est finalement publié le 5 avril 1974. Peu après la publication de son livre, sa mère meurt d'un cancer de l'utérus. Sa tante Emrine lui fait la lecture du roman avant qu'elle ne meure. Après la mort de sa mère, King et sa famille déménagent à Boulder, Colorado, avant de revenir s'installer définitivement dans le Maine en 1975.
Dans Écriture : Mémoires d'un métier, King admet qu'à cette époque-là il était souvent ivre ou sous l'emprise de drogues, comme ce fut le cas par exemple lors de l'oraison funèbre de sa mère. Il raconte également que c'est ce qui l'a inspiré pour le personnage du père alcoolique dans Shining, l'enfant lumière même s'il ne l'admettait pas à l'époque, pas même à lui-même[4].
Peu après la sortie de Les Tommyknockers, sa famille et ses amis interviennent pour lui faire prendre conscience de sa dépendance aux drogues en vidant devant lui ses poubelles qui contiennent des canettes de bière, des mégots de cigarettes, de la cocaïne, du Xanax, du Valium, du Nyquil, du dextromethorphan et de la marijuana. Selon ce que King a relaté dans ses mémoires, il a alors cherché de l'aide, a arrêté toute forme de drogue dans la fin des années 1980 et est resté sobre depuis.
King ne dédicacera jamais de photos en personne car à ses yeux c'est quelque chose qui est réservé aux stars de films. Cependant certains de ses fans ont reçu des photos dédicacées rien qu'en le demandant.
En jouant sur les peurs primaires des gens, il enchaîne les romans à succès, dont les plus connus sont Ça, Simetierre, Shining, l'enfant lumière, Le Fléau, Carrie, Christine, Misery et le cycle de la Tour sombre. La plupart de ses écrits appartiennent au registre de l'horreur et du fantastique, souvent intimement mêlés dans son œuvre. Toutefois, il n'hésite pas à s'éloigner à plusieurs reprises du genre qui a fait sa renommée (citons ici Différentes Saisons, Cœurs perdus en Atlantide ainsi que la plupart de ses romans parus sous le pseudonyme de Richard Bachman).
Adaptation :
Sur le modèle de Carrie, Stephen King a inspiré bon nombre de réalisateurs de cinéma, en particulier Brian De Palma (Carrie au bal du diable), Stanley Kubrick (Shining), John Carpenter (Christine), David Cronenberg (Dead Zone), Rob Reiner (Stand by me, Misery), Frank Darabont (Les Évadés, La Ligne verte, The Mist) et George Romero (la Part des ténèbres), étant d'ailleurs ami avec ce dernier. Il a déclaré que ses trois adaptations préférées étaient Stand by me, Les Évadés et The Mist[5]. Le seul qu'il a totalement désavoué est Le Cobaye, allant même jusqu'à intenter un procès pour que son nom soit retiré de l'ensemble du matériel publicitaire, associé au film, lorsqu'une suite fut réalisée.
En 1986, il a dirigé son propre film, Maximum Overdrive, et en 1997 a co-écrit le scénario d'un épisode d'X-Files, la Poupée. Il a aussi produit la minisérie Kingdom Hospital dans laquelle il joue un petit rôle. Il a également souvent interprété de petits rôles dans des films ou des feuilletons adaptés de ses histoires (dans Creepshow, Simetierre, la Tempête du siècle, le Fléau, Shining, les Langoliers, la Nuit déchirée et Rose Red notamment).
Style littéraire :
Stephen King est réputé pour son sens du détail et pour toutes les interactions qu'il a créé entre ses livres où certains faits, certains personnages se croisent (Dolores Claiborne et Jessie sont un exemple flagrant ainsi que le diptyque Désolation et Les Régulateurs). Ses œuvres ont également beaucoup de cadres en commun, la majorité se situant dans le Maine (la ville fictive de Castle Rock en étant l'exemple le plus célèbre). Des histoires semblant souvent n'avoir aucun lien entre elles sont en fait liées par des personnages secondaires récurrents ou des références à des événements s'étant déroulés dans une histoire précédente (par exemple, le personnage de Cynthia reliant Rose Madder à Désolation).
La Tour sombre, constitué de sept volumes, est un cycle qui lui permet de lier tous ces romans à une seule réalité, plutôt que de considérer ses crossover comme anecdotiques. Bon nombre de ses romans font référence au cycle de la Tour sombre ou vice-versa, souvent à travers des détails plus ou moins mineurs mais parfois de façon beaucoup plus essentielle (les connexions avec Insomnie, Cœurs perdus en Atlantide, Salem et Territoires étant les plus flagrantes). L'un des personnages de King qui revient le plus fréquemment est Randall Flagg, qui est une des incarnations du mal dans plusieurs de ses œuvres ; il est ainsi l'homme en noir dans la Tour sombre, le démon dans Territoires, le sorcier maléfique dans les Yeux du dragon ainsi que le principal antagoniste du Fléau.
Les livres de King sont parsemés de références à l'histoire et à la culture américaines, et particulièrement leurs côtés les plus sombres. Elles apparaissent le plus souvent dans les histoires de ses personnages, étant un facteur d'explication de leurs peurs les plus primaires. La violence (en particulier la violence au sein de la cellule familiale), le racisme et la guerre (spécialement celle du Vietnam) sont des thèmes récurrents dans ses œuvres.
Par ailleurs, le style narratif familier de King contraste avec le contenu horrifique d'une grande partie de ses écrits. Il utilise beaucoup les flash-backs, notamment pour illustrer les comportements et le cheminement de pensée de ses personnages principaux. Ceux-ci sont très souvent eux-mêmes des écrivains (Ben Mears dans Salem, Bill Denbrough dans Ça, Paul Sheldon dans Misery, Mike Noonan dans Sac d'os...). L'enfance est également un thème majeur de l'œuvre de King et les enfants jouent fréquemment des rôles essentiels dans ses histoires (Shining, l'enfant lumière, Charlie, Le Talisman, Ça, Désolation...).
Quand on lui demande pourquoi il écrit, Stephen King répond : « la réponse est assez simple - il n'y a rien d'autre que j'étais capable de faire. J'étais fait pour écrire des histoires et j'aime écrire des histoires. C'est pourquoi je le fais. Je ne peux m'imaginer faire quelque chose d'autre comme je ne peux imaginer ne pas faire ce que je fais »[13]. On lui demande aussi souvent pourquoi il écrit des histoires aussi terrifiantes et il répond par une autre question : « Qu'est-ce qui vous fait penser que j'ai le choix ? ».
Il a une formule très simple pour apprendre à bien écrire : « Lisez et écrivez quatre à six heures par jour. Si vous ne pouvez pas trouver le temps pour cela, vous ne pouvez espérer devenir un bon écrivain. » Lui-même s'est fixé un quota journalier de deux mille mots et ne s'arrête pas d'écrire tant qu'il ne l'a pas atteint. Il a également une définition assez particulière de ce qu'est le talent dans l'écriture : « Si vous écrivez quelque chose et que quelqu'un vous envoie un chèque pour cela, si ce chèque n'est pas sans provisions, et que vous pouvez payer la facture d'électricité avec cet argent, je vous considère comme talentueux »[15].
Influences Dans Écriture :
Mémoires d'un métier, Stephen King a appelé Richard Matheson, « l'auteur qui m'a influencé le plus en tant qu'écrivain ». Les deux auteurs, entre autres parallèles stylistiques, intègrent régulièrement les pensées d'un personnage dans une narration à la troisième personne.
Il admire le travail de H. P. Lovecraft et se réfère à lui plusieurs fois dans Anatomie de l'horreur. Son influence se ressent dans le travail de King par l'invention d'anciennes et étranges divinités et l'insertion dans le récit de coupures de presse ou d'autres documents comme instruments de narration. Sa nouvelle Crouch End est un hommage non déguisé au Mythe de Cthulhu. D'autres de ses histoires font des références aux créations lovecraftiennes, notamment la nouvelle Mémé. Cependant, King met l'accent sur les dialogues et la représentation des personnages, deux éléments notablement absents chez Lovecraft. Dans Écriture : Mémoires d'un métier, il critique d'ailleurs ouvertement cette pauvreté des dialogues chez Lovecraft, prenant comme exemples des passages de la Couleur tombée du ciel.
Edgar Allan Poe a exercé lui aussi une influence majeure sur le style de King. Il lui rend hommage dans Shining, l'enfant lumière (avec une référence au Masque de la Mort Rouge) et surtout dans sa nouvelle la Cadillac de Dolan dont l'intrigue reprend celle de la Barrique d'amontillado.
Bram Stoker fait partie des influences de King, particulièrement dans Salem qui est une sorte de vision moderne de Dracula[16].
Il a déclaré son admiration pour Shirley Jackson. Salem s'ouvre sur une citation de son roman Maison Hantée, et une scène décisive de la Tempête du siècle s'inspire de la Loterie.
Il a dédicacé sa nouvelle le Molosse surgi du soleil à John D. MacDonald qui, pour sa part, a écrit la préface de Danse Macabre.
J. R. R. Tolkien, Robert Heinlein, Elmore Leonard, William Golding (Sa Majesté des mouches), James M. Cain (le facteur sonne toujours deux fois) et Peter Straub (avec qui il est ami et a collaboré à déjà deux reprises) font également partie des auteurs favoris de Stephen King.
Il voue également une grande admiration au romancier et scénariste de comics britannique Neil Gaiman, dont il a d'ailleurs préfacé le tome 8 de la série Sandman, Au bout des mondes.
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