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Bernard Eisenschitz a été responsable de publication des œuvres de Georges Sadoul (Histoire générale du cinéma), directeur de publication des Restaurations et tirages de la Cinémathèque Française (4 volumes, 1986-1989), membre du conseil d’administration de la Cinémathèque Française (1982-1990). Il a écrit dans les Cahiers du cinéma (1967-1971), La Nouvelle Critique (1970-1976), Cinémathèque,Positif (1964-1967), L’Humanité (1972-1979), Cinématographe, Révolution, Trafic, Screen, L’Avant-Scène cinéma. En 2001, il a fondé la revue Cinéma.
Trajectoire scientifique
Bernard Eisenschitz est historien du cinéma. Le modèle de ses jeunes années fut Georges Sadoul qu’il fréquenta, dont il assura l’édition définitive de l’Histoire générale du cinéma et qui le conduisit à devenir à son tour un historien du cinéma mondial. Son talent polyglotte (il maîtrise l’allemand, le russe, l’anglais) et un goût pour l’Histoire l’amenèrent à déployer de vastes et érudits centres d’intérêt. On peut distinguer une passion tenace pour l’histoire tragique des pays en proie au totalitarisme. L’URSS fut ainsi l’objet répété des recherches d’Eisenschitz, et il s’est penché sur l’histoire méconnue, complexe et dramatique des cinéastes non officiels et sacrifiés de l’URSS : Barnet, Matcheret, Raizman... La mise en valeur de ces destins singuliers de cinéastes est accompagnée d’un tableau plus vaste de l’histoire idéologique de cette cinématographie au sein de l’ouvrage Gels et dégels : une autre histoire du cinéma soviétique, 1926-1968 dont la publication fut accompagnée d’une magistrale programmation de films au Centre Georges Pompidou en 2002, témoignant ainsi du souci de rendre enfin visibles ces films pour les spectateurs. L’URSS stalinienne, mais aussi l’Allemagne et ses soubresauts nazis, furent l’objet des recherches d’Eisenschitz. Son travail sur ce pays, hormis les tableaux généraux (cf. Le Cinéma allemand aujourd’hui), s’est focalisé sur un cinéaste au destin exemplaire, passé de l’expressionnisme allemand au « style » américain lors de son exil, ayant fait preuve d’une géniale et prémonitoire lucidité quant à la terrifiante destinée de son pays d’origine : Fritz Lang. Un ouvrage collectif, Fritz Lang, la mise en scène, tente de mettre à jour les principes généraux de mise en scène du maître, tandis que Man Hunt se veut l’examen minutieux de la méthode de fabrication du film, au moyen d’une analyse comparée des différentes versions du manuscrit qui dresse un tableau des rapports de force du système hollywoodien. L’autre grande passion de Bernard Eisenschitz, américaine celle-ci, fut Nicholas Ray auquel il a consacré une biographie exemplaire, extrêmement détaillée et scrupuleuse : Roman américain, les vies de Nicholas Ray. Cet intérêt pour les cinéastes classiques n’empêche pas le goût des cinéastes modernes, voire expérimentaux, tels Chris Marker ou Robert Kramer. Les compétences de l’historien Eisenschitz l’ont amené à prêter ses talents d’expert à l’édition DVD de l’œuvre de Jean Vigo.
En 2001, Eisenschitz fonda Cinéma, titre qui mêle librement sujets historiques et sujets cinéphiliques et qui fut la première revue de cinéma française à proposer le DVD d’un film rare en accompagnement de la lecture.
Autres activités
Bernard Eisenschitz est traducteur d’ouvrages, sous-titreur, réalisateur, programmateur et distributeur de films (Uni-Cité, 1972-1976).
L'expressionniste allemand est une part du cinéma absolument fascinante. Cet ouvrage en résume bien les principaux aspects et les principales œuvres. Vraiment bon !
Biographie
Identité
Date de naissance :
3 juillet 1944
Lieu de naissance :
Saint-Calais (France)
Formation et carrière
Bernard Eisenschitz a été responsable de publication des œuvres de Georges Sadoul (Histoire générale du cinéma), directeur de publication des Restaurations et tirages de la Cinémathèque Française (4 volumes, 1986-1989), membre du conseil d’administration de la Cinémathèque Française (1982-1990). Il a écrit dans les Cahiers du cinéma (1967-1971), La Nouvelle Critique (1970-1976), Cinémathèque,Positif (1964-1967), L’Humanité (1972-1979), Cinématographe, Révolution, Trafic, Screen, L’Avant-Scène cinéma. En 2001, il a fondé la revue Cinéma.
Trajectoire scientifique
Bernard Eisenschitz est historien du cinéma. Le modèle de ses jeunes années fut Georges Sadoul qu’il fréquenta, dont il assura l’édition définitive de l’Histoire générale du cinéma et qui le conduisit à devenir à son tour un historien du cinéma mondial. Son talent polyglotte (il maîtrise l’allemand, le russe, l’anglais) et un goût pour l’Histoire l’amenèrent à déployer de vastes et érudits centres d’intérêt. On peut distinguer une passion tenace pour l’histoire tragique des pays en proie au totalitarisme. L’URSS fut ainsi l’objet répété des recherches d’Eisenschitz, et il s’est penché sur l’histoire méconnue, complexe et dramatique des cinéastes non officiels et sacrifiés de l’URSS : Barnet, Matcheret, Raizman... La mise en valeur de ces destins singuliers de cinéastes est accompagnée d’un tableau plus vaste de l’histoire idéologique de cette cinématographie au sein de l’ouvrage Gels et dégels : une autre histoire du cinéma soviétique, 1926-1968 dont la publication fut accompagnée d’une magistrale programmation de films au Centre Georges Pompidou en 2002, témoignant ainsi du souci de rendre enfin visibles ces films pour les spectateurs. L’URSS stalinienne, mais aussi l’Allemagne et ses soubresauts nazis, furent l’objet des recherches d’Eisenschitz. Son travail sur ce pays, hormis les tableaux généraux (cf. Le Cinéma allemand aujourd’hui), s’est focalisé sur un cinéaste au destin exemplaire, passé de l’expressionnisme allemand au « style » américain lors de son exil, ayant fait preuve d’une géniale et prémonitoire lucidité quant à la terrifiante destinée de son pays d’origine : Fritz Lang. Un ouvrage collectif, Fritz Lang, la mise en scène, tente de mettre à jour les principes généraux de mise en scène du maître, tandis que Man Hunt se veut l’examen minutieux de la méthode de fabrication du film, au moyen d’une analyse comparée des différentes versions du manuscrit qui dresse un tableau des rapports de force du système hollywoodien. L’autre grande passion de Bernard Eisenschitz, américaine celle-ci, fut Nicholas Ray auquel il a consacré une biographie exemplaire, extrêmement détaillée et scrupuleuse : Roman américain, les vies de Nicholas Ray. Cet intérêt pour les cinéastes classiques n’empêche pas le goût des cinéastes modernes, voire expérimentaux, tels Chris Marker ou Robert Kramer. Les compétences de l’historien Eisenschitz l’ont amené à prêter ses talents d’expert à l’édition DVD de l’œuvre de Jean Vigo.
En 2001, Eisenschitz fonda Cinéma, titre qui mêle librement sujets historiques et sujets cinéphiliques et qui fut la première revue de cinéma française à proposer le DVD d’un film rare en accompagnement de la lecture.
Autres activités
Bernard Eisenschitz est traducteur d’ouvrages, sous-titreur, réalisateur, programmateur et distributeur de films (Uni-Cité, 1972-1976).
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