Frank Herbert
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 8.08/10Nombre d'évaluations : 1 837
2 Citations 681 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Par les intrigues bien ficelées et les plans à plusieurs échelles des personnages en terme d'intrigue, on retrouve tout ce qui était bien dans les précédents tomes. Le livre permet aussi de donner une fin à certains personnages qui étaient présents depuis le début.
Par contre j'ai des vrais doutes sur la continuité du récit en raison des évènements finaux.
Afficher en entierEt c'est à ce moment que ça part loin... 700 pages dans la tête d'un tyran. Toujours aussi intéressant que le reste du cycle. Je me demande juste comment le cycle en entier va former un tout.
Afficher en entierhttps://elodie-liseuse-lifestyle.blogspot.com/2024/02/le-cycle-de-dune-7-tomes-tome-1-dune.html
Ce livre m'a été prêté par une amie suite à mon coup de cœur visuel pour le premier film de la saga Dune, sorti il y a peu de temps. C'était une évidence de découvrir la plume de Frank Herbert.
Et quelle claque ! Un roman qui tient en haleine malgré sa longueur, qui peut faire peur au premier abord. Je n'ai pas vu le temps passer avec ce roman, entre complots politiques et survie en milieu hostile. Ce roman, considéré comme un chef-d'œuvre de science-fiction, est digne de l'engouement qu'il suscite depuis bon nombre de décennies.
Bien que le début fût laborieux pour mettre en place l'ensemble des personnages et leurs liens, une fois les tenants et aboutissants compris, j'ai savouré ma lecture et pris un réel plaisir à suivre Paul et sa mère sur cette nouvelle planète loin de la leur. Envoyés sur Dune via des complots et des accords entre planètes, Paul et sa famille vont subir bon nombre de difficultés pour y être acceptés. La quête de Paul devient très vite passionnante.
Et je me suis retrouvée encore plus conquise par le film récent, de par sa réalisation plus que fidèle au roman. Une saga de science-fiction que je compte bien poursuivre rapidement.
Afficher en entierUn livre très intéressant à lire, dans lequel on retrouve le génie de Franck Herbert.
Afficher en entierBien intéressant, l'univers de Dune reste captivant, bien qu'il semble que je commence à m'y perdre un peu tant on quitte de si loin l'histoire de Paul. Je trouve ce cinquième moins prenant que ne l'ont été L'Empereur-Dieu ou même le premier livre éponyme de la Saga.
Afficher en entierLa sortie récente du second film Dune par Denis Villeneuve m'a donné envie de me replonger dans cette saga littéraire que j'avais laissée en suspens. Contente de mon choix, car si ce n'est pas le tome le plus mémorable de la saga, je l'ai quand même trouvé très plaisant et distrayant.
Ce 4ème tome s'inscrit dans une certaine continuité logique avec le 3, puisque comme son titre l'indique, on part sur une intrigue centrée autour de l'Empereur Dieu Leto II. J'ai pu me montrer critique envers ce personnage à l'issue du tome 3, car je trouve qu'on justifiait mal sa position. Plus précisément, on justifiait mal son importance démesurée vis-à-vis de sa sœur, qui avait pourtant les mêmes capacités que lui. Mais dans ce tome 4, cela ne m'a plus dérangé. Le personnage est là, bien implanté dans son rôle, alors que sa sœur n'est plus ; il est alors assez logique de se concentrer sur lui. C’est un personnage critiqué et critiquable pour son despotisme, mais fascinant de par sa transformation physique et la longueur de son règne. Ouvertement agaçant par son côté donneur de leçon, mais poussant néanmoins à des réflexions intéressantes.
L'intrigue en elle-même n'est pas incroyable. On suit une sorte de "tranche de vie" de l'empereur. Il doit d'une part déjouer des complots de différentes natures contre lui. D'autre part, il tire les ficelles de ses propres intrigues, notamment avec son programme génétique impliquant entre autres l'inénarrable Duncan Idaho. C'est plutôt dans les détails que le livre prend son intérêt. Par exemple la façon dont on a fait sentir la différence de temporalité entre l'Empereur, là depuis 3000 ans, et les personnages mortels qui l'entourent. Par ailleurs, sa longévité, sa quasi immortalité, remettent en question les positions jusqu'alors considérées comme acquises, du Bene Geserit et de la Guilde notamment. Les technologies Ixiennes prennent à l'inverse une place prépondérante, il faudra a priori compter sur elles à l'avenir. Bref, je l'ai considéré comme une sorte de tome de transition, qui redistribue les cartes du pouvoir d'une façon crédible et enrichit tout de même bien l'univers, offrant de nouvelles perspectives possibles.
Ce tome ménage également un aspect distrayant, qui avait peut-être été un peu oublié dans le tome précédent. En tout cas pour ma part, je me suis bien prise au jeu de cette intrigue. J'ai réussi à m'attacher aux personnages qu'on fait émerger dans ce tome. J'ai beaucoup aimé le majordome Monéo, qui arrive si bien à comprendre l'Empereur, alors qu'il ne partage aucun de ses pouvoirs. On le sent également partagé entre son devoir et sa fille Siona, qu'on présente très vite comme une antagoniste sérieuse. Même Leto II a pu me toucher dans sa solitude assez énorme, qu'il tente de combler, sans grand succès, avec sa mémoire génétique. Spoiler(cliquez pour révéler)Solitude qui permet d'ailleurs de rendre crédibles les événements qui mènent à sa perte. Il ne se serait pas si "bêtement" attaché à Hwi, alors que tous les voyants étaient au rouge (et il le savait parfaitement), dans d'autres circonstances.
Pour être parfait techniquement, j'aurais cependant apprécié une narration plus recherchée. Au début le livre tente une narration principalement de points de vue subjectifs, des propos rapportés par l'un ou l'autre des personnages. Mais on n'arrive pas à s'y tenir sur la longueur, retombant bien vite dans une narration classique et au présent du règne de Leto II.
(Écouté en livre audio, lu par Benjamin Jungers : voix très agréable à écouter, et qui fait bien sentir les différents personnages lors des dialogues, sans tomber dans un registre caricatural)
Afficher en entierÇa me fend le cœur de finir Dune, cet univers magnifique, surtout sur une 'fin' aussi abrupte. Mais ces deux derniers tomes au cœur du Bene Gesserit furent intense... Moins prenant que les précédents je dirais mais intéressants à leur manière.
Toutefois je pense que le cycle se suffit en lui même, et ce manque de conclusion permettra une grande place à l'imagination du lecteur ennivré par l'histoire ces 6 livres. Ainsi je ne me lancerai pas dans '' l'œuvre '' de Brian Herbert et Kevin J. Anderson. Je resterai sur ma fin, celle de Frank Herbert.
Afficher en entiertrès belle adaptation du film, les dessins sont magnifiques !!!
Afficher en entierOn retrouve Leto II dans un rôle qu’il a choisi afin de sauver l’humanité dans sa globalité. Les personnages des tomes précédents ne sont que des souvenirs, des voix du passé qui servent à manipuler celleux qui portent encore leurs souvenirs en elleux, bien que certains d’entre elleux ne soient que mentionnés.
Dune n’est plus Dune ou plutôt, de l’antique désert, il ne reste que le territoire appartenant à l’Empereur-Dieu, son Sareer, sa Citadelle. Leto II, qui, afin de protéger l’Univers des maux et des violences systémiques et fondamentalement humaines, va devenir le Dieu de ce dernier, le Tyran qui ordonne et qui détruit.
C’est un tome nettement plus dense et verbeux que les trois précédents, bien que le tome trois ait cette approche de la rhétorique très présente, surtout sur les discours religieux. Il prend place des millénaires après le tome 3, et si on suit Leto, on ignore tout de Ghani, hormis qu’elle a eut des enfants. La reproduction faisant encore partie des grands thèmes de ce tome, avec la guerre, la violence, la religion, l’attribution d’un statut de divinité à un être, la réflexion, l’indépendance, les traditions et la disparition de ses dernières (notamment représentées par les Fremen de musées), le sexe (ce dernier, il revient à tous les chapitres d’ailleurs, le Duncan ne s’est pas vraiment sorti les doigts du cul, mais passons).
Je ressors donc mitigée de cette lecture. Leto II est fidèle dans son rôle de despote, car peu d’élu savent pourquoi il a choisi de faire ce choix et de quoi retourne son Sentier d’Or. Omniscient, il sait, voit, entend et perçoit tout autour de lui et son grand âge - plus de 3 000 ans, mine de rien - ainsi que sa transformation en Ver qui s’approche, l’ennuie. Il n’attend qu’à être surpris. Quand cela arrive, j’ai plutôt l’impression de suivre un enfant faisant un caprice (parfois mortel et destructeur). Si je ne suis pas spécialement étonnée de la fin, j’aurai apprécié l’être, à l’image de Leto.
L’Omniscience et l’omniprésence de Leto étouffe tout et tout le monde, pourtant, sa solitude touche un peu, de même que celle de Moneo (on peut dire qu’il s’agit un peu de mon personnage préféré dans cette histoire). Il représente la loyauté des Astréides, la loyauté et la servitude aussi, et c’est ce que semble lui reprocher de temps en temps l’Empereur, tandis qu’il le félicite quand il prend des initiatives (aussi rares soient-elles).
Quant au style d’écriture, il reste plaisant dans sa globalité, bien que pompeux par moment. Peut-être est-ce là un choix réfléchis de l’auteur et de la traduction. Cependant, il y a de nombreuses longueurs et heureusement que l’on partage différents points de vue.
Celui de Leto est long, parfois pas entièrement compréhensible.
Celui du Duncan est empli de colère refoulée (jusqu’à ce qu’elle explose), de confusion (comment un être du passé peut-il trouver sa place dans un univers où il ne connaît rien ni personne et que son existence est uniquement le fruit du clonage, alors qu’il y a eu de nombreux Duncan Idaho avant lui ?). Il veut s’accrocher à Léto, un de ces Atréides qu’il a servi et qu’il aime tant et pourtant, tout en lui s’éloigne de cette image qu’il a d’elleux.
Siona, si elle est intéressante, je suis pas certaine d’avoir complètement compris ce personnage. Il m’avait semblé un retournement de situation à son sujet, pourtant, la fin n’indique pas cela. Ou je suis passée à côté, c’est aussi probable.
Hwi, alors. Si j’avais souhaité lire un Roméo et Juliet, j’aurais pris Shakespeare. L’histoire entre Leto et cette dernière ne m’a pas touché, plutôt le contraire même. On comprend qu’elle a été créée afin de mener à la fin de l’Empereur-Dieu, il le sait, elle le sait, elle sait qu’il sait, il sait qu’elle sait qu’il sait, ils savent, nous savons, vous savez, bref. L’omniscience, t’as vu.
Les Truitesses : les amazones de Leto, si on simplifie. Des guerrières, bien qu’on ne le voie pas très souvent à l’action. On sait qu’elles font régner la Paix de Leto selon ses dires.
Moneo : il méritait mieux, mais j’ai beaucoup apprécié ces échanges avec Leto.
Malky : sortie de nulle part, il disparaît tout aussi dans le néant. Pouf.
La Guilde : ils sont là, parfois.
Les Bene Gesserit : elles ne sont pas contentes de plus avoir leur drogue. Jessica me manque un peu quand même.
Bref, si vous voulez avancer dans l’univers de Dune, c’est un tome important, surtout qu’on découvre des passages sur les tomes suivants et ce qu’il advient de cette planète, mais sachez que ça reste différent dans le ton (mais pas spécialement la forme). C’est une étape à passer, on aime ou on n'aime pas, j’en ressors plutôt mitigée, une sorte de meh (quelle brillante éloquence, on en conviendra).
Afficher en entierLivre long ou beaucoup de concept nous sont étranger, pourtant l'histoire de base est simple a comprendre mais sa fait un livre long et dur a comprendre car la façon de le dire est tellement original. J'ai bien aimé mais je le recommande pas. Après l'histoire est super riche!
Afficher en entierOn parle de Frank Herbert ici :
2017-02-18T18:35:11+01:00
2017-02-15T11:50:56+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Frank Herbert
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Pocket : 136 livres
Robert Laffont : 54 livres
Presses pocket : 19 livres
LGF - Le Livre de Poche : 17 livres
France Loisirs : 7 livres
Lizzie - Univers audio : 4 livres
Le Bélial' : 3 livres
J'ai lu : 3 livres
Biographie
Né(e) à : Tacoma (Etat de Washington) , le 08/10/1920
Mort(e) à : Madison (Etat du Wisconsin) , le 11/02/1986
Biographie :
Dans les années 1960, Frank Herbert est envoyé dans l'Oregon pour effectuer un article sur l'avancée des dunes de sable et les moyens scientifiques mis en place pour les arrêter. De retour de ce voyage, aucun article ne paraît mais l'écrivain s'est passionné pour le sujet. C'est alors qu'il commence la rédaction de la saga qui le rendra célèbre, "Dune", adaptée au cinéma par David Lynch en 1984.
Très tôt, Herbert manifeste un grand intérêt pour l'écriture, en 1939, il ment sur son âge pour être embauché dans le Glendale Star. Mais sa carrière est interrompue par la guerre, il part six mois dans l'US Navy comme photographe.
A son retour, il suit des cours d'écriture créative à l'université de Washington. Ne s'intéressant qu'aux matières qui l'attirent, il n'obtient pas de diplôme. Il se consacre alors au journalisme, publiant des articles dans le Seattle star, l'Oregon Statesman et le San Francisco Examiner's California Living Magazine.
En 1947, il vend sa première nouvelle de science-fiction qui ne sera pas publiée avant 1952. Une nouvelle décennie s'ouvre, Herbert devient psychanalyste et débute sa carrière d'écrivain avec la publication du "Dragon sous la mer" (1956), qui explore les manifestations de la folie dans un sous-marin. Même s'il est relativement bien accueilli par la critique, ce premier roman n'est pas un succès sur le plan commercial.
Les années 1960 sont marquées par la composition et la publication, dans une petite maison d'édition, de son oeuvre majeure, "Dune", qui a nécessité six années d'écriture et essuyé plus de vingt refus éditoriaux. Ses ouvrages marqués par des préoccupations écologistes lui valent le prix Nebula en 1965 et le prix Hugo en 1966. Maître de la science-fiction, Frank Herbert a su donner ses lettres de noblesse au genre.
Afficher en entier