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La jeunesse actuelle est aussi conservatrice, apolitique et lâche que ses arrière-grands-parents.
Afficher en entierAprès quelques semaines, ils réaliseraient que leurs histoires sonneraient comme celles, oubliées, de leurs grands-parents et de leur arrière-grands-parents après la grande guerre qui avait mis l'Europe et le monde à feu et à sang - ces histoires que jamais on n'avait prises au sérieux parce qu'elles remontaient à bien longtemps en arrière et parce qu'elles étaient portées par une froide mélancolie. Et ensuite, lentement, très lentement, il y en aurait un qui comprendrait, puis d'autres ensuite, que le temps des histoires était passé, parce que l'histoire même était en train de s'écrire autrement.
Afficher en entier" C'était une situation exceptionnelle. Je crois que nous nous sommes tous conduits de manière peu raisonnable "
Afficher en entier"- Dehors, il y a des gens qui meurent !
- C’est terrible, horrible, mais inévitable. C’est comme un avion détourné que vous devez abattre pour éviter le pire. Il faut en tuer quelques-uns pour en sauver beaucoup."
Afficher en entier« La Suède, la Norvège et la Finlande au nord, l’Italie et la Suisse au sud sont tombées, expliquait l’opérateur derrière lequel se tenait Jochen Pewalski. Y compris des parties des États voisins comme le Danemark, la France, l’Autriche, également la Slovénie, la Croatie et la Serbie. E.ON signale quelques pannes, Vattenfall et EnBW sont totalement dans l’orange. Les Français, les Polonais, les Tchèques et les Hongrois aussi. Puis quelques taches sur les îles Britanniques. »
Jochen Pewalski, directeur de la conduite réseaux pour Amprion, travaillait depuis plus de trente ans au sein du complexe situé non loin de Cologne, sorti de terre en 1928 pour servir de dispatching à l’ancienne compagnie d’électricité de la Rhénanie Westphalie (RWE), connu depuis longtemps sous le nom de « disjoncteur principal de Brauweiler ». L’écran gigantesque, de seize mètres sur quatre, zébré de lignes rouges, oranges et vertes, ainsi que ceux, innombrables, des postes de travail, lui rappelaient jour après jour la responsabilité qui lui incombait, ainsi qu’à ses équipes.
À Brauweiler, on surveille, aiguille et conduit l’intégralité du réseau de transport d’électricité de la société Amprion, l’un des quatre réseaux allemands les plus étendus, l’un des plus grands réseaux européens pour le 380 et le 220 kilovolts.
On y coordonne en outre l’interconnexion entre les quatre grands gestionnaires de réseaux de toute l’Allemagne, ainsi qu’avec toute la partie nord-européenne du réseau d’électricité, et on en surveille l’équilibre entre production et consommation d’électricité. Il s’agit de la Belgique, de la Bulgarie, de l’Allemagne, des Pays-Bas, de l’Autriche, de la Pologne, de la Roumanie, de la Slovaquie, de la République tchèque et de la Hongrie. (p. 15)
Afficher en entier"Dans le fond, peu importe que nous ayons encore un an ou trois devant nous. Cela arrivera de notre vivant. Les jours de l'humanité telle que nous la connaissons sont comptés."
Afficher en entierSi tout s’était bien passé, je serais installée depuis longtemps devant un agréable feu de cheminée, avec un verre de punch, soupira-t-elle. Alors, qui veut partir à la recherche d’un hôtel ? Qui veut rester là ? On se décide ! »
Un chœur de quatre voix : « On attend.
– J’ai faim, ajouta Bondoni.
– Magasins et restaurants ont l’air fermés, fit remarquer Terbanten.
– Je vais voir. Et faut que j’aille aux toilettes. Qui vient avec moi ?
– Moi ! » fit van Kaalden.
Angström partit avec les deux autres filles, Terbanten resta dans la voiture.
La station-service était manifestement fermée, la plupart des autos vides. Elles firent le tour du bâtiment et trouvèrent les sanitaires derrière. À peine avaient-elles ouvert la porte qu’elles furent saisies par la puanteur. À l’intérieur, il faisait trop sombre pour distinguer quoi que ce soit.
« Je ne vais pas aux toilettes ici », dit-elle.
Afficher en entier« Est-ce que ça va durer encore longtemps ? demanda Louise, sa poupée préférée serrée contre elle.
– T’as qu’à lire, la somma son grand frère, l’air crâneur. Là-haut, il est écrit que notre vol a du retard.
– Mais je ne sais pas lire, tu sais bien.
– Sale bébé ! se moqua Paul.
– Toi-même !
– Bébé, bébé ! »
Louise se mit à pleurnicher. « Maman !
– Ça suffit maintenant, ordonna François Bollard à ses enfants. Paul, arrête d’embêter ta sœur.
– Nous ne serons à Paris que vers minuit, soupira son épouse, Marie. Elle avait l’air fatiguée.
– Un vendredi soir, fit Bollard. Ce n’est pas la première fois. »
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