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" Bon sang ! Je ne supporte plus le poids de ce contrat entre nous. Je voudrais qu’elle soit ici, avec moi, librement, ne pas avoir à me demander si elle y serait sans ce foutu papier. J’aimerais qu’elle m’accorde sa confiance. Pleine et entière, sans aucune restriction. J’observe son visage dans l’espoir de trouver dans son regard l’ombre d’une réponse. Je suis incapable de la quitter des yeux, les siens sont fermés, sa respiration encore irrégulière. Je craque complètement pour elle. "
Afficher en entierJe remonte le drap du mieux que je peux pour ne pas m'emmêler les pieds dedans tout en surveillant l'autre enfoiré du coin de l’œil.
- Mais bien sûr ! Qu'est-ce qu'il fout là, alors ?! Hein ?! Dis-moi ce qu'il fout ici, si ce n'est pas pour que tu me partages avec lui ?!
- JAMAIS !
Sa voix a claqué comme un coup de feu. Il ne bouge plus. Il est fou de rage. Moi aussi.
- Jamais, je ne te partagerai avec Luke ou avec Aïdan.
Ni avec aucun homme. Jamais, un homme ne posera ses mains sur toi, à part moi.
Son corps est tendu comme un arc. Il bouillonne de désir et de colère ... Putain, il est magnifique...
-ça n'arrivera jamais ! Même si tu en avais envie, jamais je ne tolérerai qu'un autre que moi te touche ...
Afficher en entier" - Je vais rêver de toi...
Un soupir lui échappe. Il me caresse la joue, frotte son nez contre le mien. Mes mains sur son coeur en ressentent les battements. Forts. Rapides.
- J'espère bien, déclare-t-il avant de m'embrasser avec douceur, puis il ajoute: toute la différence... c'est que toi, tu es déjà dans tous mes rêves. "
Afficher en entierPendant qu'il rejoint Luke, je ne peux m'empêcher de l'admirer.
- Au fait, Luke. Il faut reconnaître que tu as un cul d'enfer, toi aussi !
- Barbie ! Je t'interdis de regarder son cul, me lance Geoffrey tandis que Luke pousse un juron.
- Dans ce cas-là, dis-lui de ne plus se trimbaler presque à poil devant moi, riposté-je en pouffant.
Afficher en entierIl me reste juste cinq ans... et je suis déjà à l'agonie. Condamnée à cinq ans, alors que la seule sentence que je désire, c'est la perpétuité avec lui.
Afficher en entierLa serviette n'est plus qu'un amas de petits morceaux éparpillés sur la table. Déchiquetés. Il n'en reste plus rien... tout comme notre amitié.
Je me lève, attrape mon sac et mon téléphone.
— Devine quoi, Diane ?! C'est toi, maintenant, qui n'es plus digne de figurer dans mon carnet d'adresses. Et tu pourras dire aux autres que c'est pareil, dis-je. Et juste avant de partir, j'ajoute avec un sourire : Je te laisse l'addition... en souvenir du bon vieux temps, hein ?!
Afficher en entier— Ne vous inquiétez pas, Christian, dis-je en tentant de positionner PussyCat sur mon épaule et de tenir la pancarte. Je vais m'en sortir...
— Je n'ai pas de doute à ce sujet, lance-t-il en m'aidant malgré tout, et me désignant la pancarte. Simplement, je ne voudrais pas que vous soyez importunée.
Je relis le message inscrit en lettres roses sur fond blanc :
BARBIE & PUSSYCAT
RECHERCHENT DÉSESPÉRÉMENT UN
CONNARD ARROGANT DE PREMIÈRE !
— Oui, vous avez peut-être raison, Christian, acquiescé-je avec un grand sourire. Qui sait combien de connards arrogants de première on peut trouver ici ?!
Afficher en entier- Ma puce, tu comptes nous rejoindre ? Ou le cul d'enfer de Luke te paralyse et t'en empêche ?
D'accord, il gagne... j'avoue que j'avais occulté cette entrée en matière.
- Fais gaffe, riposte Luke pendant qu'Aïdan éclate de rire et me demande si cette vision ne m'a pas plutôt filé des cauchemars.
Afficher en entierIl pousse un juron. Sa respiration se fait toujours plus forte, plus saccadée. Il marmonne quelque chose d’incompréhensible. Il m’éloigne juste assez pour créer un léger espace entre nous, et contemple à nouveau mon visage, intensément. Le simple fait de le regarder, de lire son désir sur ses traits me coupe le souffle.
— J’en ai tellement envie que je crois que je suis sur le point d’exploser, murmure-t-il. Mais pas comme ça, je veux avoir des heures à t’offrir, pas ici, pas à la va-vite, pas à…
J’ai l’impression soudain de me retrouver sous une douche glacée !
— Mais c’est quoi ce bordel ! rugit-il.
Je suis si surprise qu’il me faut un moment avant de prendre conscience qu’une pluie me tombe, réellement, sur la tête. En quelques secondes, nous sommes tous les deux trempés. Lancaster m’attrape par la main et m’entraîne à sa suite. Le visage soudain sévère et grave.
— Tu vas faire tout ce que je te dis, déclare-t-il fermement. Il doit y avoir le feu dans le bâtiment…
— Le feu quelque part… ?! Oui, ça, il n’y a pas de doute… murmuré-je avec un petit rire, avant de prendre subitement conscience du danger.
Il sourit tendrement.
— Mumm… oui, répond-il en posant un baiser sur mon nez. Je pourrais faire un tas de plaisanteries à ce propos, mais ce n’est pas le moment. Ne t’inquiète pas, je connais l’immeuble comme ma poche et nous allons sortir d’ici très vite.
Il ramasse mon sac et son téléphone, qui n’arrête pas de sonner mais qu’il range dans sa poche. Puis nous courons jusqu’à la porte. La pluie glaciale tombe toujours du plafond. Il tourne la clé.
— Reste bien derrière moi, Barbie.
Il ouvre la porte et nous sortons dans le couloir. Sec.
Afficher en entierJe désire de tout mon être faire de cet instant avec lui mon présent, mon avenir, mon éternité...
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