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Extrait ajouté par x-Key 2011-03-11T18:16:21+01:00

Enfin de compte, quel est le sens d'une science capable d'envoyer un homme sur la lune, mais incapable de mettre un morceau de pain sur la table de chaque être humain ?

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Extrait ajouté par x-Key 2011-03-11T18:16:21+01:00

On ne trouve pas la vérité, mon garçon. C'est elle qui nous trouve.

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Extrait ajouté par oscarafano 2012-03-13T11:11:51+01:00

Pendant des années j’ai fui, sans savoir ce que je fuyais. J’ai cru que si je courais plus loin que l’horizon, les ombres du passé s’écarteraient de ma route. J’ai cru que si je mettais assez de distance, les voix dans ma tête se tairaient pour toujours.

La vie accorde à chacun de nous quelques rares moments de bonheur total. Ce sont parfois des jours, parfois des semaines. Parfois même des années. Tout dépend de la chance. Leur souvenir nous accompagne à jamais et se transforme en une contrée de la mémoire où nous tentons de retourner le reste de notre existence sans jamais y parvenir.

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Extrait ajouté par x-Key 2011-03-11T18:16:21+01:00

Parfois, les choses les plus réelles ne se passent qu'en imagination.

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Extrait ajouté par x-Key 2011-03-11T18:16:21+01:00

Les défaites silencieuses sont plus faciles à accepter.

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Extrait ajouté par Bit-Lit-Fantasy 2012-08-15T20:11:10+02:00

On ne peut rien comprendre à la vie tant qu'on n'a rien compris à la mort.

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Extrait ajouté par Jenna95 2013-07-30T19:56:43+02:00

- Voilà un bon métier, dis-je : conducteur de funiculaires. Les ascenseurs du ciel.

Marina me regarda, sceptique.

- J’ai dit une bêtise ? lui demandai-je.

- Non. Mais si c’est là toute ton ambition…

- Je ne sais pas quelle est mon ambition. Tout le monde ne voit pas les choses aussi clairement que toi Marina Blau, prix Nobel de Littérature et conservateur en chef des chemises de nuit de la famille royale.

Je lus une telle sévérité sur le visage de Marina que je regrettai aussitôt ma réponse.

- Quand on ne sait pas où on va, on n’arrive nulle part, dit-elle froidement.

Je lui montrai mon billet :

- Mais moi, je sais où je vais.

Elle détourna les yeux. Nous montâmes en silence pendant quelques minutes. La silhouette de mon collège émergeait au loin.

- Architecte. Murmurai-je.

- Quoi ?

- Je veux être architecte. C’est ça mon ambition. Je ne l’avais encore dit à personne.

Du coup, elle sourit. Le funiculaire arrivait en haut de la montagne et cliquetait comme une vieille machine à laver.

- J’ai toujours rêvé d’avoir ma cathédrale personnelle, dit Marina. Tu as des suggestions ?

- Gothique. Donne-moi le temps et je te la construirai.

Le soleil frappa son visage et ses yeux brillèrent, rivés sur moi :

- Tu me le promets ? demanda-t-elle en tendant sa paume ouverte.

Je serrai sa main avec force.

- Je te le promets.

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Extrait ajouté par x-Key 2011-03-11T18:16:21+01:00

Cette nuit-là, Mikhaïl m'a raconté qu'il croyait que la vie accorde à chacun de nous quelques rares moments de bonheur total. Ce sont parfois des jours, parfois des semaines. Parfois même des années. Tout dépend de la chance. Leur souvenir nous accompagne à jamais et se transforme en une contrée de la mémoire où nous tentons de retourner le reste de notre existence sans jamais y parvenir. Pour moi, ces moments resteront toujours au coeur de cette première nuit où nous nous sommes promenés dans la ville.

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Extrait ajouté par aless11 2012-01-27T17:43:01+01:00

Nous ne nous souvenons que de ce qui n'est jamais arrivé, m'a dit un jour Marina.Il aura fallu que s'écoule une éternité pour que je finisse par comprendre le sens de ces mots.Mais mieux vaut commencer par le début, qui, dans cette histoire, se trouve être la fin.

En mai 1980, j'ai disparu du monde pendant une semaine. Sept jours et sept nuits durant, nul n'a su où j'étais. Amis, camarades, professeurs et même la police se sont lancés à la recherche de ce fugitif que déjà certains croyaient mort ou devenu soudain amnésique et perdu dans des rues mal famées.

Une semaine plus tard, un policier en civil a cru me reconnaitre :la description du garçon disparu concordait. Le suspect errait dans la gare de France, comme une âme en peine dans un cathédrale de fer et de brume.L'agent s'est approché de moi avec précautions dignes d'un roman de la Série noire. Il m'a demandé si je m'appelais bien Oscar Drai et si j'etais le garçon disparu de son internat sans laisser de traces. J'ai acquiscé sans desserrer les dents. Je me souviens du reflet de la gare dans ses verres de lunettes.

Nous nous sommes assis sur un banc du quai. Le policier a allumé une cigarette. Il l'a laissée se consumer sans la porter à ses lévres. Il m'a dit qu'il y avait un tas de gens qui m'attendaient pour me poser des questions auxquelles je devais me préparer, afin de leur donner de bonnes réponses.J'ai acquiescé de nouveau. Il m'a regardé dans les yeux, en m'étudiant. " Parfois, a-t-il dit, raconter la verité n'est pas une bonne idée,Oscar."Il m'a tendu quelques piéces et m'a demandé de téléphoner au directeur de l'internat. Il a attendu que j'aie terminé, puis m'a donné de l'argent pour un taxi et souhaité bonne chance. Je lui ai demandé comment il savait que je n'allais pas disparaître de nouveau. Il m'a observé longuement. " Seuls disparaissent ceux qui ont un endroit où aller", s'est-il borné à répondre. Il m'a accompagné dans la rue, où il m'a dit adieu sans me questionner davantage. Je l'ai vu s'éloigner dans le Paseo Colon. La fumée de sa cigarette le suivait comme un chien fidéle.

Ce jour-là, le fantome de Gaudi sculptait dans le ciel de Barcelone des nuages impossibles sur un azure qui blessait les yeux. J'ai pris un taxi pour l'internat où je supposais que m'attendait le peloton d'exécution.

Quatre semaines durant, professeurs et psychologues scolaires m'ont bombardé de questions pour que je leur révéle mon secret. J'ai menti et répondu à chacun ce qu'il voulait entendre ou ce qu'il pouvait accepter. Le temps passant, tous ont fini par faire semblant d'avoir oublié l'épisode. J'ai suivi leur exemple. Je n'ai jamais dit à personne la vérite sur ce qui s'est passé.

Je ne savais alors que, tôt ou tard, l'océan du temps nous rend les souvenirs que nous y avons enfouis. Quinze années aprés, la mémoire de ce jour m'est revenue. J'ai revu ce garçon errant dans la brume de la gare de France, et le nom de Marina s'est enflammé de nouveau comme une blessure toute fraiche.

Nous avons tous un secret enfermé à double tour dans le tréfonds de notre âme. Voici le mien.

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Extrait ajouté par x-Key 2011-03-11T18:16:21+01:00

On ne peut rien comprendre à la vie tant qu'on n'a rien compris à la mort.

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