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"Il aurait quand même pu me demander mon avis avant d'annoncer à Gianni et à Anna que j'allais l'épouser!" s'indigna Maggie en manquant de s'étouffer avec sa gorgée de thé.

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— Je t’ai cédé parce que tu m’as surprise en plein sommeil, lança-t-elle d’un ton crispé.

— Tu me déçois, Maggie, riposta-t-il sèchement. Pour oser prétendre que tu étais endormie au moment où nous nous sommes embrassés, il faut que tu aies un sacré toupet.

— Je n’étais pas endormie à proprement parler. J’étais dans un état second, à mi-chemin entre le rêve et la réalité, et quand je suis sortie de ma torpeur, il était déjà trop tard. Tu me caressais avec une telle habileté que je n’ai pas eu la force de te résister.

— Dois-je en déduire que tu me rends responsable de tout ce qui s’est passé cette nuit ?

— Oui. Le seul de nous deux qui soit à blâmer, c’est toi. Tu m’as sauté dessus comme un sauvage et, avant que je n’aie pu trouver un moyen de t’échapper, tu m’as volé ce que je t’aurais refusé en d’autres circonstances.

— Pourquoi m’as-tu réclamé un baiser ?

— Parce que je pensais que tu étais Tom Prince.

— Mais je le suis !

— Pas vraiment. Tu es le fils du roi Vincente Scorsolini d’Isole dei Re et cela, je l’ignorais.

— Si tu l’avais su, qu’aurais-tu fait ?

— Je t’aurais interdit de me toucher.

— Allons donc ! Tu étais tellement impatiente de m’appartenir que tu n’aurais pas eu le courage de me repousser.

— Crois ce que tu veux, je m’en moque. Les play-boys dans ton genre ne m’intéressent pas et peu m’importe l’opinion qu’ils ont de moi.

— Je ne suis pas un play-boy, protesta Tomasso. Et, à moins que tu ne veuilles te retrouver au chômage dès demain matin, je te conseille de mesurer tes paroles.

— C’est une menace ou un simple avertissement ? demanda Maggie en relevant le menton d’un air de défi.

— Les deux. Encore une insulte et je me verrai obligé de te licencier.

— Tu n’auras pas besoin de me chasser comme une malpropre, car je te donne ma démission.

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La nuque calée contre le dossier du canapé, elle regarda s’animer l’écran plasma suspendu, tel une toile de maître, à l’une des cloisons de son living-room. A la vue du célèbre acteur des années 50 qui paradait devant ses yeux, elle sentit le rythme de son cœur s’accélérer.

Avec son front altier, ses pommettes hautes et son sourire ensorcelant, le héros du film ressemblait trait pour trait à Tom Prince, le seul homme que Maggie eût jamais aimé. Séduisant, généreux, spirituel, celui-ci avait été son meilleur ami durant de longs mois et le serait probablement resté jusqu’à la fin de ses jours s’il n’était pas tombé amoureux d’une ravissante créature, possessive et ombrageuse.

Depuis qu’elle habitait à la villa Scorsolini, Maggie repensait souvent aux soirées inoubliables qu’elle avait jadis passées à Boston, et des rêves torrides hantaient chaque nuit son sommeil. Des rêves de draps froissés et de baisers voluptueux entremêlés de caresses satinées dont elle émergeait au petit matin, les épaules secouées de frissons et la tête embrumée.

Après avoir essayé en vain de refouler la vague de nostalgie qui l’envahissait et de s’intéresser au vieux western que diffusait l’une des chaînes de télévision, elle se pelotonna sur le canapé et, les paupières mi-closes, laissa les souvenirs affluer…

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Tomasso prit congé de sa belle-sœur, puis glissa son téléphone dans la poche de sa veste. Enfin, il s’octroya un sourire. En tant que P.-D.G. des mines de diamants et des joailleries de l’archipel d’Isole dei Re, il avait l’habitude d’élaborer des plans avec le machiavélisme d’un fin stratège et atteignait toujours les objectifs ambitieux qu’il se fixait.

Pourtant, lorsqu’il avait décidé d’engager Maggie Thomson, il avait eu peur qu’un imprévu de dernière minute ne vînt contrecarrer ses projets.

Avant d’inciter les employeurs de la jeune femme à la licencier, il avait demandé à une agence spécialisée de mener sur elle une enquête de moralité et avait lu d’une seule traite le long rapport dactylographié que les détectives privés lui avaient adressé au bout de trois semaines d’investigations. A en croire les différents témoins qu’ils avaient interrogés, Maggie était la plus affectueuse et la plus compétente des nounous. Les parents qui avaient eu recours à ses services s’étaient félicités d’avoir retenu sa candidature et ne lui avaient trouvé que des qualités.

— Si j’avais eu un minimum de bon sens il y a six ans, c’est elle que j’aurais épousée et personne d’autre, murmura Tomasso en s’approchant de la haute fenêtre qui éclairait sa chambre d’hôtel et en collant son front à la vitre.

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