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Extrait ajouté par theo-kosma 2016-06-04T10:19:31+02:00

— Benny ! Je t’en prie, viens nous voir ! Lançai-je entre deux souffles.

La porte était restée ouverte. Le vieil homme était-il en colère, tétanisé, ou bien trop ivre ? Sans lui, ce moment ne serait pas réussi et mon cadeau n’en serait qu’une moitié. Heureusement, je m’en faisais pour rien. Quelques instants plus tard, j’eus la joie d’entendre de lourds pas franchir à leur tour ces escaliers qui nous séparaient. Benny entra, ne sachant trop que faire, mais sans déplaisir face à cette belle vue, sans surprise non plus, ma respiration haletante lui ayant déjà sans doute fait deviner, d’en bas, que ma promesse d’être à eux serait tenue jusqu’au bout de la nuit.

Il s’assit près de nous, l’œil toujours plus attendri qu’excité, bien que son excitation commençait enfin à se voir. Quant À Jarod, il était tant accaparé par mes formes que je ne sais même pas s’il s’était aperçu de la présence de son ami. Ses mains écartèrent mes cuisses, sorte de signal somme toute attentionné pour me prévenir que son infiltration était imminente. Son majeur plongea, et ressortit tout humide. Oui, Jarod avait eu l’élégance de relever la température avant de s’aventurer, renonçant ainsi au désir sauvage de jouer à la brute et de me faire mal… mon scénario, tout doucement, était en train de s’inverser. Et mon corps me disait que ce changement de cap lui plaisait bien. Un nouveau temps passa pendant lequel Jarod me dévora l’oreille. C’était vraiment bon, mais j’eus l’impression qu’il hésitait encore à mener le jeu jusqu’au bout et avait besoin d’encouragement. Mon bassin descendit alors à hauteur du sien, et j’écartai encore plus les jambes qu’il ne me l’avait fait faire.

Le phallus, parfaitement prêt, se glissa en moi, il entra d’un seul coup et entièrement, au point que les poils de son pubis durent s’écraser contre l’intérieur de mes cuisses. Je poussai un long souffle, et Jarod se mit à bouger les reins, d’avant en arrière, de toute la longueur dont il était capable. Une longueur qui m’explorait en fait assez loin, et dont chaque arrivée titillait des points de mon intérieur que j’aimais beaucoup sentir ainsi honorés. Du reste, bien des garçons se contentaient de mouvements secs et rapides, presque comme s’ils souhaitaient se masturber dans une cavité, sans songer qu’une fille aimait bien qu’on aille la chercher un peu plus loin qu’au rivage. Oui, Jarod se montrait différent. La façon dont il me pénétrait était surprenante, vraiment. On aurait dit qu’il avait couché tous les autres soirs de l’année tant il s’y prenait avec assurance. Comme quoi, le sexe est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Les fois où il a eu des copines, le garçon a sans doute été un fort bon amant.

Jarod ne cachait pas son plaisir, pas plus que je ne cachais le mien, et nos souffles et gémissements s’accordaient joliment. Je n’en oubliais pas Benny, que mes sourires et coups d'oeil ne cessaient d’inviter à se rapprocher. Il ne semblait pas décidé, comme s’il craignait que sa présence ne vienne gâcher nos ébats. De la main, je finis par lui faire signe de venir, tout en accompagnant mon invitation d’une voix saccadée par les vas-et-vient de Jarod.

— Benny… viens, approche-toi ! Ne reste pas là, je t’en prie, je voudrais que tu sois avec nous.

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Extrait ajouté par theo-kosma 2016-06-04T10:18:29+02:00

À sa mine, je vis qu’il comprenait désormais ce qu’il n’avait osé vraiment croire jusqu’à présent. Afin que sa certitude soit encore plus absolue, j’ajoutai : « Je te l’ai dis. Cette nuit, c’est votre nuit. Je suis là pour vous, entièrement, et autant que vous le voudrez… Allez, enlève-moi. Tu vois bien qu’on meurt d’impatience tous les deux. La pièce est derrière la porte blanche ».

Cette fois, ce fut lui qui me prit la main. Il m’entraîna jusque devant la porte, et s’arrêta un instant. Je considérai Benny : « Benny, tu viens avec nous ? ».

Benny, qui était à l’aise jusqu’alors, sembla gêné. Il s’efforça de cacher son malaise et me sourit, répondant simplement « J’ai un verre à finir… ».

L’instant d’après, je fus soulevée par Jarod qui m’enleva comme je le lui avais demandé, me portant comme une princesse. Je ris, surprise et ravie, et ma main tourna la poignée de la porte. Le prince gravit l’escalier avec sa belle sans le moindre souci, comme s’il ne portait pas plus qu’un petit sac de plumes. Ma chambre se trouvait jusqu’à côté de la dernière marche… et pour la première fois, Jarod entra dans cette pièce qu’il avait sans doute si souvent rêvé de visiter étant enfant. Le lieu avait été spécialement décoré pour l'occasion. Pour lui, j’avais fouillé à la cave et retrouvé toutes les affaires qu’il restait de mon enfance. Peluches, posters… tout n’y était pas, mais une bonne partie. J’avais comparé avec des photos de l’époque pour tout bien remettre à sa place. Cette nuit serait un véritable voyage dans le temps !

C’était comme si la gamine d'il y à quelques années était de retour, faisant sa représentation, lui la regardant depuis la rue... et qu'une fée, par un coup de baguette magique, avait fait disparaître papa-maman et l’aurait fait apparaître, lui, à mes côtés. J'étais ensorcelée par la fée qui m'avait jeté un sort, me rendant totalement soumise à ce drôle de prince. En réalité, je n’avais nul besoin d’être ensorcelée, à présent, pour avoir envie de lui et être prête à assouvir toutes ses volontés, les siennes autant que celles de Benny.

Je fut déposée de tout mon long sur le lit. Jarod jeta un coup d’œil dans la chambre, prenant conscience qu’il s’apprêtait à réaliser sans doute son grand fantasme de prime jeunesse. Je lui parlai à voix basse, sur le ton de la confidence :

— J’adorais quand tu m'espionnais, de la rue. Tu te souviens de cette petite fille que tu aimais voir se déshabiller ? Eh bien, tu l’as devant toi.

— À cet âge, la nuit j’ai souvent fait des rêves dans lesquels je montais te faire des choses, tu sais.

— Je crois que j’aurais adoré que tu me les fasses. Eh bien, rattrapons le temps perdu. Montre-moi tout ce que tu aimerais lui faire, à cette vilaine petite fille.

Jarod ne tint plus. Passant du mode prince au mode fauve, il me captura de ses mains et se mit à peloter mon corps, tandis que sa bouche puissante forçait ma tête à se renverser en arrière, dévorant de baisers mon cou et mes oreilles. Mes fesses furent de nouveau caressées, cette fois avec bien plus de force, et mes seins furent comme pétris tant il avait soif de moi. De ses doigts, il souleva ma robe et se rendit directement à ma culotte, où l’endroit opportun fut immédiatement trouvé. Sa main entière débuta une série de frottement sous mon mont de Vénus, appuyant fort, frottant avec fougue, faisant grimper nos désirs.

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Extrait ajouté par theo-kosma 2016-06-04T10:18:10+02:00

Le soir vint, et mes deux tourtereaux furent à l'heure. Je ne m'étais pas encore changée, préférant garder cela pour l'étape suivante. Ils furent accueillis comme des rois. J'avais dressé une belle table, et chacun fut installé dans un fauteuil confortable et moelleux. Les quittant un instant pour préparer les victuailles, je les rejoignis ensuite au salon, les mains presque tremblantes. Entre elles je tenais un plateau sur lequel j’avais posé champagne, amuses-gueules et charcuterie.

— Mais c’est un vrai festin que tu nous amènes-là ma p’tite Agathe ! Me dit joyeusement Benny.

— Attendez de voir la suite ! Ce n’est que le début.

— Beau cadeau en tout cas, que tu nous fais-là.

— C’est pas ça mon cadeau.

Sur cette petite touche mystérieuse, la soirée commença et on se détendit. En « mode soirée » je suis une vraie petite hôtesse. Souriante, serviable, accessible, surtout quand c’est moi qui organise. Je branchai plusieurs lampes de couleurs, allumai une dizaine de bougies, mis de la musique. Le cadeau ? Il n’était pas encore empaqueté, ça viendrait un peu plus tard. Père et mère ne rentreraient que demain soir, rien ne pressait… vraiment rien. D’ailleurs, mon excitation s’était calmée. Jusque-là elle n’avait été que mentale : aucun signe physique. Je ne m’en faisais pas pour ça.

J’amenai la suite. Saumon, caviar, pain. Puis des chocolats, une liqueur de quinze ans d’âge, des bouchées de traiteur de luxe. Au départ, Jarod et Benny n’étaient pas très à l’aise, remerciant sans arrêt et goûtant les mets du bout des lèvres, sans vraiment oser. C’est pour cela qu’on avait débuté par le champagne : rien de mieux que l’alcool pour se désinhiber. C’est pour cela aussi qu’en trinquant avec eux, je leur avais expliqué les règles :

— Écoutez-moi. Ce soir, c’est votre soirée à vous deux. Moi, je suis votre servante. Vous me demandez tout ce que vous voulez, point, et pas de discussion, sinon c'est pas drôle. Le seul ordre auquel vous devez obéir est celui de m’en donner. Je veux que tout se passe bien pour vous et que ce soit le Noël le plus parfait possible. Il ne faut surtout pas que vous n’osiez pas demander. Demandez tout ce que vous voulez, je vous l’accorde. D’accord ?

Ils promirent et l’on trinqua. Les verres s’additionnaient autant que les types de spiritueux goûtés. Tenant moins l’alcool qu’eux, je me limitais à une timide gorgée lorsqu’eux en buvaient deux ou trois bien franches. Pourtant, leur ivresse restait légère et raisonnée. Ils riaient, me racontaient leurs petits souvenirs de rue, et moi mes petites histoires de sorties, de lycée, de parents. Ne voulant pas les choquer ni passer pour une catin (ce que j’étais pourtant) je censurais tout souvenir sexuel, m’apercevant ainsi qu’en dehors des souvenirs sexuels ma petite vie était bien peu excitante.

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