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Son bassin roule contre le mien, nos hanches se touchent, nos ventres sont pressés l'un contre l'autre. J'ouvre instinctivement mes cuisses pour l'accueillir. Son érection toujours puissante trouve facilement son chemin en moi. Je suis toute trempée de mon orgasme. Malgré tout, dès qu'il me pénètre, je me sens repartir et grimper vers le plaisir, plus haut, devinant que la jouissance sera encore plus forte, mais différente. Nos bouches se dévorent et nos sexes entament une danse faite de roulements et d'avancées. J'aime quand son corps sur moi a des mouvements de vague. Une vague de plus en plus ample sans qu'il s'écarte de moi, son sexe au chaud bougeant presque sur place.
Afficher en entierJ'aime quand je le sens m'envelopper de la sorte, son corps peser sur moi et tous ses muscles jouer sous mes mains. Je parcours son dos jusqu'à ses fesses fermes. J'aime tout de cet homme et, chaque fois que je le touche, je m'émerveille de ce qui m'est offert.
Afficher en entier_ Tu n'as pas joui, lui chuchoté-je entre deux baisers.
_ Non, répond-il, le souffle court. Je voulais te donner du plaisir... fort... puis te faire l'amour... encore, ajoute-t-il en me débarrassant de ma robe plissée autour de ma taille.
Afficher en entierJ’ai comme un vide en moi que je ne sais comment remplir. Tout d’un coup, je découvre que je ne connais pas vraiment mes parents, et ça me blesse malgré moi. Je sais qu’ils m’aiment, je n’en doute pas une seule seconde, et je devine aussi qu’ils ont dû souffrir de la mort de leur enfant, qu’ils ont tu et caché cette souffrance.
Je me reprends pour ne pas choquer Dayton.
– Excuse-moi Dayton, dis-je. Je me sens trahie, oui, trahie. L’ombre de mon frère a dû planer sur moi toutes ces années, et je la sens vraiment aujourd’hui. Je n’arrive pas à compatir. J’avais tellement confiance en mes parents. Et là, ça me tombe dessus. Ils m’ont caché quelque chose d’important concernant notre vie. Pas un mot, rien, pour me préparer à ce qui me tombe dessus. J’aimerais qu’ils comprennent que ça me fait du mal, à moi aussi.
Il a une expression gênée. Je vois qu’il hésite à parler.
– C’est terrible, Anna, mais ça n’est certainement pas insurmontable, dit-il. Il y a sûrement une explication à tout ça. Saskia a appelé tes parents, et ils sautent dans le premier avion pour New York.
Je secoue la tête en plissant les yeux pour retenir les larmes qui se forment sous mes paupières.
– Je ne crois pas que j’ai envie de les voir, parviens-je à murmurer.
Dayton me serre plus fort contre lui.
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