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Olympias leva à nouveau les yeux vers le ciel : " L'oracle de Dodone a marqué ta naissance. Un autre oracle, au milieu d'un désert ardent, marquera pour toi une autre naissance, dans une vie qui ne s'éteindra pas. " Puis elle se tourna brusquement vers on fils et se jeta dans ses bras. " Ne m'oublie pas, mon enfant. Mes pensées voleront vers toi chaque jour et chaque nuit. Mon esprit te servira de bouclier sur le champ dans la pénombre, combattra les influences malignes, chassera la fièvre. Je t'aime, Alexandre, plus que tout au monde."
Chapitre 48
Afficher en entierLe jeune prince se demandait quelles pensées se pressaient sous ce large front, dans ce crâne puissant, posé sur ce corps frêle et chétif. Quelle raison l'avait amené, après une vie de recherches sur l'esprit de l'homme, à vivre dans la nudité et la pauvreté le long de la rue, objet des rires et de la compassion des passants ? (...)
" Salut à toi, Diogène. Tu as devant toi Alexandre de Macédoine. Demande-moi ce que tu désires et je serai heureux de te l'offrir."
Le vieil homme ouvrit sa bouche édentée ; " N'importe quoi ? interrogea-t-i d'une petite voix stridente, les paupières toujours baissées.
-N'importe-qui, répéta Alexandre
-Alors écarte-toi un peu de mon soleil."
Chapitre 27
Afficher en entierOlympias avait des yeux immenses, aussi profonds que les lacs de ses montagnes natales, et son regard reflétaient le violent contraste des passions qui agitaient son âme.
Chapitre 26
Afficher en entierDes draps noirs pendaient aux portes des maisons et des villages, car la mort avait frappé de nombreuses familles dans leurs liens les plus chers.
Chapitre 26
Afficher en entier-Ce sont les poètes qui créent les héros, Alexandre, répondit Callisthène, et non le contraire. Et les poètes ne naissent que lorsque la mer, le ciel et la terre sont en paix les uns avec les autres.
Chapitre 24
Afficher en entier...) Alexandre demeura quelques jours à Miéza afin de se reposer et de méditer, prenant ses repas en compagnie de Callisthène, un jeune homme d'une grande culture, qui possédait une profonde connaissance de la situation politique des Etats grecs.
Passionné par l'histoire, il s'était procuré non seulement les grands ouvrages classiques d'Hécatée de Milet, d'Hérodote et de Thhucydide, mais aussi ceux de s historiens occidentaux, tels que le Syracusain Philistos, qui relatait l'histoire des cités grecques de Sicile et d'Italie, un pays où émergeaient de nouvelles puissances, comme la ville de Rome, fondée par le héros troyen Enée et visitée par Héraclès au cours du voyage qui l'avait ramené de la lointaine Ibérie.
Chapitre 21
Afficher en entierC'était un de ces moments où il libérait son esprit, volait comme un oiseau, galopait comme un cheval. alors, sa nature ambigüe et mystérieuse de centaure, tour à tour violente et sensible, ténébreuse et solaire, semblait s'exprimer en un mouvement harmonieux, en une sorte de dans initiatique, sous l'oeil resplendissant du soleil, ou dans l'ombre soudaine d'un nuage.
Chapitre 18
Afficher en entier-Ta langue est plus coupante qu'une épée.
-C'est parce que je n'ai pas d'épée justement.
Chapitre 17
Afficher en entierAlexandre, Alexandre, tu vois la gloire, mais la guerre est surtout faite d'horreur. La guerre, c'est du sang, de la sueur et des excréments. c'est de la poussière et de la boue; c'est la soif et la faim, un froid et une chaleur insupportables. Laisse-moi affronter tout cela pour toi, tant que je pourrai le faire.
Chapitre 16
Afficher en entierIl est une règle immuable : lorsqu'une puissance se fait dominante, toutes les autres se coalisent contre elle.
Chapitre 16
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