Extraits

Bien qu'elle fût enjouée et d'excellente humeur, elle avait besoin de reprendre des forces. Sa volonté était intacte, seule l'énergie lui manquait.

Ce soir-là, Aliénor dîna en compagnie de Guillaume à l'hôtellerie. Ils évoquèrent leurs souvenirs communs. Afin de lui complaire, il endossa le personnage du jeune chevalier, laissant de côté le comte enrichi par le mariage et croulant sous les responsabilités. Elle lui fit du charme et redevint, pour un instant, la jeune femme séduisante et exubérante qui lui avait offert, jadis à Poitiers, chevaux et armure, et qui l'avait élevé au premier plan au sein de la maisonnée.

Elle lui demanda de chater pour elle, comme il en avait fait autrefois l'habitude, et il y consentit de bonne grâce. Dressé de toute sa hauteur, poitrine gonflée, il lui rappela le rouge gorge entrevu précédemment sur son muret. Sa voix était plus puissante et plus chaude que dans sa jeunesse, mais elle avait conservé la pureté de son timbre, auquel Aliénor était attachée. Elle ne l'en estimait que davantage de chanter si bien, surtout lorsqu'il improvisait des rajouts aux couplets, changeait le texte ici et là, le tout selon son inspiration.

Bien qu'elle fût enjouée et d'excellente humeur, elle avait besoin de reprendre des forces. Sa volonté était intacte, seule l'énergie lui manquait.

Ce soir-là, Aliénor dîna en compagnie de Guillaume à l'hôtellerie. Ils évoquèrent leurs souvenirs communs. Afin de lui complaire, il endossa le personnage du jeune chevalier, laissant de côté le comte enrichi par le mariage et croulant sous les responsabilités. Elle lui fit du charme et redevint, pour un instant, la jeune femme séduisante et exubérante qui lui avait offert, jadis à Poitiers, chevaux et armure, et qui l'avait élevé au premier plan au sein de la maisonnée.

Elle lui demanda de chater pour elle, comme il en avait fait autrefois l'habitude, et il y consentit de bonne grâce. Dressé de toute sa hauteur, poitrine gonflée, il lui rappela le rouge gorge entrevu précédemment sur son muret. Sa voix était plus puissante et plus chaude que dans sa jeunesse, mais elle avait conservé la pureté de son timbre, auquel Aliénor était attachée. Elle ne l'en estimait que davantage de chanter si bien, surtout lorsqu'il improvisait des rajouts aux couplets, changeait le texte ici et là, le tout selon son inspiration.

Richard ne tenait pratiquement plus en elle. Il avait des élancements dans les muscles, et l'intérieur de ses caisses était à vif. Son père avait imposé une allure intensive et déplaçait son armée de mercenaires presque aussi rapidement qu'un cavalier seul. A mi-chemin, ils avaient été rejoints par le baron Guillaume des Roches, qui leur avait promis de les aider à capturer Arthur, à condition d'avoir son mot à dire au sujet du traitement qu'il convenait de lui réserver une fois qu'il serait jeté en prison. Jean s'était empressé d'accepter, car l'adjonction des effectifs du baron gonflait ses rangs et lui assurait la victoire.

Bien qu'elle fût enjouée et d'excellente humeur, elle avait besoin de reprendre des forces. Sa volonté était intacte, seule l'énergie lui manquait.

Ce soir-là, Aliénor dîna en compagnie de Guillaume à l'hôtellerie. Ils évoquèrent leurs souvenirs communs. Afin de lui complaire, il endossa le personnage du jeune chevalier, laissant de côté le comte enrichi par le mariage et croulant sous les responsabilités. Elle lui fit du charme et redevint, pour un instant, la jeune femme séduisante et exubérante qui lui avait offert, jadis à Poitiers, chevaux et armure, et qui l'avait élevé au premier plan au sein de la maisonnée.

Elle lui demanda de chater pour elle, comme il en avait fait autrefois l'habitude, et il y consentit de bonne grâce. Dressé de toute sa hauteur, poitrine gonflée, il lui rappela le rouge gorge entrevu précédemment sur son muret. Sa voix était plus puissante et plus chaude que dans sa jeunesse, mais elle avait conservé la pureté de son timbre, auquel Aliénor était attachée. Elle ne l'en estimait que davantage de chanter si bien, surtout lorsqu'il improvisait des rajouts aux couplets, changeait le texte ici et là, le tout selon son inspiration.

Aliénor profitait de la fraîcheur de la tombée de la nuit sur les remparts du château de Marlborough. Elle était venue y goûter quelques instants de répit à l'écart des réjouissances qui battaient leur plein dans la grande salle.