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Je ris. Sa sollicitude me touchait, ou pas.

— Bon, puisqu’on est coincés ici pour un moment, je vais aller faire des courses. Le don du sang affame et ce qu’il y a dans sa cuisine est infâme.

— Quel poète ! me moquai-je.

— Oui, à mes heures perdues.

— Merci, Chris, lui lançai-je sincèrement. Pour tout.

— À quoi serviraient les potes si ce n’était pas pour aider une guerrière surnaturelle à requinquer une momie vampiro-démoniaque ?

— Vu sous cet angle… Dans ce cas, je prépare les poches de ce pas.

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Je crus que ma mâchoire allait se décrocher.

— Tu cites Harry Potter ? m’étonnai-je.

— Je les ai trouvés dans tes cartons avec ton journal. Je m’ennuyais, je les ai lus. Tout n’y est pas dénué de sens.

Décidément, la notion d’espace personnel lui était vraiment étrangère.

— C’était donc ça que tu as planqué quand je suis arrivée.

— Effectivement. Je pense qu’après les avoir écrits, l’auteur a dû être bannie de son coven.

Mes yeux s’arrondirent comme des soucoupes.

— Es-tu train d’insinuer que J.K Rowling est une sorcière ?

Il haussa les sourcils.

— Évidemment, où crois-tu qu’elle a puisé l’inspiration ?

J’étais sans voix.

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— En gros, tu me demandes de laisser libre cours à mes instincts.

— Exactement.

— Je suis comme Spider-Man. Une mutation génétique m’a donné des pouvoirs, mais aussi la faculté naturelle de les utiliser. Mais pour les découvrir, je dois m’entraîner.

Milàn me fixait les sourcils froncés.

— Qui est Spider-Man ?

Bien, bien, bien… Note pour moi-même, arrêter les références culturelles. Je me fatiguais pour rien.

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Merde, je m’étais tiré une balle dans le pied. À aucun moment je n’avais eu l’intention de lui avouer que le suicide m’avait semblé être une option acceptable. Aujourd’hui que Milàn se tenait devant moi, vivant, je culpabilisais de l’avoir envisagé. Il avait donné sa vie pour la mienne, et cette solution était un affront à son sacrifice.

— Me recueillir à ta mémoire dans un lieu qui t’était cher ? tentai-je.

Ses traits se durcirent. Il avait compris.

— Tu es une mauvaise menteuse en plus d’un piètre pyrode. Viens ici, m’ordonna-t-il.

Je me rembrunis.

— Oh, un ordre. Je pense que tu te sens beaucoup mieux, raillai-je. Mais tu exagères, comme toujours. Je ne suis pas si nulle que ça.

— McKanaghan, ramène tes fesses, insista-t-il. Tout de suite.

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Son air revanchard s’adoucit, un éclat argenté brilla dans le vert de ses yeux.

— Tu m’aimes ? s’étonna-t-il.

— Évidemment, quelle question. Depuis que tu m’as fait monter de force sur ta moto et broyé la nuque avec ton casque, répondis-je. Comme si tu l’ignorais.

Il sourit.

— Je me souviens. J’hésitais encore entre te tuer ou t’embrasser.

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Je m’attendais à ce que Milàn soit juste derrière moi, mais je le vis faire face à mon arbre de Noël. Les bras croisés sur le torse, il l’observait. Il tourna son visage vers moi, le doigt pointé vers le sapin.

 — Quoi ? dis-je en réponse à sa question silencieuse.

Il ouvrit la bouche puis la referma aussitôt. Il secoua la tête en ricanant, déplia les bras et me rejoignit.

— Mais quoi ? répétai-je, un peu vexée de sa réaction.

— Tu m’étonneras toujours. Un sapin de Noël. Chez nous.

— Cette période est censée apporter du bonheur aux gens. C’est un moment de partage, de retrouvailles, où l’on passe du temps avec ceux que l’on aime. Joie, félicité, gros cadeaux et bonne bouffe. J’estime que toi et moi, on mérite bien un peu d’esprit de Noël. Alors, ouais, sérieusement. Un sapin, chez nous.

— Sais-tu que Noël et la soi-disant naissance de Jésus, le vingt-cinq décembre, sont un canular ? Quand les premiers chrétiens ont imposé leur religion monothéiste, ils ont calqué leurs fêtes sur les principales célébrations païennes. Ils pensaient que ce serait mieux accepté par les populations. Avant, ce jour était dédié au culte de Mithra et tombait durant le solstice d’hiver. Même ton arbre est emprunté aux anciennes croyances. Ce pseudo-prophète, lui, serait né au printemps, donc rien à voir. Manipulations mentales et calendaires, voilà ce que c’est. Il paraîtrait que le mot Noël signifierait « nouveau soleil » et que…

Arborant une grimace outrée, la mâchoire pendante, je le fusillai du regard. Lui me fixait tranquillement, d’un air neutre.

— Ferme-la, lui ordonnai-je sans le laisser terminer sa phrase. Je ne le crois pas, tu ne peux pas juste dire « merci » et profiter de l’instant. Pourquoi tu te sens obligé de me pourrir avec ta science ? Je m’en fous, moi, que ce soient des mensonges ! C’est beau, c’est une période festive, joyeuse et paix sur la Terre. Alors sois heureux et ferme-la. Un point c’est tout.

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Il souriait de toutes ses dents et semblait être fier de lui.  Sans me lâcher des yeux, il but une gorgée du liquide et grimaça.

— Mmh, c’est chaud.

— Tu devrais attendre avant d’avaler un truc normal.

— Peut-être, oui. Mais voir ta tête de gosse à qui l’on vient d’arracher son jouet valait bien un petit bobo, se moqua-t-il en me rendant ma tasse.

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Je devais me secouer et me bouger le cul. Reprendre du poil de la bête et rugir comme un tigre. Je me sentais plus comme un chaton perdu que comme un félin carnivore, mais peu importait. Je le devais.

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Christopher reporta son attention sur moi et ses yeux s’arrondirent.

— Tu comptes faire quoi, exactement ? me demanda-t-il avec inquiétude.

Je lui montrai les poches vides ainsi que le biberon présent sur la table de nuit.

— Toi, tu me remplis ces petites choses et moi, une fois que j’aurai transvasé ton sang dans cette autre petite chose, je vais alimenter ma momie vampire, expliquai-je armée de mon plus beau sourire.

— T’en as pas marre de te servir de moi comme d’une fontaine ? Je ne suis pas qu’un sac d’hémoglobine sur pattes, je suis un être vivant doté de sentiments qui déteste les aiguilles ! se lamenta mon ami.

— Envoie une plainte au syndicat. Allez, assis ! On n’a pas de temps à perdre.

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