Denise Bonal

J'ai beaucoup aimer jouer ce livre, c'était génial ;D

De petites histoires vraiment drôles pour la plupart. Quelques passages touchants. Une petite préférence pour "les petits truands".

Notre pièce de fin d'année,pour nous qui sommes en option théâtre. Nous avons fait deux représentations, et le public était plutôt counquit.

J'ai vraiment bien aimé travaillé cette oeuvre, avec ces instants de vie dans un lieu commun à tous.

Intimité dans le public.

Nous avons longuement étudié le livre en entier, choisi minusieusement les pièces, s'appropprié petit à petit les personnages pour rendre, sur scène, un moment de vie singulier.

Pour ma part, je me suis incarnée en une nettoyeuse, en un petit truand, en une fille d'un groupe ennuyant et en un autre personnage de passage, un intercalaire posé par là. Et j'ai vraiment aimé l'idée de cette variété sans contrainte, de ce choix des possibles, et de déclarer haut et fort des choses douces, stupides, intelligentes, informatives, autoritaires...

C'est à ça que sert le théâtre.

Rideau maintenant.

Un lieu public, des milliers de destins qui s'y croisent. Choisir une gare comme "personnage central" est un pari fou, mais gagnant. Et monter cette pièce en intégralité doit être un calvaire...

J'ai grandement apprécié l'alternance de tous ces personnages, certains passant pour une unique apparition et d'autres revenant plusieurs fois, qui créé un côté très "fouilli". Comme la vie. Et ça parle de cela : la vie, la mort, l'amour (et le désamour), les rêves... Deux adolescentes qui fuient leur famille pour vivre un amour interdit côtoient les agents d'entretien au regard cynique, la grand-mère qui se perd dans son passé, la famille qui se déchire sur le départ des vacances, la rêveuse qui se rend dans un pays imaginaire, une âme en peine pleurant sa meilleure amie, un chômeur à la recherche de son identité, deux voyous pas doués qui préparent un mauvais coup, un enfant qui part en centre de soins loin de sa mère...

Tant d'individualités, certaines drôles et d'autres tristes, qui forment une cohérence : la vie