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Une jolie histoire, qui se laisse lire avec aisance et plaisir.

Une lecture très agréable qui nous transporte en Italie. Je recommande à tous les amoureux des petites romances classiques !

Lucy Honeychurch et sa cousine, Charlotte Bartlett, visitent l'Italie. Logées dans une pension de famille, les deux jeunes filles sont déçues de constater, lorsqu'elles arrivent sur place, que la propriétaire des lieux ne leur a pas donné de chambres avec vue sur l'Arno. Au lieu de cela, les deux pensionnaires se retrouvent dans des chambres qui donnent sur l'arrière du bâtiment et sur une petite cour assez sinistre.

Elles évoquent cette mésaventure entre elles lors du dîner et quelle n'est pas leur surprise d'être abordées par un autre pensionnaire. Mr Emerson et son fils ont justement des chambres qui donnent sur le fleuve et se propose d'échanger avec les deux jeunes femmes.

Etant atteinte de monomanie "Forsterienne", c'est déjà ma troisième incursion dans l'oeuvre d'Edward Morgan Forster et, une fois de plus, ce roman fut une excellente lecture.

J'ai particulièrement apprécié les personnages de cette histoire, qui se déroule en deux temps, l'un en Italie, l'autre en Grande-Bretagne.

Le petit groupe de touristes que l'on découvre à Florence, dans la pension où ils logent, sont très intéressants. Ils sont quelque peu divisés en deux groupes : les sympathiques et les antipathiques. Dans le premier groupe, on retrouve les deux Miss Alan, deux soeurs qui ont l'habitude de voyager, en particulier dans des climats chauds (bons pour les rhumatismes de l'une d'entre elles, si je me souviens bien des détails) ; les Emerson, père et fils, athées, travaillistes, et très originaux ; le révérend Beede, ouvert d'esprit et très perspicace quant au caractère des différents membres du petit groupe et enfin Lucy elle-même. Dans le second groupe se retrouvent Charlotte Bartlett, vieille fille et chaperon de Lucy, qui passe son temps à pleurnicher ; et Eleanor Lavish, pseudo-romancière qui raffole des scandales pouvant alimenter ses écrits.

Ce qui est intéressant, dans ce récit, c'est l'évolution de Lucy. Dans la première partie du roman, à Florence, elle semble être assez timide et indécise, quoique bien décidée à profiter de son séjour en Italie. Ainsi, elle a du mal à s'accommoder de la présence de Charlotte et se passerait bien de chaperon. Dans la seconde partie du roman, de retour dans la maison familiale, Lucy est bien plus sûre d'elle, même si certaines péripéties sentimentales font plus d'une fois vaciller les belles certitudes de la jeune fille. En tout cas, Lucy semble très moderne pour son époque et l'influence de son voyage en Italie se fait sentir à plusieurs reprises dans ses réactions à certains événements.

De prime abord, la famille Honeychurch semble également moderne et tolérante. La mère et le frère de Lucy peuvent également être classés dans la catégorie des personnages « sympathiques », même si le dernier chapitre du roman apporte une certaine ombre à ce tableau idyllique… Mais malgré tout, j'ai apprécié la famille Honeychurch.

Enfin, le petit épilogue offert par Forster à ses lecteurs était particulièrement amusant à découvrir.

Un bref roman agréable et rafraîchissant. C'est encore une fois James Ivory qui m'a conduit à me procurer ce bouquin (et la majorité des écrits de Forster, d'ailleurs) que je recommande aussi chaudement que son adaptation cinématographique.

Comme à l'accoutumée, l'intrigue quoique banale est fluide et savamment installée, servie par une écriture profonde et toujours aussi plaisante. Mais surtout, Forster nous livre une réflexion toujours juste et édifiante sur le poids des conventions, le sacrifice de la jeunesse et de ses petits plaisirs, les mariages par intérêt, le rôle et la place de la femme, les (bonnes ?) moeurs et le formatage de l'éducation... un régal.

J'aime cet auteur. Je l'aime et je ne cesserai de citer son nom dans mes recommandations.

Je suis dans une période où j'ai envie de lire des romans à la Jane Austen. En faisant des recherches sur internet, je suis tombée sur ce roman dont je n'avais jamais entendu parler, pas même du film, Chambre avec vue, qui est pourtant assez connu d'après ce que j'ai pu voir.

Bien que ce roman ait été écrit en 1908 soit cent ans après ceux de Jane Austen, on retrouve une ambiance et des thèmes similaires et c'est ça qui m'a beaucoup plu.

Le poids des conventions, le qu'en-dira-t-on qui à cette époque sont très importants mais aussi la place de la femme, ce qu'elle a le droit de penser et de faire, de qui elle peut on non tomber amoureuse.

On se rend compte ici du fait que l'éducation que reçoit les jeunes filles, les formatent, pour respecter des mœurs bourgeoises qui sont un peu dépassées et souvent ridicules, ce que l'auteur s'amuse à mettre en scène.

Le seul défaut de ce roman est peut-être la traduction un peu vieillotte qui rend parfois les phrases un peu compliquées à suivre.

Je n'ai maintenant qu'une hâte, c'est de voir le film de James Ivory qui date un peu, 1985, mais qui a l'air très sympa avec Helena Bonham Carter et Maggie Smith.

J'ai du le lire en Anglais pour mes études, & bien que l'histoire soit intéressante, la langue fut parfois un réelle obstacle à ma lecture.

J'ai apprécié ce livre surtout pour son optimisme.

J'ai beaucoup aimé, c'était frais et drôle ! Les personnages sont profonds. Certaines situations et certains personnages sont un peu caricaturaux parfois, mais cela n'enlève rien au roman.

J'ai aussi vu le film, qui est assez fidèle au livre. Helena Bonham Carter joue dedans, si ça peut pousser certains à le regarder puis à lire le livre !

Je pense lire d'autres livres de cet auteur !

http://redbluemoon.unblog.fr/2014/06/16/a-room-with-a-view-de-e-m-forster/

j aime bien le film qui a ete tiré de ce livre "chambre avec vue" de james ivory, j ai tres envie de lire le livre mais il semble difficile à trouver