Christophe Carlier

Une histoire de meurtre et d'amour dans un hôtel parisien...Un roman très bien construit, plein de fantaisie.

J'ai beaucoup apprécié ce lire qui se lit très très vite et duquel je n'ai pu me décrocher. Les personnages sont intrigants et l'histoire l'est aussi...

Un très bon roman selon moi, plein de suspens, d'originalité et de fantaisie!

Je n'ai trouvé aucun intéret à ce petit roman. Très vite lu, pourtant dans un cadre sympathique (un hotel de luxe), un résumé prometteur, une couverture assez sympa... Bide total. Je me suis terriblement ennuyée, je n'ai pas trouvé d'interet aux personnages, n'ai pas été emballée par l'intrigue et je pense être complètement passée à coté du dénouement. Lecture échec.

Franchement...c'est quoi ce titre?! (C'est ce que j'ai pensé quand j'ai vu la reliure!)

Très intrigué (trouvé au troc livre...lu aussitôt!^^) ce roman m'a surprise...Plusieurs personnages, plusieurs points de vue, plusieurs versions d'un même événement...et un sacré rebondissement concernant la "mort" de la victime!^^ Nous avons donc Stephan : réceptionniste de nuit, Elena italienne mariée, Craig conférencier américain, Amélie femme de chambre...tous se trouvent dans un hôtel parisien pour différentes raisons...et sont témoins ou responsable...du meurtre qui y a eu lieu! Les tournures de phrase de l'auteur sont agréables (je comprend pourquoi il a eu un Prix) et pour un français...il n'est pas du tout chauvin (au contraire le "français type" et l'organisation française...en prennent un sacré coup dans l'aile...vu les commentaire sarcastiques!^^) Le dernier point de vue (personnage qui n'était pas à Paris...) nous donne l'explication sur la psychologie de Craig...et c'est original!

Ah et pourquoi la pomme verte? C'est une référence au tableau de Magritte= "un assassin peut être aussi discret que l'homme au chapeau melon, au visage à jamais dissimulé derrière une pomme verte"(c'est écrit sur la 4ème de couverture)!

Très étrange et déroutant roman. Ni vraiment pièce de théâtre, ni vraiment polar, ni vraiment roman de littérature générale, ni vraiment marivaudage, ce livre est tout ça à la fois, avec des personnages qui ne se dévoilent véritablement qu'au lecteur. Un roman plein de cynisme sur l'âme humaine, sur l'amour, sur la fidélité et même sur la mort. Une farce sombre sur l'anonymat de notre société.

Tous deux sont agrégés de Lettres classiques, tous deux ont une passion commune, comprendre et expliquer les mythes et les mythologies.

Christophe Carlier et Nathalie Griton-Rotterdam offrent aux lecteurs une étude détaillée et enrichissante sur le thème du mythe.

On y apprend que le mythe est un récit qui s'inscrit dans un déroulement chronologique, qu'il a une racine religieuse car il "met en scène des êtres qui possèdent une aura sacrée", qu'il explique le monde et se différencie de la légende et du conte.

On y apprend également d'où viennent les mythes, quelle est l'époque de leur apparition, pourquoi ils existent.

D'autres chapitres sont développés qui nous parlent de "Mythe et Création" (Utilisations et dérivations, Variations littéraires), "Mythe et réalité" (Histoire, psychanalyse et ethnologie), et des mythes dans la société moderne (mythes anciens, mythologies modernes et comment comprendre les mythes).

Les tableaux explicatifs sont mis en valeur, ainsi que des extraits de textes.

C'est un beau travail d'écriture, un concentré de culture et de savoir.

Une lecture très agréable, grâce à un style d'écriture admirablement maîtrisé, tout en finesse et au ton ironique exquis. C'est l'histoire d'une petite ville, sur une petite île, dont la tranquillité se voit soudain troublée par les méfaits d'un Corbeau, qui envoie des cartes anonymes pleines de sous-entendus à ses voisins.

On est plongés tout de suite parmi les habitants de cette île, l'auteur nous fait passer de l'un à l'autre, dans une succession de petits paragraphes, il nous révèle les petits travers, les petits secrets, en somme il joue lui-même le rôle de Corbeau.

Le déroulement de l'intrigue est parfaitement construit, on voit le mélange de curiosité et de suspicion qui anime les habitants chaque fois qu'une lettre est reçue. La culpabilité, aussi, que provoquent ces quelques mots souvent lancés au hasard. Tout le mal que de simples rumeurs peuvent provoquer. Peu à peu, on sent l'atmosphère s'alourdir dans la petite ville, et on partage le pressentiment des habitants que tout cela va mal tourner.

Au début du roman, on ne fait qu'aller d'un habitant à l'autre, le lecteur a alors l'impression de déambuler dans les rues et de croiser tous ces visages un à un. Il y a quelque chose de très cinématographique dans la manière de raconter de l'auteur, je trouve : on les voit vraiment, ces gens, leurs mines suspicieuses, leurs sourires factices lorsqu'ils se croisent, leurs airs conspirateurs lorsqu'ils échangent des théories aux tables de la Marine... Avec toujours, en toile de fond, la voix off du narrateur qui, lui, sait et voit tout.

A la moitié du roman, l'identité du Corbeau nous est révélée, et l'intrigue se resserre. J'ai trouvé la personnalité du Corbeau assez fascinante. Les cartes commencent comme un simple jeu, sans penser à mal, mais à mesure que le Corbeau se rend compte des réactions suscitées par ses lettres, il commence à se prendre au sérieux, à voir une mission dans l'envoi de ses cartes. le Corbeau se voit finalement comme supérieur à ses voisins, il plane au-dessus d'eux et a le pouvoir de les effrayer, sans même qu'ils sachent qui il est.

La fin est parfaite, plutôt réjouissante à lire malgré une certaine cruauté. Elle montre tout le danger des rumeurs, au fond : vraies ou fausses, qu'elles visent la bonne personne ou pas, les cibles en subissent toujours les conséquences.

En résumé, c'est un très bon roman que je conseille à tous ceux qui aiment les belles plumes. Parce que c'est assurément ce qu'il y a de meilleur dans Ressentiments distingués (j'adore ce titre, au passage). le style de l'auteur, tour à tour incisif et presque poétique, nous garde les yeux rivés aux pages, à les dévorer avec gourmandise.

Un bon policier bien construit qui m'a tenue en haleine jusqu'au bout, avec une fin assez surprenante. Une belle plume descriptive qui m'a fait pressentir, dès les premières lignes, un vrai coup de coeur. Et pourtant, une forme de lassitude s'est installée au fil du roman. Je ne sais comment l'expliquer. Tous les ingrédients étaient pourtant réunis. Au final, une belle lecture mais rien d'inoubliable.

L'ecriture est très belle et vaut à elle seule le détour, on en rencontre pas tous les jours un style aussi fin et maitrisé. L'histoire est amusante aussi, bref, une belle découverte !

Un livre étrange, peut-être l’un des plus étranges parmi tous ceux qui me soient passé devant les yeux.

Au carrefour de genres littéraires très diversifiés, il n’est donc pas qu’un simple roman policier comme on le pourrait croire en lisant le résumé : en fait, ce n’en est pas vraiment un -du moins pas au sens conventionnel du terme- puisque l’identité du coupable est révélée avant la fin. Mais ça n’empêche pas cette dernière d’être surprenante, heureusement pour nous.

Mais ce que je retiens surtout de ce très court roman, c’est la plume de l’auteur. Même si je ne saurais pas dire pourquoi, je l’ai beaucoup appréciée. Elle a quelque chose de particulier, à l’image de tout le bouquin, qui m’a totalement fascinée.

En bref, un livre original par sa forme plus que par l’histoire elle-même -assez oubliable-, et qui est marqué par un style d’écriture des plus agréables.