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Aroa Moreno Duran

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Note moyenne : 6.5/10
Nombre d'évaluations : 4

0 Citations 5 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Aroa Moreno Duran

Sortie France/Français : 2019-08-21

Les derniers commentaires sur ses livres

De l'autre côté, la vie volée

Nous sommes ici avec Katia, fille d’émigrés espagnols et résidant à Berlin pour fuir le régime franquiste, auprès de ses parents et de sa sœur, Martina. Les parents de Katia sont très taiseux sur leur passé mais elle grandit au sein d’une famille aimante. L’histoire va débuter en 1956 et donc, au fil du temps, la famille va voir le Mur de Berlin s’ériger, se retrouvant ainsi bloquée du côté Est. C’est alors que Katia fera la connaissance de Johannes, jeune homme venu de l’Ouest, et pour qui elle décidera de passer de l’autre côté.

C’est tout d’abord le contexte historique qui m’a poussée à vouloir découvrir ce roman. En effet, j’aime beaucoup les récits où la petite histoire se retrouve mêlée à la grande Histoire. C’est un mélange réussi dans ce roman par l’auteure. Au travers de l’histoire de Katia, on va pouvoir assister à la métamorphose d’un pays qui va se morceler peu à peu. Le pan historique est ici maîtrisé à la perfection par l’auteure, bien documenté, et de ce fait, n’en est que mieux rendu au lecteur.

L’histoire de Katia est quant à elle assez simple et banale, finalement. Pourtant, l’auteure a réussi à transmettre à son lecteur beaucoup d’émotions et d’empathie, tant pour Katia que pour le reste de sa famille. Les choix de Katia sont parfois déchirants. Aroa Moreno Duran a su en faire une femme forte, mais fragile à la fois, et qui malgré tout, n’hésitera pas à se battre.

Au travers de ce roman, Aroa Moreno Duran abordera des thématiques importantes, comme par exemple l’importance de savoir d’où nous venons pour mieux savoir où nous allons. Le récit est très court, et c’est peut-être mon seul regret, puisque je n’aurais pas été contre quelques pages de plus de la part de l’auteure pour ainsi ancrer encore plus la profondeur de son récit.

La plume est très particulière et je dois avouer qu’au début, j’ai été quelque peu déroutée. Effectivement, sachez qu’ici, les dialogues sont directement intégrés à la narration. Il n’y a donc aucune indication pour comprendre que quelqu’un parle et j’ai trouvé cela particulier. Et pourtant, grâce à sa qualité de plume, l’auteure a su me convaincre et j’ai finalement réussi à me laisser emporter par les mots qui s’imbriquent à la perfection. Sachez tout de même que le tout est parfois très contemplatif, donc si vous êtes amateurs de l’action, vous risqueriez d’être déçus. C’est le premier roman de cette auteure espagnole, et c’est un essai transformé. Je suivrai de près ses prochaines publications.

Un roman émouvant, où le contexte historique tient une place importante, le tout servi par une plume particulière et des personnages attachants. C’est pour moi une réussite que je vous conseille.

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De l'autre côté, la vie volée

Un livre un peu court, histoire d'amour et familiale ayant pour toile de fond l'Allemagne de la Guerre Froide... Un premier roman prometteur mais manquant de matière (plus d'infos ici : https://pamolico.wordpress.com/2019/08/21/berlin-est-en-quelques-pages-de-lautre-cote-la-vie-volee-aroa-moreno-duran/)

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De l'autre côté, la vie volée

Voilà un exemple typique de roman qui semblait prometteur et qui finalement s’avère décevant…

"De l’autre côté, la vie volée" s’annonçait comme une histoire d’amour et familiale sur fond de guerre froide. En tout cas, c’est l’idée que je m’en étais faite après avoir lu le résumé. Mais de love story il n’y en a pas. L’auteure nous parle de la rencontre entre Katia et Johannes et ensuite tout s’enchaine à une vitesse vertigineuse. Personnellement, j’ai même eu du mal à comprendre comment tout s’était passé, à quel moment ils se sont vraiment mis ensemble, à quel instant elle a décrété qu’elle l’aimait suffisamment pour le suivre à l’Ouest. Au final, quand Katia le rejoint de l’autre côté du mur, on a l’impression (et après tout l’héroïne le dit elle-même) qu’ils se connaissent à peine. Mais du coup, qu’est-ce qui a bien pu se passer dans la tête de Katia pour qu’elle abandonne tout pour un type dont elle ne sait au final pas grand-chose ?

Vraiment je n’ai pas compris la psychologie de cette fille. Katia est un personnage que j’ai détesté du début à la fin…Elle quitte donc sa famille (sans la moindre explication tant qu’à faire) pour suivre un quasi-inconnu, chose qu’elle va ensuite regretter toute sa vie. Et bien entendu c’est principalement Johannes qu’elle rendra responsable de son malheur. C’est trop compliqué d’assumer qu’elle a juste fait tous les mauvais choix. Spoiler(cliquez pour révéler) Quand elle revient auprès de sa mère et sa sœur j’étais dans un tel état de rage…à la place de Martina je lui aurais craché au visage. Je considère Katia comme une femme bête et égoïste incapable de faire autre chose que s’apitoyer sur elle-même. Voilà, c’est dit.

Je n'ai pas non plus adhéré au style. Il n'y a aucune indication pour les dialogues (ils sont intégrés au texte) alors c'est parfois très compliqué de s'y retrouver. Les époques sont parfois mélangées...bref, il m'est arrivée de me perdre un peu.

Enfin deux petites choses en apparence anodines m'ont beaucoup gênée. Un moment, l'auteure parle d'un festival et le place à une certaine époque alors que la note de bas de page précise que l'année n'est pas la bonne. Erreur historique de la part de l'écrivaine ou choix scénaristique ? Dans les deux cas, ça m'a agacée. Et puis un peu plus loin, il est question de l'affaire Dreyfus. Le traducteur utilise le mot "mythe" pour la qualifier. Non, il s'agit d'un fait avéré. Bon ok, je pinaille. Mais au moment de ma lecture, ces petits éléments m'ont perturbée.

Bon, un peu de positif tout de même au milieu de ce déferlement de critiques. J’ai beaucoup aimé le contexte historique. Des histoires se déroulant dans un Berlin déchiré par le mur, je n’en ai pas lu beaucoup. J’étais contente d’en apprendre davantage sur cet épisode honteux de notre Histoire. Même si j’aurais voulu que l’auteure développe davantage. Au final, à la manière dont c’est raconté, je n’ai pas eu le sentiment que la vie était si différente à l’Ouest et l’Est. Bien sûr qu’elle l’était. Mais dans cet ouvrage, ce n’est pas flagrant. Il aurait fallu étoffer davantage je pense. Spoiler(cliquez pour révéler) Il y a tout de même l'épisode de la femme qui se prend une balle dans la jambe après avoir tenté d'échapper au chien pour rappeler la gravité de la situation mais je crois quand même qu'il fallait développer.

J'ai aussi beaucoup aimé la famille de Katia. Ses parents sont attachants et ont également une histoire personnelle émaillée de drames dû au contexte historique. Limite leur passé m'a plus intéressé que le présent de leur fille.

Malgré tout, je ne place pas ce livre en liste « pas apprécié » parce que j’aime quand même bien l’idée de base et jusqu’à la fin j’ai éprouvé une sorte d’additivité. Je voulais connaître le dénouement. Mais vraiment, j’espérais mieux. J’ai le sentiment d’être passée à côté de ce livre…

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Commentaire ajouté par Root 2019-09-28T19:54:50+02:00
De l'autre côté, la vie volée

Berlin, 1961. Katia n’est encore qu’une toute petite fille lorsqu’un mur surmonté de barbelés se dresse au milieu de sa ville. Fille d’un jeune couple communiste qui a fui l’Espagne de Franco, elle ne comprend pas tout, bien sûr, mais sait qu’il y a des interdits, des dangers à les braver, et des sujets qu’on n’aborde pas sous son toit. Jamais. Intelligente et espiègle, Katia grandit sans encombre. Rêveuse, elle se laisse aller à imaginer ce que serait la vie, de l’autre côté.

Elle est presque une femme lorsqu’elle rencontre Johannes. Une rencontre romanesque, aux allures d’amour maudit – Johannes vit en Allemagne de l’Ouest. Il est entreprenant et semble savoir ce qu’il veut : libérer Katia du joug de la RDA, et lui offrir une existence meilleure. Il ne lui faudra pas longtemps pour céder et s’enfuir avec lui sans prévenir qui que ce soit. Mais l’herbe est-elle toujours plus verte ailleurs ? Est-il possible de laisser famille et amis sans se retourner, sans remords ? Effervescente et insouciante, Katia n’a pas réfléchi aux conséquences…

Peut-on ajouter des histoires à l’Histoire ? Oui, on peut tout faire. Mais il n’est pas évident de bien le faire, d’utiliser des faits immuables à des fins fictionnelles en restant crédible. Aroa Moreno Durán, avec ce premier roman, relève le défi haut la main. Je l’ai lu d’une traite.

En s’affranchissant du manichéisme et du jugement, l’auteur propose des personnages ambivalents et intéressants. On s’imagine aisément à la place de l’héroïne, sans savoir quel aurait été notre choix : espérer, se résigner ? Je n’ai pas toujours su dans quelle voie l’encourager mais j’ai été bien incapable de la blâmer, un trouble qui m’a vraiment fait apprécier ce livre. Nulle part, elle ne semble trouver sa place : « fille de », « femme de » ? Le contexte historique et politique, vécu à travers les yeux de Katia, jette une chape de plomb sur le récit. À tout instant, on perçoit la restriction, l’interdit, la peur, on « ressent » Berlin, dans des descriptions percutantes. L’exil, à différents niveaux, est abordé avec beaucoup de tact. La fuite, le déracinement, la famille, la construction de soi, les sujets ont déjà été très exploités, mais ont ici une consistance certaine, portés par une écriture qui se joue des codes – quel plaisir !

De l’autre côté, la vie volée est une bonne surprise de cette rentrée littéraire : court (220 pages) et intense.

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