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John "Tito" Gerassi est un journaliste, auteur et universitaire.
Il est le fils de peintre espagnol Fernando Gerassi (1899-1974) et de Stefania Avdykovych, une ukrainienne, la fille de Klymentyna Avdykovych, la créatrice de la première usine de bonbons à Lviv. En 1924, la famille arrive de Berlin à Paris où ils font la connaissance de Simone de Beauvoir puis de Jean-Paul Sartre. Fuyant l’occupation, Juanito (qui fut appelé John aux États-Unis) et ses parents décident d’émigrer aux États-Unis sous des faux passeports dominicains en 1940, alors que John n’a que neuf ans. Élevé dans le Connecticut puis scolarisé au Lycée Français de New York, le jeune John a tôt fait de se faire remarquer par ses prises de position radicales.
John Gerassi quitte le foyer parental à 16 ans, après avoir passé son bac. Sa culture considérable impressionne d’ailleurs tant le jury de l’université de Columbia, qu’une bourse lui est accordée. Pour son sujet de thèse, l’obsédé de l’existentialisme choisit de travailler sur "L’esthétique de Sartre". Pour avancer ses recherches, il décide d’en parler avec le principal intéressé. A 22 ans, John part donc rencontrer Jean-Paul Sartre.
Immergé dans le cercle de la revue Les Temps modernes, fondée par Sartre, John commence à écrire des articles et des critiques d’art. Il est embauché comme journaliste à Time magazine, qui l’envoie comme correspondant en Amérique latine. Dérogeant à la ligne éditoriale, il est remercié par Time. Le New York Times l’engage à son tour, et John réussit à interviewer Che Guevara.
En 1966, il devient chef de la fondation Bertrand Russell qui met sur pied un tribunal international contre les crimes de guerre au Vietnam.
Après avoir brièvement enseigné à l'Université d'État de San Francisco puis avoir été expulsé de la profession – il restera sur la liste noire jusqu’en 1976 – c’est donc l’exil à Vincennes. Et le début de quatre ans d’entretiens hebdomadaires, de 1970 à 1974, avec Sartre qui lui accorde le droit exclusif de réaliser sa biographie.
Il publie aux États-Unis deux volumes sur la vie de l’intellectuel engagé : "Sartre, Conscience haie de son siècle" (Sartre, hated conscience of his century) en 1989 et un livre d’entretiens, "Entretiens avec Sartre" (Talking with Sartre), en novembre 2009.
John Gerassi fut professeur de sciences politiques au Queens College à l'Université de New York de 1981 jusqu'à son décès en 2012.
Biographie
John "Tito" Gerassi est un journaliste, auteur et universitaire.
Il est le fils de peintre espagnol Fernando Gerassi (1899-1974) et de Stefania Avdykovych, une ukrainienne, la fille de Klymentyna Avdykovych, la créatrice de la première usine de bonbons à Lviv. En 1924, la famille arrive de Berlin à Paris où ils font la connaissance de Simone de Beauvoir puis de Jean-Paul Sartre. Fuyant l’occupation, Juanito (qui fut appelé John aux États-Unis) et ses parents décident d’émigrer aux États-Unis sous des faux passeports dominicains en 1940, alors que John n’a que neuf ans. Élevé dans le Connecticut puis scolarisé au Lycée Français de New York, le jeune John a tôt fait de se faire remarquer par ses prises de position radicales.
John Gerassi quitte le foyer parental à 16 ans, après avoir passé son bac. Sa culture considérable impressionne d’ailleurs tant le jury de l’université de Columbia, qu’une bourse lui est accordée. Pour son sujet de thèse, l’obsédé de l’existentialisme choisit de travailler sur "L’esthétique de Sartre". Pour avancer ses recherches, il décide d’en parler avec le principal intéressé. A 22 ans, John part donc rencontrer Jean-Paul Sartre.
Immergé dans le cercle de la revue Les Temps modernes, fondée par Sartre, John commence à écrire des articles et des critiques d’art. Il est embauché comme journaliste à Time magazine, qui l’envoie comme correspondant en Amérique latine. Dérogeant à la ligne éditoriale, il est remercié par Time. Le New York Times l’engage à son tour, et John réussit à interviewer Che Guevara.
En 1966, il devient chef de la fondation Bertrand Russell qui met sur pied un tribunal international contre les crimes de guerre au Vietnam.
Après avoir brièvement enseigné à l'Université d'État de San Francisco puis avoir été expulsé de la profession – il restera sur la liste noire jusqu’en 1976 – c’est donc l’exil à Vincennes. Et le début de quatre ans d’entretiens hebdomadaires, de 1970 à 1974, avec Sartre qui lui accorde le droit exclusif de réaliser sa biographie.
Il publie aux États-Unis deux volumes sur la vie de l’intellectuel engagé : "Sartre, Conscience haie de son siècle" (Sartre, hated conscience of his century) en 1989 et un livre d’entretiens, "Entretiens avec Sartre" (Talking with Sartre), en novembre 2009.
John Gerassi fut professeur de sciences politiques au Queens College à l'Université de New York de 1981 jusqu'à son décès en 2012.
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