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— Toi, gronda-t-il.
— Quoi, moi ?
Profitant de ce qu’il se replaçait plus haut, Reyna lui empoigna la queue. L’immense vampire ferma les yeux l’espace d’une fraction de seconde. Elle le branla doucement, toute à la sensation divine du venin qui continuait à faire effet sur son organisme, lui procurant le trip le plus puissant de toute une vie.
— Tu as le goût du paradis.
— Mon sang ou ma chatte ? badina-t-elle.Il arqua un sourcil.
— Les deux.
Puis il l’embrassa, inondant les papilles de Reyna de ses propres effluves. La saisit par les poignets, l’obligea à lever les bras au-dessus de la tête et l’empala. Leurs bouches soudées étouffèrent ses gémissements tandis qu’il allait et venait avec un art consommé.
Beckham Anderson lui avait volé son cœur, possédait son corps, et quand ils jouirent, les deux âmes sœurs ne firent plus qu’une.Un chapelet de petits baisers le long de son dos nu.
Reyna gazouilla de bonheur.
— J’aime ça.
— Hmm, murmura Beckham contre sa peau nue en ce lendemain matin. Tu as la chair de poule Un doigt courut d’une vertèbre à l’autre jusqu’à ce qu’elle frémisse sans pouvoir se contrôler.
— J’aimerais qu’on reste au lit toute la journée, soupira-t-elle.
— Dommage que tu doives aller sauver le monde, dit-il en revenant à l’assaut avec sa bouche vorace.
— Un jour de congé, c’est trop demander ? maugréa-t-elle.
— Bien sûr que non. Laisse-moi m’en occuper.
— Oui, mais non, dit-elle en tournant la tête vers lui.
Il souriait comme s’il s’était douté qu’elle ne renoncerait jamais au pouvoir qu’elle avait revendiqué au lendemain du Nouvel An.
— Tu as idée du nombre de gens qui m’ont tenu tête ? demanda Beckham, l’air de rien.
— Et survécu ?Il arqua un sourcil, ce qui la fit glousser.
— Pas des masses, j’imagine.
— Avant Visage, quand nous étions moins… civilisés… très, très peu.
Il avait buté sur le mot « civilisés », visiblement conscient de son caractère inadéquat. Beckham avait été l’un des vampires les plus dangereux au monde. Rusé et implacable. Dingue, mais sous contrôle.
— Tu ne vas pas me faire de mal, répondit-elle.
Il éclata de rire, ce qui lui arrivait rarement.
— Méfie-toi, petite chose.
— Sinon quoi ? dit-elle, provocante, en se retournant pour mieux le dévorer des yeux.
— Sinon je devrai t’attacher à ce lit jusqu’à ce que tu te souviennes qui commande, rétorqua-t-il, un éclat dangereux dans les pupilles.Ce qui ne fit qu’exciter un peu plus sa partenaire.
— Ça a l’air de te plaire que je prenne les choses en main, le mit-elle au défi. Que je me montre aussi forte que toi. Je n’ai rien d’une petite fleur ou d’une poupée en porcelaine.
Il se pourlécha les crocs… puis passa si vite à l’action que Reyna se retrouva plaquée contre le matelas avant d’avoir eu le temps de dire ouf.
— Je ne me sens pas émasculé sous prétexte que tu as pris la tête du mouvement. Cela étant, tu restes fragile et je ferai tout pour te protéger.
— Tant que ça ne m’empêche pas de sauver le monde, ça me va, et en plus, ça m’excite un peu.
— Rien qu’un peu ? dit-il, ses yeux noirs pétillants de malice.
On frappa à la porte. Beckham grogna, la tête nichée au creux du cou de Reyna.
Afficher en entierBeckham.
Il fallait qu’elle reste auprès de lui. Elle lutta contre la poigne de Gabe, mais le boxeur-truand était costaud et têtu. Il refusa de la lâcher pour l’éloigner de plus en plus.
Dans le mouvement, elle perdit un escarpin qui tomba par terre. Comme la pantoufle de vair de Cendrillon. Sauf que, au lieu de se rendre au bal pour y retrouver son prince charmant, le sien était… mort.
Afficher en entierEXTRAIT 1: Mais Reyna n'avait pas le sentiment d'être une pauvre petite.
Elle n'avait rien du petit animal blessé.
Elle était détruite.Anéantie.Oblitérée.
Froide comme un glaçon,au-dedans comme au-dehors.
Elle l'avait abandonné.
Et tout son coeur avec.
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EXTRAIT 2: Secouée par ce spectacle,la jeune femme en était ressortie doublement convaincue que de profonds changements s'imposaient.C'était révoltant qu'un tel endroit puisse exister.Les gens tout en bas de l'échelle étaient les vraies victimes.Et ceux tout en haut... les vrais méchants.
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EXTRAIT 3: -Pleure les morts,pas les vivants,lui glissa-t-il.Ce n'est pas la fin pour lui,mais une nouvelle vie qui commence.
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Afficher en entierCette épreuve, ils l'affronteraient comme tout le reste...
Ensemble.
Afficher en entierEt toujours follement amoureuse. Il n'y avait pas que l'amour qu'elle éprouvait pour Beckham, mais aussi celui qu'il éprouvait pour elle.
Afficher en entierSon Beckham parfait. Immense et ténébreux, avec ses yeux d'ébène menaçants où couvait la passion.
Afficher en entierElle n'avait rien du petit animal blessé.
Elle était détruite. Anéantie. Oblitérée.
Afficher en entier- Pleure les morts, pas les vivants, lui glissa-t-il. Ce n'est pas la fin pour lui, mais une nouvelle vie qui commence.
Afficher en entier- Tu as réellement cru pouvoir m'échapper ? Vas-tu la laisser mourir à ta place ? Supporteras-tu de regarder, pendant qu'on la découpe en morceaux sous tes yeux ?
- Vous n'oseriez pas, répliqua-t-elle.
- Le sol est en verre. Très facile à nettoyer.
Reyna sentit son estomac se retourner.
Afficher en entierElle n'avait rien du petit animal blessé.
Elle était détruite. Anéantie. Oblitérée.
Froide comme un glaçon, au-dedans comme au-dehors.
Elle l'avait abandonné.
Et tout son cœur avec.
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