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Duval Street était encore très animée, à 3 heures du matin. Que penserait le premier gouverneur de Floride de cette rue nommée en son honneur ? Un sourire flotta sur les lèvres de Katie. Au moins, son nom ne risquait pas de tomber dans l’oubli

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Lorsque le bar commença enfin à se vider, vers 3 heures du matin, Katie et Clarinda interprétèrent ensemble une chanson tirée de la comédie musicale Jekyll and Hyde, malgré les protestations de Clarinda. Cette dernière avait pourtant une très jolie voix, juste et bien posée, mais elle manquait cruellement de confiance en elle. Elle acceptait de chanter uniquement quand il n’y avait pas beaucoup de monde, et seulement avec Katie. Le bar fermait ses portes à 4 heures, mais Katie éteignait le karaoké une heure plus tôt pour laisser le temps aux derniers clients de terminer leur verre et régler leur note. Après avoir débranché les amplis et rangé son matériel, elle s’apprêta à rentrer chez elle. Clarinda l’attendait à la porte du bar

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Katie aimait ce cimetière. Il ressemblait tellement à Key West, chargé d’histoire, exubérant, plein de vieilles tombes et de monuments plus récents. Des soldats de la guerre de Sécession étaient enterrés là, un monument funéraire était érigé pour les victimes disparues à bord du Maine et quelques plaques originales apposées sur les tombes retenaient l’attention du visiteur. La préférée de Katie proclamait : « Je t’avais bien dit que j’étais malade ! »

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— Parce que l’amour est le plus beau des sentiments humains. Ce serait un véritable calvaire de devoir y renoncer à jamais.

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Rassure-toi, je lui ai déjà dit que tu ne buvais pas pendant le service, mais il a rétorqué que tous les animateurs de karaoké buvaient un peu pour se mettre dans l’ambiance. Ce à quoi j’ai répondu que tu devais être l’exception qui confirme la règle ! — Merci, Clarinda. Reste sympa avec lui, d’accord ? Pour le reste, je sais très bien me débrouiller seule. — Parce que je suis avec toi, oui ! s’exclama Bartholomé. Je n’hésiterai pas à brandir mon épée si l’un de ces malotrus te manque de respect, Katie ! Katie le foudroya du regard. — Bon, bon, d’accord, je ne peux plus manier l’épée dans mon état… mais je pourrai toujours lui faire un croche-patte, assura fièrement Bartholomé. Je suis passé maître dans l’art du croche-patte, ceci dit en toute modestie, bien sûr

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Katie jeta un coup d’œil en direction du petit groupe debout derrière le bar. Elle fronça les sourcils. Le visage de son admirateur ne lui était pas inconnu, mais elle ne parvint pas à mettre un nom dessus. — Je n’ai pas soif. Remercie-le de ma part. J’étais juste en train d’entonner la chanson qui passe, c’est tout. Dis-moi, Clarinda, tu connais ce type ? Clarinda se retourna et signifia le refus de Katie d’un petit geste de la main. L’homme haussa les épaules. Agé d’une trentaine d’années, il avait d’épais cheveux châtain clair et une barbe soigneusement taillée. Ce n’était pas quelqu’un qu’elle croisait tous les jours, mais son visage lui semblait étrangement familier

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Une femme en blanc marchait sur le trottoir. Vêtue d’une longue robe de style victorien, elle tordait un mouchoir entre ses doigts. Une expression de profonde tristesse voilait son visage. En proie à une bouffée de compassion, Katie se mordit la lèvre. C’était une véritable plaie, cette faculté qu’elle avait de voir les fantômes de personnes défuntes : elle ne pouvait les prendre tous en affection — il y en avait beaucoup trop à Key West, de toute façon. A en juger par sa tenue vestimentaire, cette femme était morte il y a bien longtemps ; il lui restait simplement à trouver une forme de paix intérieure pour pouvoir avancer

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Et puis l’eau lui avait tellement manqué ! Sa nouvelle demeure, une petite maison de l’époque victorienne qui faisait partie des trois mille logements construits à l’époque dans le quartier, était située dans Elisabeth Street, en plein cœur de la vieille ville tant appréciée des touristes. Mais Katie avait la chance de compter parmi ses amis le propriétaire d’un hôtel, le Salvage Inn, idéalement situé sur le golfe, le long d’une jolie plage artificielle. Elle allait au lycée avec Jonas Weston, qui était devenu depuis le petit ami de Clarinda. Katie était la bienvenue au Salvage Inn. Elle s’y rendait aussi souvent que possible

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Le O’Hara’s, le bar de son oncle Jamie où elle tenait le karaoké ingénieusement rebaptisé le Katie-oké, se trouvait à l’extrémité sud de Duval, tandis que les endroits les plus fréquentés essaimaient à l’autre bout de la rue. Mais Katie et ses talents d’animatrice attiraient de nombreux habitants de la ville. C’est là que venaient répéter la plupart des chanteurs et des musiciens à l’approche des festivals qui se succédaient sur l’île : le Fantasy Fest, Pirates au Paradis, les festivals de l’artisanat et de la musique, les Journées Hemingway et bien d’autres manifestations. Katie tenait le karaoké quatre soirs par semaine. En-dehors de ces plages établies, elle s’occupait souvent de la sono et préparait la scène pour les artistes qui se produisaient régulièrement chez O’Hara’s. Il lui arrivait aussi de prendre le micro pour chanter quelques standards le lundi et le mardi soir

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 C’est ça, et quand l’animatrice du karaoké est censée prendre le micro pour mettre un peu d’ambiance, ce n’est pas seulement le bar qui se videra d’un coup, mais la rue tout entière ! Non… à terme, je compte bien faire fortune en dessinant des caricatures sur Mallory Square, mais en attendant, je continuerai de t’aider à abreuver les ivrognes pour qu’ils continuent à nous laisser des pourboires généreux. Après tout, c’est dans notre intérêt à toutes les deux

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