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On emploie souvent l’expression «tomber amoureux». Quand je l’entends, cela me fait penser à la façon dont on s’y prend pour chasser dans la jungle: on creuse un trou sur le chemin qu’emprunte l’animal pour se rendre à son point d’eau et on le recouvre de branches et de feuilles. Alors, la pauvre bête arrive, inconsciente du danger, puis, tout à coup, elle tombe dans le piège!

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Telle est notre expérience du sentiment amoureux: nous avan-

çons dans la vie, vaquant à nos tâches habituelles, quand, tout à coup, en regardant de l’autre côté de la pièce ou du couloir, nous le (la) voyons! Et vlan, nous «tombons amoureux»!

Nous ne pouvons rien y faire. C’est quelque chose que nous ne maîtrisons pas. Sachant que nous sommes faits l’un pour l’autre, faits pour nous unir, nous nous disons que le plus tôt sera le mieux. Nous en parlons à nos amis, et comme ils voient les choses de la même manière, ils se disent eux aussi que, si nous sommes vraiment amoureux, il est temps que nous nous mariions.

Malheureusement, souvent, nous oublions de réfléchir à nos convictions sur le plan spirituel, à nos intérêts sur le plan intellectuel et culturel et à nos affinités sur le plan relationnel. Et nous ne nous rendons pas compte que, dans ces domaines, nous sommes complètement différents. Les valeurs auxquelles nous sommes attachés et les buts que nous poursuivons sont tout à fait contraires, mais… nous sommes amoureux. Ce qui est malheureux, avec cette conception de l’amour, c’est qu’une année après le mariage, le couple se retrouve dans le bureau d’un conseiller conjugal pour dire:

«Nous ne nous aimons plus.» L’un comme l’autre sont prêts

à se séparer: «S’il n’y a plus d’amour, vous ne vous attendez quand même pas à ce que nous restions ensemble!?»

Le «picotement du coup de foudre»

Le genre d’amour dont nous venons de parler correspond pour moi plutôt au «picotement du coup de foudre»: on ressent de fortes émotions, on éprouve une sensation de chaleur, de fourmillement, une admiration enthousiaste en pensant à une personne du sexe opposé. Ce sont ces «picotements»

qui, par exemple, nous motivent à aller manger un hamburger avec elle. Parfois, ils disparaissent lors du premier rendez-vous: nous découvrons quelque chose sur l’autre qui nous refroidit brusquement. Lorsqu’il (elle) nous invite à nouveau à manger quelque part, nous n’avons pas faim. D’autres fois, c’est le contraire: plus nous sommes avec lui (elle), plus le sentiment s’intensifie. Nous commen-

çons à penser à lui (elle) jour et nuit; cela devient obsédant.

C’est la personne la plus intéressante et la plus formidable que nous ayons jamais rencontrée! Nous désirons être en sa compagnie aussi souvent que possible. Nous rêvons de partager le reste de notre vie avec elle et de la rendre heureuse.

Attention, ne me comprenez pas mal: ces sentiments ont leur importance; ils sont bien réels, et je suis pour qu’ils durent. Cependant, ils ne constituent pas le fondement d’un mariage satisfaisant. Je ne dis pas qu’il faille se marier sans les éprouver. Ces émotions fortes, cette frénésie, ces palpitations, ce sentiment d’acceptation si agréable, cette sensation d’excitation au contact de l’autre, tout cela représente la

«cerise sur le gâteau». Mais une cerise ne fait pas le gâteau.

Les nombreuses autres questions abordées dans ce livre sont essentielles et il est indispensable d’y réfléchir sérieusement avant de prendre le chemin du mariage.

Le fait d’être amoureux est une expérience profondément

émotionnelle; c’est un sentiment qui a quelque chose d’accaparant.

Cependant, les émotions changent et les passions retombent. Selon des études, la durée de vie moyenne de cette sorte d’«obsession amoureuse» est de deux ans.1

Pour certains, elle peut se prolonger un peu; pour d’autres, elle peut être plus courte. Mais la moyenne est de deux ans, après quoi l’euphorie disparaît et les aspects de la vie dont nous ne tenions pas compte commencent à prendre de l’importance.

Nos différences deviennent plus évidentes et nous finissons souvent par nous disputer avec la personne que nous trouvions si parfaite auparavant. Alors, nous constatons par nousmêmes que le fait d’être amoureux n’est pas une base suffisante pour construire un mariage heureux.

Si vous fréquentez et envisagez le mariage, je vous encourage

à lire l’appendice qui se trouve en fin d’ouvrage («Conseils pour la période des fréquentations»). Je crois que les fréquentations doivent avant tout vous permettre d’apprendre à vous connaître et de réfléchir à ce qui doit constituer le fondement de votre union tant sur le plan spirituel, qu’intellectuel, émotionnel, social et physique. Alors, seulement, vous pourrez prendre une décision sage et vous engager ensemble dans le mariage… ou pas. Les questions posées dans l’appendice vous aideront à réfléchir ensemble à ces sujets.

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Cela aurait dû être évident, mais à ce moment-là, je ne l’ai pas compris. Je n’avais jamais lu d’ouvrages sur le mariage, et j’étais donc bien loin de la réalité. Je savais juste que j’éprouvais des sentiments pour Karolyn et que ceux-ci ne ressemblaient en rien à ce que j’avais pu ressentir pour d’autres filles.

Lorsque nous nous embrassions, j’avais l’impression de m’envoler, et quand je la revoyais après une absence prolongée, j’en avais des frissons. Tout me plaisait chez elle: je la trouvais jolie, j’aimais sa manière de s’habiller, sa façon de parler, de marcher, et j’étais surtout fasciné par ses yeux bruns. Je m’entendais même bien avec sa mère; je me suis d’ailleurs porté volontaire pour repeindre sa maison. J’étais prêt à tout pour faire savoir à cette fille combien je l’aimais. Je ne pouvais pas imaginer une jeune femme plus merveilleuse. Et je pense qu’elle avait les mêmes sentiments à mon égard.

Forts de ces bonnes dispositions, nous avions la ferme intention de nous rendre mutuellement heureux pour la vie.

Cependant, nous avons vite déchanté: après six mois de mariage, les sentiments si romantiques qui nous transportaient dans un état d’euphorie s’étaient évanouis. Ils avaient laissé la place à la douleur, la colère, la déception et l’amertume.

Ni elle ni moi n’avions prévu ce scénario lorsque nous

étions «fous amoureux». Nous pensions alors que nos bonnes impressions et nos sentiments réciproques nous accompagneraient tout le long du chemin.

Depuis que je conseille des couples qui désirent se marier, je me suis rendu compte que la plupart ont la même compré- hension, très limitée, de ce que signifie «être amoureux». Lors du premier entretien, je leur demande souvent: «Pourquoi voulez-vous vous marier?» Et ils me répondent presque tous la même chose: «Parce que nous nous aimons.» Ensuite, je pose une question «piège»: «Que voulez-vous dire par là?»

Bien sûr, cela les surprend. Généralement, ils m’expliquent alors qu’ils éprouvent des sentiments très forts l’un pour l’autre, qui durent depuis un certain temps et qui, quelque part, sont différents de ceux qu’ils ont pu ressentir auparavant pour d’autres personnes qu’ils ont fréquentées. Et souvent, ils se regardent, regardent le plafond, rient bêtement, puis l’un des deux finit par dire: «Eh bien, hmmh… oh, vous savez.»

Aujourd’hui, avec le recul et l’expérience, je pense effectivement que je sais. Mais je doute qu’eux sachent réellement.

Je crains qu’ils aient la même perception de l’amour que

Karolyn et moi avions lorsque nous nous sommes mariés.

Et je sais maintenant que le fait d’être amoureux ne suffit pas pour construire un mariage heureux.

Il y a quelque temps, un jeune homme m’a téléphoné pour savoir si je pourrais célébrer son mariage. Lorsque je lui ai demandé de me préciser la date, il m’a répondu que le grand jour aurait lieu… à peine une semaine plus tard! Je lui ai expliqué que, généralement, j’avais entre six et huit entretiens avec les jeunes couples candidats au mariage. Ce qu’il m’a dit alors est assez classique: «En fait, pour être honnête avec vous, je ne crois pas que nous ayons besoin d’entretiens.

Nous nous aimons vraiment et je ne pense pas que nous rencontrerons des problèmes.» J’ai souri, puis pleuré

intérieurement: ce jeune homme était lui aussi victime de l’«illusion amoureuse».

On emploie souvent l’expression «tomber amoureux». Quand je l’entends, cela me fait penser à la façon dont on s’y prend pour chasser dans la jungle: on creuse un trou sur le chemin qu’emprunte l’animal pour se rendre à son point d’eau et on le recouvre de branches et de feuilles. Alors, la pauvre bête arrive, inconsciente du danger, puis, tout à coup, elle tombe dans le piège!

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