Extraits

- J'ai l'impression que j'ai été trop obnubilé par toi pour laisser la place à ce genre de réfléxion.

Malgrè mes efforts pour maintenir une distance, je me sentis fondre. L'homme de mes rêves me disait que mon existence l'empêchait de réfléchir. Comment pouvais-je lui en vouloir ? D'autant plus que, dans le fond, je ressentais la même chose.

J'etais la, etendue dans les bras de Michael, en paix et heureuse.

- L'ignorance est la seule chose qui t'ait protégée jusqu'à maintenant.

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De près, il était plus mignon que dans mon souvenir, même s'il était plus frappant que mignon, en réalité. Mais ses yeux vert pâle m'émouvaient, me faisaient l'effet que mes propres yeux doivent faire aux autres, pensai-je soudain. C'était la première fois que je voyais ça chez quelqu'un d'autre que moi.

son visage parfait n'avait plus rien de la sculture d'un ange. c'était plutot celle d'un démon, et je compris aussitot que je regardais le visage du mal absolu. j'ouvris la bouche de terreur.

puis je tombai

- Parce qu'il fut une époque où les humains nous traitaient de vampires, ta mère et moi.

D'un air ironique il ajouta :

-Ellspeth, je crois que tu as decouvert ça pendant tes petites recherches aujourd'hui.

Lorsqu'apparaitra la congregation des justes,

Que les pecheurs seront juges pour leurs peches,

Qu'ils seront chasses de la surface de la terre;

Et quand l'Elu apparaitra aux yeux des justes,

Que son labeur eblouira le Seigneur des Esprits

Et que la lumiere apparaitra aux justes

Et aux elus qui parcourent la terre

Dans ces temps, ceux qui possedent

La terre perdront leur puissance ;

Et ils ne pourront plus cacher le visage du saint,

Car le Seigneur aura fait apparaitre la lumiere

Sur la surface du saint, u juste et de l'elu.

Alors, les rois et les puissants periront

Et leur sort sera entre les mains du saint et du juste

Et oncques ne pourra rechercher

Le pardon du Seigneur des Esprits

Car la vie aura atteint sa fin

-Ellie, je te promets que je ne te trahirai jamais plus. Nous sommes ensemble dans cette histoire. Contre Ezechiel.

-Je l'espere, Michael.

Je voulus commencer à parler, tout excitée. Toutes les pièces du puzzle commençaient à s'emboîter. Mais Michael secoua la tête et posa un doigt sur mes lèvres.

Alors, je lui souris. Je savais que ce n'était pas la fin. Seulement le commencement.

Comme je m'approchais de l'affleurement de pierre, je m'aperçus que la lumière qui y brillait n'étais pas celle d'un feu ou d'une lampe. C'était un homme.

Ce que j'avais pris pour de la lumière était en fait le scintillement de ses cheveux blond platine, si étincelants qu'ils chatoyaient malgré la faible lumière de la nuit. La silhouette regardait la mer, les mains dans les poches de son jean. L'individu avait l'air jeune, peut-être seize ans comme moi.