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Prologue

Mer de Barents

Nord de la Norvège

Le 29 avril 1943

Une pâle lune d’équinoxe semblait suspendue au-dessus de l’horizon, et ses lueurs projetaient d’aveuglants reflets sur la mer glaciale. L’hiver n’avait pas encore cédé la place au printemps et cette année-là, le soleil ne s’était pas encore levé. Il demeurait caché derrière la courbure terrestre, comme une vague promesse de lumière rampant le long de la ligne d’horizon où le ciel s’unissait à la mer, tandis que la planète tournait sur son axe incliné. Il faudrait encore un mois avant qu’il se montre pour de bon ; mais une fois là, il ne disparaîtrait plus avant l’automne. Ainsi va le cycle des jours et des nuits au-dessus du cercle Arctique.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-09T19:17:34+02:00

Kessler, montez par ici et attachez-vous. Nous allons nous écraser.L’avion survola une montagne qui dominait un fjord prolongé par un petit glacier, d’une blancheur aveuglante sur les roches noires déchiquetées.Kessler se débarrassa de son harnais d’épaule ; il se penchait pour quitter sa position devant la mitrailleuse lorsque quelque chose, en contrebas, attira son regard. Dans le prolongement du sillon creusé par le fjord se trouvait une construction bâtie en partie sur le glacier. Peut-être l’ouvrage était-il si ancien que la glace avait commencé à l’ensevelir. Il était difficile d’évaluer ses dimensions d’un seul regard, mais il paraissait imposant, évoquant les entrepôts que construisaient autrefois les Vikings.— Capitaine ! s’écria Kessler. Derrière nous... sur le bord du fjord. Un bâtiment. Je crois qu’on pourrait se poser sur la glace

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-09T19:17:27+02:00

Ernst Kessler se sentit l’esprit apaisé. A l’idée de survoler la terre ferme, il se sentait un peu plus en sécurité. Bien sûr, ils ne survivraient pas à une chute sur cette terre rocailleuse, mais mourir là, où l’on pourrait retrouver leurs corps et leur donner une sépulture convenable, lui paraissait préférable au néant de la mer indifférente où reposaient désormais les deux pilotes britanniques abattus

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-09T19:17:21+02:00

 Josef y travaille. Pour l’instant, on n’a que de la friture. Nous serons au-dessus des côtes d’ici trente minutes ; la réception devrait être meilleure.— Que voulez-vous que je fasse, monsieur ?— Restez à votre poste et gardez les yeux bien ouverts, au cas où d’autres Swordfish se présenteraient. Nous avançons à moins de cent nœuds, et on pourrait bien en voir rappliquer un par-derrière.— Et le lieutenant Ebelhardt ? Le caporal Dietz ?— Votre père ne serait pas pasteur, ou quelque chose comme ça ?— Mon grand-père, monsieur. C’est le pasteur de l’église luthérienne du village

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-09T19:17:15+02:00

Les minutes s’écoulaient dans une tension palpable. Le jeune Kessler résista à l’envie de demander des indications précises sur leur situation. Il savait que Lichtermann l’informerait dès que possible. Lorsqu’il entendit un nouveau son, comme le jaillissement précipité d’un liquide, Kessler se redressa et se cogna sur un montant de la structure de la gondole. La verrière de Plexiglas qui protégeait sa position fut soudain aspergée de gouttelettes. Il lui fallut un moment pour comprendre que Lichtermann, après avoir calculé la charge de carburant du Kondor et la distance qui les séparait de leur base de Narvik, débarrassait l’appareil du surplus afin de l’alléger au maximum. Le tuyau de vidange était situé juste derrière sa propre position de mitrailleur ventral

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-09T19:17:07+02:00

Le Fairley vira sur l’aile et entama une descente en spirale de plus en plus rapide, aussi incandescent qu’une étoile filante. Lichtermann se mit en devoir de stabiliser le Kondor. L’épave en flammes du Fairley poursuivait sa chute. L’avion changea de forme. Les ailes s’étaient arrachées du fuselage, et l’appareil mortellement atteint échappait à tout contrôle. Il tomba comme une pierre, et les flammes disparurent bientôt lorsque l’avion s’enfonça dans les eaux glacées

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-09T19:17:01+02:00

Un peu plus tôt, alors que le FW 200 rôdait au-dessus du convoi, deux Swordfish avaient été catapultés du MacAlpine, assez loin du reste de la flotte, de telle sorte que lorsqu’ils prirent de l’altitude pour attaquer le Kondor, plus imposant et plus rapide, ils échappèrent à la vigilance de Lichtermann et de ses hommes. Les Fairley étaient des biplans, et leur vitesse maximale atteignait à peine la moitié de celle du Kondor. Ils étaient équipés chacun d’une mitrailleuse Vickers, installée au-dessus du capot du moteur radial, et d’une Lewis montée sur affût mobile, tirant vers l’arrière.Le second Swordfish attendait, mille mètres sous le Kondor, presque invisible dans l’obscurité. Lorsque l’appareil allemand s’écarta de son premier attaquant, le deuxième bombardier-torpilleur, délesté de toute charge inutile, était prêt à l’attaque

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-09T19:16:54+02:00

Lichtermann n’avait pas la moindre idée de ce que Dietz voulait dire, et il réagit avec un temps de retard. Une série de salves de mitrailleuses de 7,7 mm parfaitement ajustées vint balayer le haut de la carlingue du Kondor, à partir de la base du stabilisateur vertical et sur toute la longueur de l’appareil. Dietz fut tué avant de pouvoir ouvrir le feu. Les balles pénétrèrent dans le cockpit et, au milieu du crépitement rageur des projectiles qui ricochaient sur les surfaces métalliques et des sifflements de l’air dans les déchirures du fuselage, Lichtermann entendit son copilote pousser un grognement de douleur. Il se retourna et vit que le blouson de vol d’Ebelhardt était maculé de sang.Lichtermann écrasa le palonnier et appuya sur le manche pour s’éloigner au plus vite des appareils alliés qui venaient de surgir de nulle part.Ce fut une manœuvre malheureuse..

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-09T19:16:48+02:00

Les CAM, ou Catapult Aircraft Merchantmen, étaient la réplique alliée aux reconnaissances aériennes allemandes. Un long rail était installé sur la proue d’un cargo, ce qui permettait, à l’aide d’un système de catapulte actionné par fusée, de lancer un chasseur Hawker Sea Hurricane à l’attaque des Kondor, plus lents, ou même d’U-Boote naviguant en surface. L’inconvénient des CAM, c’était qu’à leur retour les avions ne pouvaient se poser sur leur navire de départ. Les Hurricanes devaient se trouver assez près des côtes anglaises ou d’un territoire ami pour que le pilote puisse atterrir. Sinon, il fallait amerrir et le pilote devait être récupéré en mer.Le convoi dont les panaches de fumée s’étiraient sous le FW 200 se trouvait à plus de mille six cents kilomètres du territoire allié le plus proche, et même avec une lune aussi claire, il aurait été impensable de récupérer le pilote dans l’obscurité. Les Hurricanes ne décolleraient pas cette nuit. Le Kondor n’avait rien à craindre de cette masse de navires alliés, à moins de se mettre lui-même à portée de tir des contre-torpilleurs et du rideau de feu des canons antiaériens

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-09T19:16:41+02:00

 Je n’ai que des parasites.Le problème des parasites était fréquent, aussi loin au nord du cercle Arctique. Des particules chargées d’électricité, entrées en contact avec les champs magnétiques terrestres, retombaient au sol vers les pôles et semaient la pagaille dans les tubes à vide des radios.— Nous allons marquer notre position, décida Lichtermann, et nous transmettrons notre rapport par radio dès que nous approcherons de la base. Bravo, Ernst ! Sans vous, nous serions rentrés bredouilles.— Merci, monsieur, répondit Ernst d’une voix où perçait un sentiment de fierté

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