Réponses au commentaire de GordonBRAND
J'ai lu cet essai en seconde, et, certes, au premier abord, il est déprimant, voir même choquant.
Cependant, j'ai appris grâce à ce livre que lorsqu'on lit de la philosophie, se renseigner sur l'auteur est primordial pour comprendre sa pensée sans l'interpréter à sa sauce (ce qui peux pousser au suicide dans ce cas précis, en effet), et surtout, la philosophie n'est pas la Vérité, mais sa recherche, le but est d'arriver à apporter une réflexion chez le lecteur, pas de lui transmettre une histoire ou un savoir.
Cioran à mal vécu. Et quand je dis mal vécu, on parle de traumatismes très lourds, qui lui ont fait perdre le gout de la vie et gagner en haine très jeune. De plus, on peux lire dans sa biographie qu'il est mort à un age respectable, de cause naturelle. On peux donc en conclure que si il écrit "on se suicide toujours trop tard", c'est bien parce que l'on doit (pour lui) se suicider avant de naître afin d'éviter l'inconvénient d'être né, ce qui est impossible, d'ou le fait qu'il soit mort à presque 90 ans.
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J'ai mis ce livre en catégorie "j'ai lu aussi". Car comment me permettre de le placer en liste diamant or ou bronze.
Cet ouvrage est à lire... ou pas! Je le déconseille en tous cas à tous les moins de trente ans. D'ailleurs on attribue plusieurs suicides de jeunes (roumains ou autres) suite à la lecture de cet ouvrage.
Je ne suis pas en accord avec ce qui est dit en présentation: "Il faut donc lire Cioran pour se fortifier, pour se délivrer de cette complaisance qui porte à se délecter dans la plainte quand rien ne va comme on le souhaite." Lire Cioran avec "de l'inconvénient d'être né" est déprimant. On nous dit que:"La vérité, à chaque phrase, paraît tomber comme un couperet.". Il y est écrit "on se suicide toujours trop tard" et "ayant toujours vécu avec la crainte d'être surpris par le pire, j'ai, en toute circonstance, essayé de prendre les devants, en me jetant dans le malheur bien avant qu'il ne survînt." Une chose est sure: c'est une voie sur laquelle le risque d'échouer est nul.
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