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Extrait ajouté par monikaR 2020-05-19T12:11:01+02:00

Décrire la bibliothèque était comme aller voir un Turner et se répandre en commentaires sur le cadre. Sur tous les murs, pan après pan, étagère après étagère, il y avait des livres. Des centaines, des milliers, des millions de livres. Brochés, cartonnés, reliés de cuir, épreuves non corrigées, manuscrits, tout.Je m'approchai et posai les doigts sur les volumes volumes immaculés. Ils étaient tièdes au toucher; me penchant je collai l'oreille contre leurs dos. J'entendis un bourdonnement lointain, le vrombissement des machines, des gens qui parlaient, un bruit de circulation, des mouettes, des rires, des vagues sur des rochers, le vent d'hiver dans les branchages, un tonnerre distant, une pluie battante, des enfants qui jouaient, le marteau d'un forgeron - un million de sons simultanés. Soudain j'eus une révélation: les nuages se dissipèrent dans mon esprit et, en un éclair de lucidité, je compris la véritable nature des livres.Ce n'étaient pas simplement des mots assemblés sur une page pour créer une réalité - chacun de ces volumes était la réalité. Ces livres-là ressemblaient à ceux que j'avais lus chez moi comme une photographie ressemble à son sujet. Ces livres étaient vivants!

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Extrait ajouté par Lauriaen 2017-08-29T13:54:07+02:00

Il sourit et cligna ses grands yeux verts. Soudain, je compris où je l'avais déjà vu.

- Vous êtes le Chat du Cheshire, n'est-ce pas ?

- J'étais le Chat du Cheshire, répondit-il d'un air légèrement accablé. Mais depuis qu'ils ont déplacé les frontières du comté, je suis devenu officiellement le Chat de l'Autorité Unitaire de Warrington, sauf que ça ne sonne pas pareil. Au fait, bienvenue à la Jurifiction. Ça va vous plaire ; tout le monde est complètement fou.

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Extrait ajouté par Miney 2014-09-24T17:33:29+02:00

Aristote était un boys band. Excellent, certes, mais seulement sixième ou septième du hit-parade. C'a été le meilleur boys band jusqu'à Isaac Newton, mais même Newton a été supplanté par un nouveau boys band. Même coupe de cheveux... mais chorégraphie différente.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-28T17:35:43+01:00

Le quatrième jour de ma semaine de vacances, juste après le déjeuner chez la maman de Landen et avant la première bagarre mémorable entre Pickwick et le chat du voisin, je reçus un appel de Cordelia Flakk. C’était elle qui dirigeait le service de presse ici, chez les OpSpecs de Swindon, et elle m’annonça qu’Adrian Lush m’invitait dans son émission. Je n’étais pas emballée par le nouvelle... ni par l’émission, du reste. Mais il y avait un bon côté. L’émission avait lieu en direct, et Flakk me promit que c’était le genre d’interview où «tous les coups sont permis », ce qui ne manqua pas de m’intéresser. En dépit de mes nombreuses interventions, la véritable histoire à propos de Jane Eyre restait inconnue du grand public – et ça faisait un bon moment déjà que j’avais envie de traîner Goliath dans la boue. La promesse de Flakk que ce serait ma dernière apparition dans les médias scella ma décision. Va pour Adrian Lush.

Quelques jours plus tard, je me rendis seule aux studios de Krapo ; Landen avait une échéance à respecter et devait garder le nez sur le guidon. Mais je ne restai pas seule longtemps. Sitôt que j’eus pénétré dans le vaste hall d’entrée, une silhouette verdâtre couleur de lait caillé fonça vers moi d’un pas énergique.

-Thursday, chérie ! s’écria Cordelia, faisant cliqueter ses perles.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-28T17:35:43+01:00

— Un jour tu comprendras, et tout sera différent bien au-delà de ce que tu peux, aujourd’hui, espérer imaginer.

Face à ma mine interloquée, il scruta à nouveau la route et, s’adossant au panneau, reprit :

— Rappelle-toi, Thursday, la pensée scientifique – ou plutôt tout système de pensée, philosophique, religieux ou autre – est pareille à la mode vestimentaire, sauf que ça dure plus longtemps. C’est un peu comme un boys band.

— La pensée scientifique, un boys band ? D’où tu tiens ça ?

— Eh bien, régulièrement, on voit émerger un boys band. On s’en entiche, on achète leurs albums, leurs posters, on les exhibe à la télé, on les idolâtre jusqu’au jour où…

— … arrive un nouveau boys band ? hasardai-je.

— Exactement. Aristote était un boys band. Excellent, certes, mais seulement sixième ou septième du hit-parade. Ç’a été le meilleur boys band jusqu’à Isaac Newton, mais même Newton a été supplanté par un nouveau boys band. Même coupe de cheveux… mais chorégraphie différente.

— Tu parles d’Einstein ?

— Tout à fait. Tu vois ce que je veux dire ?

— Que notre façon de penser n’est qu’une lubie passagère ?

— Absolument. Difficile de visualiser un nouveau mode de pensée, eh ? Essaie ceci. Imagine-toi trente ou quarante boys band après Einstein. D’où l’on considérerait Einstein comme quelqu’un qui a entraperçu la vérité, joué un seul bon accord sur sept albums oubliables.

— A quoi veux-tu en venir, papa ?

— J’y suis presque. Imagine maintenant un boys band tellement bon que tu n’auras plus jamais envie d’en écouter un autre… ou d’écouter de la musique tout court. Tu peux le concevoir, ça ?

— Difficilement, mais O.K., d’accord.

Il fit une pause pour me laisser digérer la chose.

— Quand nous en serons arrivés à ce boys band, ma chérie, tout ce qui a pu nous poser problème deviendra clair comme de l’eau de roche… et nous nous en voudrons de ne pas y avoir songé plus tôt !

— C’est vrai, ça ?

— Bien sûr. Et tu sais la meilleure ?

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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-28T17:35:43+01:00

— Septième point. Alors là, ça devient sérieux, les gars.

Là-dessus, il exhiba une vieille bible.

— Dans cette édition de 1631, le septième commandement donne ceci : Tu commettras l’adultère.

Dans la salle, certains furent choqués, d’autres s’esclaffèrent.

— J’ignore qui a fait ça, mais ce n’est pas drôle. Bidouiller les systèmes d’exploitation internes, l’idée peut séduire les plaisantins, mais ce n’est pas digne et pas intelligent. Une blague occasionnelle passe encore, mais ceci n’est pas un incident isolé. J’ai aussi une édition de 1716 qui invite les fidèles à pécher plus, et une bible de Cambridge de 1653 qui nous dit que les impies hériteront du royaume des cieux. Ecoutez, je ne veux pas qu’on m’accuse de manquer d’humour, mais c’est quelque chose que je ne puis tolérer. Si je trouve le petit rigolo qui a fait ça, ce sera un mois de vacances forcées à l’intérieur de La Fourmi et l’abeille.

— Marlowe ! dit Tweed, déguisant cela en quinte de toux.

— Pardon ?

— Ce n’est rien. Une mauvaise toux… désolé.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-28T17:35:43+01:00

— Les catastrophes planétaires sont comme des ronds dans l’eau d’un étang, Pupuce. Il y a toujours un épicentre, un point dans le temps et l’espace d’où tout démarre, même de la façon la plus anodine qui soit.

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