Extraits

– C'est mieux comme ça, quoi que vous fassiez je vous résisterai. Déclaré-je.

C’est alors que brusquement, il saisit ma queue de cheval, la tire en arrière et m'embrasse avec fougue. Tiraillant encore mon cuir chevelu, il plaque son torse contre ma poitrine. Il passe son autre main sous ma cuisse en la pressant fortement. Je peux sentir une masse dure qui caresse mon ventre quand tout à coup, les vannes d’une folle passion s’ouvrent. Nos lèvres tressaillent sous cette pression, se mêlent, se cherchent sans fin. Nous nous embrassons comme si notre vie en dépendait. Nos corps se sont collés, comme liés par un aimant puissant.

[Angelina]

Le pire dans tout ça, c'est que je t' ai perdu une fois mais que je te perds chaque jour, encore et encore. Je te perds chaque fois que je prend ma douche, quand la chanson que tu m'as chanté sous la fenêtre de l'hôtel passe à la radio, ou quand je retrouve mon tee-shirt déchiré sous mon lit. Je te perds à chaque fois que j'ai envie de tes lèvres, de te serrer dans mes bras. Je te perds tout le temps car tu me manques. Je te perds le soir quand je me couche seule et la matin quand j'ouvre les yeux et espère me blottir contre toi.

J'ai l'impression que nos corps - et pas nos cœurs - sont fait pour fusionner, pour s'entremêler, se désirer. Mais qu'ai-je fait pour mériter ce passé qui m'empêche de me donner toute entière, de dépasser mes inhibitions. J'aimerai tellement être femme pour toi, être femme sans pudeur, oui mais ce jour là ce sera sans toi, et ce jour-là, est-ce-que je regretterai que ça n'ait pas été toi le premier?

- Il faut que tu manges Angélina, ça fait combien de temps que tu n'as rien mangé?

- Peu importe.

- S'il te plaît.

Je soupire.

- Quatorze jours et..

- Et dix-neuf heures.

- C'est ça. Je mange. Le minimum vital.

- Qu'est-ce-qu'il nous est arrivé?

- Je n'ai pas envie de parler de ça Jack.

Je me relève en prenant bien soin de lui offrir une vue plongeante sur mon décolleté puis je me tourne dos à lui et m’assois sur ces genoux en exagérant la courbure de mes gestes.

Je peux sentir son érection à travers son pantalon sous mes fesses.

- Et celui-là, il te plait ?

Il écarte mes jambes à l’aide de son pied et glisse ses mains le long de mes cuisses avant de saisir mon sexe avec l’une d’entre elle.

- Et à toi, ça te plait ? murmure-t-il

J’arc mon dos en arrière contre son torse et gémit,

- S’il te plait…

- Debout. Enlève cette culotte. Dit-il sèchement en me poussant dans le dos

Je me lève, laisse tomber la culotte au sol et joins mes mains comme une petite fille qu’on réprimande après une bêtise.

- Assise ! Dit-il sur le même ton en me tirant par les cheveux

Oh !

Je gémis de surprise. Me retrouvant empalé sur lui, dos à lui. Il ouvre encore plus mes cuisses à l’aide de ses genoux, me caressant en me prenant violemment sur le fauteuil. Il continu de me faire aller et venir, son autre main plaquée contre ma gorge, me forçant à garder la tête lever. L’excitation est telle que nous ne tardons pas à vivre un orgasme puissant et unis. Il bégaye entre deux spasmes en mordant fort le creux de mon cou tandis que j’enfonce mes ongles dans ses cuisses.

– Je ne suis pas un sentimental, les histoires d'amour ce n'est pas mon truc. Je baise, c’est tout. Si je vous embrasse, c’est pour vous mettre dans mon lit et non dans ma vie. Si je ne suis pas sûr que ce soit bien ce que vous voulez, je ne prendrai pas le risque.

[Jack]