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Extrait ajouté par Edith972 2012-05-17T23:26:55+02:00

Si l'absence totale de soutien, combinée à l'atmosphère de désapprobation et de critiques, sapait la confiance en soi de Diana, son problème était aggravé par ce que la société attend de la famille royale. Pour résumer les choses, les hommes sont jugés à leurs paroles, les femmes à leur apparence. En devenant une vraie beauté, Diana fut jugée à son physique et non à ses actes. Pendant longtemps, elle accepta le rôle de compagne docile d'un mari militant qui savait s'exprimer.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-11-13T22:06:38+01:00

Bien que leur idylle touchât à sa fin, Charles invita Sarah à la soirée qu’il donna à Buckingham Palace en novembre 1978, à l’occasion de son trentième anniversaire. À la grande surprise de son aînée, Diana fut également invitée. Cendrillon allait au bal. Diana s’amusa énormément à la fête, nullement navrée que Sarah doive baisser le ton. Pourtant, elle n’imagina pas une minute que le prince Charles pouvait être intéressé par elle. Elle ne se serait jamais crue de taille à rivaliser avec l’actrice Susan George, qui accompagnait le prince ce soir-là. Et puis, la vie était trop gaie pour vouloir sortir avec un garçon attitré. Elle venait à peine de rentrer de son lamentable séjour en Suisse et ne rêvait que de mener une existence indépendante à Londres. Ses parents se montraient du reste d’un enthousiasme plutôt modéré.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-11-13T22:06:21+01:00

Le diagnostic médical n’était guère optimiste. Le comte Spencer ne devait pas passer la nuit. D’après son fils Charles, Raine Spencer se montra prosaïque. Il l’entendit affirmer à son beau-frère : « Je quitterai Althorp dès demain matin. » Raine, semblait-il, avait fini de régner. Pendant deux jours, les enfants campèrent dans la salle d’attente de l’hôpital tandis que leur père s’accrochait à la vie. Lorsque les médecins annoncèrent qu’il y avait une lueur d’espoir, Raine fit venir une ambulance privée pour le transporter à l’hôpital national des maladies nerveuses, à Queen Square, dans le centre de Londres, où il passa plusieurs semaines dans le coma. Tandis qu’ils se relayaient pour veiller le malade, les enfants eurent tout loisir d’observer la volonté inflexible de leur belle-mère. Elle tenta de les empêcher de voir leur père affaibli. Les infirmières avaient pour instruction de ne pas les autoriser à visiter le malade, qui restait allongé, réduit à l’impuissance, dans sa chambre. « Je suis une survivante, ce que les gens oublient à leurs risques et périls, expliqua Raine par la suite. J’ai de l’acier fondu dans ma colonne vertébrale. Personne ne peut me détruire et personne ne pouvait détruire Johnnie tant que je restais assise près de son lit – certains membres de sa famille ont essayé de m’arrêter – pour insuffler en lui ma force vitale. »

Durant cette période critique, le ressentiment entre Raine et les enfants donna lieu à des propos haineux. Il y avait du fer aussi dans l’âme des Spencer et les couloirs de l’hôpital retentissent encore des répliques cinglantes échangées par la redoutable comtesse et la fougueuse Lady Sarah Spencer qui s’affrontaient avec fureur.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-11-13T22:06:01+01:00

Le 11 novembre, le médecin de Diana, Michael Linnett, fit part des soucis que lui inspirait la santé de la princesse à son ancienne pianiste de West Heath, Lily Snipp, qui nota dans son journal : « J’ai trouvé Diana très belle et très mince (son médecin veut qu’elle grossisse – elle n’a aucun appétit). J’ai pris des nouvelles du prince William. Il a dormi treize heures la nuit dernière ! Elle m’a dit qu’elle et le prince Charles sont des parents gâteux et que leur fils est merveilleux. » Douloureuse ironie du sort, ce fut au moment où elle atteignait le fond du désespoir que la vague de publicité se retourna contre elle. Elle n’était plus la princesse de conte de fées, mais la royale obsédée du shopping qui avait dépensé une fortune pour une collection de nouvelles tenues vestimentaires. On la rendit responsable de l’hémorragie continue de membres du personnel royal qui quittaient leur service depuis dix-huit mois et on l’accusa de forcer Charles à abandonner ses amis et à modifier ses habitudes alimentaires et sa garde-robe. Le porte-parole de la reine lui-même avait qualifié les relations du couple de « bruyantes ». Au moment où de sombres idées suicidaires la hantaient, l’échotier Nigel Dempster la décrivit dans une chronique comme « un démon et un monstre ». C’était une parodie de la vérité, mais Diana prit cette critique très à cœur.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-11-13T22:05:52+01:00

Leur antipathie mutuelle est telle que la simple présence de Charles dérange Diana, ont constaté des amis. Pour sa part, il considère sa femme avec une indifférence mêlée d’hostilité. Lorsqu’un journal du dimanche rapporte comment le prince l’a délibérément ignorée lors d’un concert donné à Buckingham Palace pour les quatre-vingt-dix ans de la reine mère, elle fait remarquer à ses amis qu’elle s’étonne de leur étonnement : « Il m’ignore où que nous allions, et ce, depuis longtemps. Il me tient à l’écart, tout simplement. » Il ne viendrait jamais à l’esprit de la princesse de se mêler le moins du monde des centres d’intérêt de son mari comme l’architecture, l’environnement ou l’agriculture. Elle sait d’expérience que toute suggestion dans ces domaines se heurterait à un mépris à peine déguisé. « Elle se sent inférieure à lui intellectuellement et doute d’elle-même. Il fait passer ce message sans cesse et avec insistance », note une amie proche. Lorsque, à l’occasion de son quarante-troisième anniversaire, Charles a emmené sa femme assister à une représentation d’Une femme sans importance d’Oscar Wilde, l’ironie de ce choix n’a pas échappé aux amis de la princesse. Doué d’un charme indéniable et d’un excellent sens de l’humour, le prince Charles est cependant capable de tirer un trait sur qui s’oppose à lui. C’est arrivé à un trio de secrétaires privés qui l’avaient contredit une fois de trop, à de nombreux courtisans, et à son personnel comme à son épouse. La mère de Diana, Mrs Shand Kydd, a fait l’expérience de son inflexibilité impitoyable le jour du baptême du prince Harry. Alors qu’il s’était plaint auprès d’elle de ce que sa fille lui ait donné un garçon aux cheveux roux, il s’entendit fermement répliquer, par cette femme d’une grande intégrité, qu’il devait s’estimer heureux d’avoir un second fils en bonne santé. De ce jour, le prince exclut effectivement sa belle-mère de sa vie. Mais celle-ci fut éclairée par cette expérience sur la difficile situation dans laquelle est sa fille, et elle compatit désormais.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-11-13T22:05:44+01:00

Afin de subvenir à ses besoins, Diana rejoignit les rangs de la brigade des « bandeaux de velours », comme elle dit aujourd’hui, des dames de la haute société qui répondent à un vague ensemble de valeurs, de modes, d’éducation et de comportements et qu’on appelle les « Sloane Rangers ». Elle s’inscrivit à deux agences pour l’emploi, Solve Your Problems (Réglez vos problèmes) et Knightsbridge Nannies (les Nounous de Knightsbridge), et travailla comme serveuse dans des fêtes privées et comme femme de ménage. Entre les leçons de conduite – elle obtint son permis à la deuxième tentative –, elle fut très demandée comme baby-sitter par les amies mariées de ses sœurs, tandis que Sarah la faisait venir pour ses multiples dîners. Elle menait ainsi à Londres une vie rangée, presque banale. Elle ne fumait pas et ne buvait pas, préférant passer son temps libre à lire, regarder la télévision, aller voir des amies ou sortir dîner dans un modeste bistrot. Les night-clubs où l’on chahute, les folles soirées et les pubs enfumés n’ont jamais été son genre. « Disco Di » n’a jamais existé que dans l’esprit de journalistes amateurs d’allitérations. En réalité, Diana est une solitaire par goût et par habitude.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-11-13T22:05:37+01:00

En novembre, le comte Spencer eut une rechute et fut transféré au Brompton Hospital, dans le quartier de South Kensington. De nouveau, sa vie était en jeu. Lorsque les médecins se laissaient gagner par le pessimisme, la volonté de Raine l’emportait. Elle avait entendu parler d’un médicament allemand qui pourrait, croyait-elle, améliorer l’état de son mari et n’eut de cesse qu’elle pût s’en procurer. Le produit n’était pas autorisé en Angleterre, mais cela ne l’arrêta pas. Elle obtint finalement le produit miracle et le miracle eut lieu. Un après-midi où elle se trouvait comme d’habitude à son côté, avec les accents de Madame Butterfly en fond sonore, il ouvrit les yeux : il était « de retour ». En janvier 1979, quand il put enfin quitter l’hôpital, il alla passer avec Raine un mois de convalescence dans le luxueux hôtel Dorchester, à Park Lane.

Durant cette période, la tension avait été éprouvante. Sarah, qui habitait près du Brompton Hospital, rendait régulièrement visite à son père, bien que la rancœur de Raine ne fit que compliquer la situation déjà difficile. Lorsqu’elle était absente, des infirmières compatissantes permettaient à Diana et à Jane de le voir. Mais comme il était toujours dans un état second, il ne se rendait pas compte de la présence de ses enfants. Même quand il était éveillé, une sonde dans sa trachée, qui servait à l’alimenter, l’empêchait de parler. « Il n’était pas en état de demander où se trouvaient ses enfants, constate Diana. Le ciel seul sait ce qu’il pensait, parce que personne ne lui disait rien. »

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-11-13T22:05:24+01:00

Adam Russell, arrière-petit-fils de l’ancien Premier ministre Stanley Baldwin, devenu éleveur de cerfs dans le Dorset, ne fut pas particulièrement impressionné par Diana lorsqu’elle se présenta pour la première fois. « En entrant, elle a lâché un gros mot avant d’être prise de fou rire, rapporte-t-il. Je me suis dit : “Seigneur, elle glousse, au secours !” Mais quand on dépassait ça, elle devenait beaucoup plus posée. Elle manquait d’assurance alors qu’elle aurait dû en être bourrée. Débordante de vitalité et gloussant sans arrêt, mais pas d’une façon bête. » Lorsqu’il fut blessé à son tour, ils se tinrent compagnie et, au cours de leurs conversations, il découvrit le côté réfléchi, plutôt triste de sa personnalité. « Elle avait l’air au premier abord de quelqu’un d’heureux, assure-t-il. Mais, au fond, elle avait été profondément marquée par le divorce de ses parents. »

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-11-13T22:05:15+01:00

Ce fut une joie sans bornes. Le 21 juin 1982 à 21 h 03, Diana donna la vie au prince héritier dont l’arrivée suscita la liesse nationale. Le commentaire de la reine, lorsqu’elle rendit visite à son petit-fils le lendemain matin, fut caractéristique : « Grâce à Dieu, il n’a pas les oreilles de son père », dit-elle en regardant le minuscule paquet. Officiellement, on appelait encore « Bébé Galles » le second dans l’ordre de succession au trône, et le couple mit plusieurs jours à se mettre d’accord sur un prénom. « Nous avons pensé à un ou deux prénoms, fut tout ce qu’admit Charles. Nous nous disputons un peu, mais nous finirons par en trouver un. » Charles souhaitait appeler son premier fils Arthur et le second Albert, en souvenir du prince consort, époux de la reine Victoria. Les prénoms William et Harry étaient ceux de Diana. Ceux que préféraient son mari furent utilisés comme seconds prénoms de leurs enfants.

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Extrait ajouté par ilovelire 2017-11-13T22:05:07+01:00

Diana passa la plus grande partie de sa grossesse au palais de Buckingham, pendant que peintres et charpentiers travaillaient à leur demeure londonienne. Ce n’est que cinq semaines avant la naissance du prince William que le couple royal emménagea au palais de Kensington, qu’habitaient déjà la princesse Margaret, le duc et la duchesse de Gloucester et leurs voisins immédiats, le prince et la princesse Michael de Kent. Les photographes et les reporters ne lâchaient pas Diana, tandis que les journaux commentaient le moindre de ses gestes. Sans la prévenir, la reine avait convoqué les rédacteurs des journaux de Fleet Street au palais de Buckingham, où son porte-parole leur avait demandé de laisser un peu de paix et d’intimité à Diana. Ils ignorèrent sa requête.

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