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L’homme aime les phrases alambiquées et les déshabille, comme il le faisait avec les prétentieux et les nuisibles qui nous empoisonnent l’existence, mais il aimait aussi l’humour gratuit :

— « Plus cancéreux que moi tu meurs. »

— « Quéquette en juin, layette en mars. »

— « Œcuménique c’est le printemps. »

— « C’est en perchant qu’on devient percheron. »

— « Wagner qui pleure, Laval qui rit. »

— « Papandréon Mamandréon, crac-crac. »

— « Noël au scanner, Pâques au cimetière. »

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Originaire de l’Ohio, Ambrose Bierce était un écrivain à l’humour ravageur, personnage complexe, alcoolique, moralisateur mais immoral, gentil mais capable de méchanceté grinçante. Après avoir quitté l’armée de l’Union dans laquelle il s’était engagé à dix-neuf ans pendant la guerre de Sécession, il s’établit à San Francisco où il collabora au News-Letter & California Advertiser. En 1872, il part pour Londres et travaille pour le Sun et Le Figaro, mais son genre d’humour n’est pas du goût des Britanniques. De retour à San Francisco en 1877, il écrit des romans et des récits très noirs et devient rédacteur au journal l’Examiner de William Randolph Hearst. Ses chroniques où il dénonçait la bêtise, l’hypocrisie, la violence, l’injustice, le racisme et où il s’attaquait aux élus, aux capitalistes et aux notables étaient redoutables et redoutées, et on a même dit de lui qu’il était peut-être le meilleur satiriste depuis Voltaire.

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Comment conclure ? Et quitter un personnage aussi complexe et attachant ? Je lui laisserai le dernier mot en le citant dans Les Inrockuptibles, en février 1997 : « Ce n’est pas un désastre, mais il faut apprendre à vivre avec la douleur… Accepter qu’il n’y a pas d’issue, que toutes les solutions traditionnelles, toutes les philosophies avec lesquelles nous avons grandi sont non valables : la psychiatrie, la religion, le marxisme, l’intellectualisme. »

Et Laurent Dandrieu confirme : « L’œuvre de Woody Allen nous enseigne que le pessimisme n’est pas fatalement ravageur, mais il peut être aussi un levier pour interroger le sens de l’existence, mettre à bas les fausses valeurs d’établissement et tenter de retrouver le sens profond des choses. »

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François Caradec, qui a consacré une partie de sa vie à publier les œuvres d’Alphonse, sans compter une monumentale biographie, pense qu’il était l’un de ceux qui surent le mieux mettre le doigt sur toutes les ressources qu’offre le langage, ses secrets et ses pièges, que ce soit le calembour (« Comme il faisait chaud, l’affaire transpira »), les à-peu-près (« Après s’être assuré que l’amer qu’on lui servait était bien de l’amer Michel et le curaçao du vrai curaçao de Reischoffen »), le zeugme (« Je fus présenté à la famille où je plus tout de suite, à verse ») et même l’anglomanie :

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En aucun cas Alice au pays des merveilles ne saurait être réduit à un livre pour enfants, bien que l’héroïne en soit une fillette. Son auteur, le rigide Charles Lutwidge Dodgson (1832-1898), n’avait rien d’un amuseur public : professeur de mathématiques au Christ Church College d’Oxford, on le disait rabat-joie. Gaucher, ce qui était pris pour une anomalie à l’époque, et bègue, il était mal à l’aise parmi ses étudiants auxquels il dispensait des cours ennuyeux. Il fuyait les adultes et recherchait la compagnie des enfants, surtout des petites filles, qu’il aimait photographier. D’après un psy de mes amis, il était autiste et pédophile. Pas étonnant si les ladies de la société victorienne s’en méfiaient. Mais comme dans chaque docteur Jekyll il y a un Mr Hyde qui sommeille, cet individu austère et asocial s’est révélé un écrivain talentueux du nonsense. Pressé par une petite fille, Alice Liddell, de fixer dans un livre l’histoire qu’il venait d’improviser pour elle et ses petites sœurs, il écrit Alice au pays des merveilles (1865), récit d’un voyage au bout de l’absurde. Et c’est ainsi que Charles Dodgson est devenu Lewis Carroll.

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La question est de savoir si l’on peut soigner les agélastes, mais aussi si le rire peut être considéré comme une thérapie sérieuse. A priori je dirais oui. Je me souviens d’avoir lu en 1980 un best-seller américain, Comment je me suis soigné par le rire de Norman Cousins, qui racontait qu’avec la complicité de son médecin qui ne lui donnait qu’une chance sur cinq cents de guérison il avait réussi à sortir de ce mauvais pas grâce au rire, en se faisant projeter plusieurs films comiques par jour, tout en se gavant de vitamine C.

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« Le rire est un des plus sûrs agents de retournement du cercle vicieux de la maladie au cercle vertueux de la santé », affirme le docteur Rubinstein dans La Psychosomatique du rire, poursuivant ainsi la tradition, puisque depuis l’Antiquité les médecins préconisent dix minutes de rire par jour pour se maintenir en bonne santé. En 1939, les Français riaient paraît-il dix-neuf minutes par jour, en 1983 six minutes, en 2000 une minute, en 2012 d’aucuns disent qu’ils ne rient plus du tout. Serions-nous tous devenus des agélastes ?

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L’humour est léger, mais il n’est pas à prendre à la légère, et s’il est futile, il n’est ni frivole ni gratuit, car il a une vraie portée morale. André Breton se plaisait à rappeler à ce sujet « le singulier pouvoir de domination sur soi-même et sur les autres que confère l’humour ». La très respectable Académie des sciences morales et politiques n’est pas en reste, puisqu’en 1994 elle affirmait solennellement que « l’humour doit être pris au sérieux » et qu’il « enseigne la modération et un certain mépris de la vanité. Il peut s’il persiste devenir un trait de caractère, voire un art de vivre. Plus qu’un mot d’esprit, c’est avant tout une tournure d’esprit ».

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Désormais la grande presse, et à plus forte raison la radio et la télévision, se méfient des expressions trop tranchées, des turbulences de pensées et des truculences de langage, ce qui risquerait de choquer telle ou telle partie du lectorat ou de l’auditoire. De nos jours, l’écriture est de plus en plus aseptisée, et les plumes se trempent de moins en moins dans le vitriol. Les journalistes, les orateurs et les écrivains qui carburent à l’adrénaline font scandale. Comme s’il était devenu obscène d’écrire tels les Goncourt dans l’élan de ces « belles colères nerveuses qui fouettent le sang et qui trouent le papier ». C’est mal connaître notre histoire, lorsqu’on pense aux brillants polémistes de la Renaissance que furent Rabelais et Montaigne ou, plus tard, les courageux auteurs de libelles et autres mazarinades. Que dire aussi de Pascal étrillant les jésuites et de Molière arrachant leur faux nez à ses contemporains ? Est-il nécessaire d’ajouter les Montesquieu, Voltaire, Beaumarchais, et tous leurs émules qui portèrent le bel art de la polémique, et avec quel talent ? Et dans ce carnaval de pamphlétaires, comment ne pas citer encore ces mémorialistes au curare que furent Saint-Simon, Retz ou La Rochefoucauld ?

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Extrait ajouté par 21la 2013-01-05T23:23:40+01:00

Nouvel extrait

Tristan Bernard:accadémicien ?non.Le costume coûte trop cher .J'attendrai qu'in en meure un à ma taille

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