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Liste des extraits

" Elle s'arrêta, réfléchissant à cette époque étrange de son enfance.

- Ils la détestaient pour ce qu'elle représentait. Qui voudrait d'une étoile froide sur le trône de Sous le Vent? Elle a vécu das une solitude qui grandissait à côté d'elle... Je l'ai vue, vous savez. Je l'ai vue...

- Qui ça? demanda Lucetmel d'une voix brisée.

- Sa solitude. Au début, elle n'était guère grande. À peine plus haute qu'un chat et aussi discrète. Elle était presque agréable, loin des remarques et des menaces de ses parents. Puis elle s'est étirée, s'est élargie, pour former une ombre qui la suivait partout dans les recoins de sa chambre, lorsqu'elle écrivait des poèmes, lorsqu'elle lisait, lorsqu'elle se perdait dans ses songes... Puis un jour, alors que je poussais la porte de sa chambre, je me suis heurtée à cette solitude. Duane avait les cheveux si longs - elle n'avait pas souhaité les couper - qu'ils formaient des sillons épais sur le sol. Sa solitude avait tant grandi qu'elle avait englouti toute forme de lumière ou d'espoir; j'arrivais à peine à discerner le visage glacé de la princesse. Elle était encore très jeune, mais son âme paraissait vieille de mille vies. Une puissante brute, éraflée et déjà tellement abîmée."

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" Je la vois et mes yeux pleurent,

Devant son éclat et son silence.

Cette belle Dame, allongée sur un lit d'herbe,

Attend les premiers rayons du lendemain.

Elle est l'Aube, scintillante et heureuse.

Bientôt, elle s'enfuira dans sa robe de moire,

Comme le papillon meurt au matin.

Elle est l'Aube, enchantée et glorieuse,

Bientôt, elle nous quittera dans son voile de rosée,

Comme la mer se retire et l'écume reste.

Comme les nuages passent et le vent file.

Elle est l'Aube, fuyante et sauvage,

Qui renaît à chacun de nos matins,

Et réchauffe l'ardeur des amants.

Alors, je m'allongerai près d'elle,

Et attendrai son baiser."

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"- Oh! ne croyez pas aux légendes qui décrivent les Nains comme rustres et patauds, et les Elfes purs et parfaits. Les Nains n'ont pas forcément d'embonpoint, ils ne passent pas leur temps à grommeler, à boire et manger. Ils ne sont pas tous barbus et leurs femmes ne le sont certes pas! Ils forgent, oui. Mais ils ne travaillent pas le métal. Ils travaillent avec lui. Ils l'écoutent et le chérissent. Ils connaissent son esprit, ses facéties et ses humeurs. C'est pour cela que le Cuivre Arc-en-ciel est aussi unique. Il vit, et à travers les œuvres des Maîtres de Pierre, il devient presque un Dieu.

- A vous entendre, on croirait avoir une personne entre nos mains.

- Pas une personne. Une âme. Comme le Vent est le Monarque suprême des Airs. Comme la Roche est la prêtresse des Montagnes. Comme la Terre est notre guide sur les sentiers. Tout ce qui compose notre monde est vivant. Tout respire, entend, parle et regarde. C'est juste que les Hommes, tout comme beaucoup d'êtres féeriques, croient de moins en moins en eux."

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"- Pardonnez-moi, chuchota Edwenn. Je n'aurais pas dû raviver de telles douleurs.

La jeune femme se redressa, et son visage mouillé de larmes rayonna dans l'obscurité.

- Ne soyez pas désolée. Après tout, nous nous ressemblons vous et moi.

Edwenn l'interrogea du regard.

- Deux cœurs rompus par un monde qui n'accepte pas la différence.

- Effectivement...

- Si Kadvael était encore en vie, il serait tout aussi malheureux que son frère, ou vous, ou Pern, ou moi. Tous ces destins brisés par une seule chose: l'intolérance. La différence n'est pas acceptée. Elle interroge. Elle effraie. Les gens qui ne vous ont pas soutenue, Dame Edwenn, avaient peur de ce que vous représentiez. Le renouveau, la divergence... Vous êtes ce que le monde ne veut pas. Une clé pour tout changer, pour tout chambouler. Et des clés comme vous, il en existe, croyez-moi. Nous sommes là pour mettre un coup de pied dans ces lois poussiéreuses, ouvrir les frontières, briser ce Voile. Que les Grands Sages et Eibhleann me pardonnent, mais je n'y vois plus d'intérêt. Nous sommes ceux qui veulent frapper aux portes des Terres Ancestrales et casser les superstitions. Ouvrir les frontières invisibles, ces limites que les Anciens ont forgées."

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"Le Père des Pères marcha lentement vers une des fenêtres, et la lueur automnale se déposa sur lui. Au-dehors, les feuilles mortes flottaient toujours, parfois accompagnées de vol d'oiseaux.

- Vois comme le temps passe. C'est affreux. Un instant, tu es au printemps de ta vie. L'instant d'après, les couleurs s'effacent et tu n'es plus qu'un amas de souvenirs. Les Hommes le savent mieux que quiconque."

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Lucetmel ne trouva pas la plaisanterie particulièrement drôle. Il eut un léger soupir, mais il s'approcha doucement jusqu'à ce que l'eau vienne lécher le bout de ses bottes. Elle était à présent en contrebas, telle une ondine attendant sa proie. L'eau circulait au-dessus de son buste, son corps se perdait dans celui de la rivière. Elle nagea un moment, l'admirant, tentant de deviner une seule de ses pensées, mais Lucetmel était différent de tout ce qu'elle avait connu. Rien n'était clair. Son âme était fractionnée comme la statue de Duane. Elle se mouvait en tout sens, ne trouvant aucun lien avec le reste de la Féerie.

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