Commentaires

Une belle découverte, un polar addictif et passionnant. L'auteur a essayé d'être le plus réaliste possible, l'enquête est bien menée et parfaitement cohérente, les personnages, au diapason. L'écriture fluide rend la lecture plaisante, le roman se dévore rapidement

7 jours plus un, voilà le laps de temps sur lequel se déroule cette enquête policière qui commence par la découverte un dimanche matin du corps de la jeune Marion. À partir de ce moment-là j’ai pensé que j’aurai affaire à une banale résolution avec quelques rebondissements pour donner du piment au récit.

J’ai donc été surprise en bien de découvrir à travers la lecture de ce polar, que Guy Morant abordait plusieurs thématiques centrales différentes. Le meurtre de la jeune Marion reste le fil rouge de l’histoire, cependant les ramifications qui partent autour de ce fait divers son réellement très intéressantes et inattendues.

Le lecteur plongera dans les coulisses d’une PJ avec les rouages et toutes les subtilités liées aux formalités obligatoires et plus encore, une enquête de résolution de la crim’ n’est pas aussi simple comme on peut parfois le lire dans certains livres ou le voir dans les séries télé, cela rend le livre plus réaliste.

Il faudra découvrir les autres thèmes importants traités dans cet ouvrage, qui sont parfois plus ou moins connus du grand public, qui donnent le ton l’originalité du livre.

La trame narrative est bien construite, je n’ai pas été face à un page-turner, l’énigme progresse à son rythme, elle n’en reste pas moins addictive car il est impossible de la résoudre avant la fin du livre.

Les personnages sont tous atypiques avec leur personnalité intrinsèque. Un panel représentatif que l’on peut retrouver au sein d’une PJ, les problèmes familiaux, le geek, le penchant vers l’alcool etc…

Une équipe soudée qui sait fonctionner ensemble et faire confiance à leur chef de groupe.

En conclusion, à la fin du roman je me suis retrouvée bien loin de l’image que je m’en faisais au départ et j’en suis fort contente, j’ai vraiment passé un très bon moment de lecture en compagnie de ces enquêteurs dans ces univers particuliers.

Un livre à découvrir.

Un thriller palpitant. Des personnages attachants. J’ai été tenue en haleine jusqu’à la dernière page. Histoire à consommer sans modération. L'écriture est simple, mais fluide et agréable.

Le roman combine habilement trois histoires: celle d'un policier en opposition avec sa hiérarchie opportuniste et éprouvé par un divorce litigieux, celle du viol de la fille d'un politicien odieux quand elle était enfant, et celle d'un gourou mythomane dont elle s'était amouraché.

Cette fille a été assassinée et l'enquête est compliquée. L'accent est mis sur l'intégrité des policiers honnêtes face à leurs supérieurs qui ne le sont pas.

Je reproche uniquement à ce bon polar de mettre en scène quelques situations pas très faciles à suivre: les personnages sont "ébauchés" au début et les allusions à la finance assez obscures.

Mais l'ensemble est très réussi.

Le capitaine Alaric Autier est dépêché sur une scène de crime assez spéciale. Une jeune femme est sauvagement assassinée, son corps broyé de la tête aux pied repose sur un lit de feuille et aucun indice n’a pu être trouvé.

Chargé de mener l’enquête, le capitaine et son équipe découvriront petit à petit des indices qui ne sont pas toujours faciles à suivre.

1er indice : la victime est la fille d’un politicien aux larges épaules sur qui courent des rumeurs de pédophilie, épineuse la piste!

Je commence par le truc qui le plus emmerdé dans ce livre : les personnages.

En voulant en faire des personnes et non pas une fonction, ce qui vraiment extra, l’auteur – à mon avis – a un peu exagéré. Le seul auquel j’ai bien pu m’attacher est celui de Clémentine, la personne la plus sensée de toute la joyeuse (ironie) bande.

Je reviens au Capitaine Autier, il est tout simplement insupportable, ce n’est pas le fait que ses problèmes personnels (vraiment chaotiques) empiètent sur sa vie professionnelle, mais c’est le personnage lui-même, son attitude, ses erreurs de débutant, et c’est quoi cette scène de « love at first sight » ?! Je ne suis pas contre ce concept, mais oh ! Vous avez une enquête à mener, des conflits à gérer et une équipe à organiser ! Alors, calmez-vous et arrêtez de vous comporter comme un sac d’hormones en ébullition !

A part ce point (assez important pour moi), j’ai bien aimé cette lecture car :

- L’intrigue super bien menée, tenant le lecteur en haleine du début la fin.

- Les passages à l’humour caustique rendant l’enquête plus attrayante.

- Les thèmes abordé et les tonnes d’informations fournies par l’auteur sur le survivalisme, la politique, le fonctionnement des forces de l’ordre et les moulte conflits ausquels elles font face ont un peu compensé le sentiment que le roman était beaucoup plus concentré sur la vie de ses personnage que sur l’enquête elle-même un livre que – malgré tout- je recommande aux amoureux du polar, un nouveau tome de la série vient de paraitre, on lui donne une autre chance!

J'ai lu ce polar avec intérêt ! L'intrigue est bien menée et le suspense tient en haleine. Lorsqu'on est du coin, comme c'est mon cas, on visualise très bien l'environnement de l'enquête. Cela donne encore plus de réalisme au roman. Je recommande vivement. Nous sommes happés, à travers ce roman dans un polar formidablement bien mené. Les personnages sont très attachants et l'intrigue est omniprésente. Incertitude jusqu'à la fin.

L'écriture est fluide et simple à comprendre, l'histoire est bien menée, nous savons où nous allons et nous ne pouvons en décrocher.

Ce roman est formidablement bien écrit. J'espère qu'il y a d'autres œuvres de cette auteur, je vais me mettre à la recherche....

J'ai lu ce polar en 2 jours ! L'intrigue est bien menée et le suspense tient en haleine. Lorsqu'on connait les lieux, comme c'est mon cas, on visualise très bien l'environnement de l'enquête. Cela donne encore plus de réalisme au roman. Nous sommes happés, à travers ce roman dans un polar formidablement bien mené.Ce livre a été difficile à lâcher, les personnages sont très attachants et l'intrigue est omniprésente. Incertitude jusqu'à la fin. L'écriture est fluide et simple à comprendre, l'histoire est bien menée, nous savons où nous allons et nous ne pouvons en décrocher. L'auteur a su me tenir en haleine jusqu'à la dernière page et je peux vous assurer que ce roman est formidablement bien écrit. J'ai bien aimé le personnage de l'ex député violeur et sans doute voleur, menteur, prêt à tout pour plus de pouvoir qui reçoit son dû. Les aventures personnelles du héros, qui n'en est pas un, viennent corser l' enquête et permettent un heureux final. Je recommande vivement.

Un thriller haletant .

Alaric Autier est appelé sur une scène de crime. Deux pêcheurs sont tombés sur le cadavre d'une jeune femme . Le corps semble avoir été broyé. Que s'est-il passé ? Comment cette jeune femme s'est-elle retrouvée dans cet état?

Telles sont les mystères que va devoir résoudre Alaric.

La première fois que j'ai vu ce livre , j'ai craquée sur sa couverture. Cette couverture ( signée Matthieu Biasotto) m'a tout de suite donnée envie de me plonger dans ce livre et de découvrir la tragique histoire de cette jeune femme.

Et je dois dire que je ne regrette absolument pas de m'y être plongée.

Je me suis retrouvée embarquée dans une histoire haletante et passionnante.

Dès les premières pages on est intrigués par cette affaire.

Que l'on retrouve un cadavre en forêt cela n'est pas spécialement original. Mais que celui-ci soit totalement broyé alors que rien autour n'a pu provoquer cela c'est fortement intrigant.

Cette affaire va donc être confiée à l'équipe d'Alaric Autier. Et on peut dire qu'il va avoir fort à faire.

Surtout que la jeune femme morte va se révéler être la fille d'un politicien sulfureux.

Dès lors il va devoir enquêter en eaux troubles et en terrain miné .

Difficile de recueillir des informations quand les personnes en face sont des spécialistes de la dissimulation et de la langue de bois.

J'ai beaucoup aimé suivre les méandres de cette enquête. L'histoire est assez complexe et révèle bien la complexité des rapports humains .

Les personnages sont pour la plupart aux prises avec eux-mêmes , leurs contradictions et le poids de leur passé.

Je ne peux pas trop en dire mais cela aura une forte influence sur la façon dont ils vont réagir à ce qui va leur arriver et à ce à quoi ils vont devoir faire face.

Je pense notamment à Alaric qui va voir sa vie personnelle empiéter sur sa vie professionnelle.

J'ai apprécié le fait que dans ce roman les personnages ne représentent pas seulement une fonction. Ils ont une vraie personnalité et l'on peut suivre leur vie personnelle . Cela apporte beaucoup à l'histoire et à sa crédibilité. Cela rend plus réaliste la façon d'agir de certains personnages. On comprend mieux les raisons de certaines de leurs décisions. Car quoi que l'on en dise la vie professionnelle est forcément impactée par la vie perso, en bien comme en mal. C'est tout à fait humain.

J'ai d'ailleurs bien apprécié la relation entre Alaric et Clémentine , sa collègue. Leur façon de travailler ensemble et la complicité qui les unit ( même si elle est parfois mise à mal ) est très intéressante à suivre pour le lecteur.

J'ai aussi apprécié le fait que des personnages qui n'auraient pu être que des personnages secondaires ait ici une vraie place tels Éric Rincy ou Osmane . Chacun apporte sa pierre à l'édifice et je trouve cela particulièrement intéressant et proche de ce qu'est véritablement une enquête policière.

Et comme je le disais plus haut ils vont avoir fort à faire.

Ils vont devoir enquêter dans des milieux où le silence est la règle. Que ce soit la politique , avec le cher papa de la victime ou le monde assez secret du survivalisme.

Deux mondes que tout oppose et qui pourtant sont plus liés qu'il n'y paraît.

Cette enquête va être tortueuse à souhait et la vérité va avoir du mal à s'imposer. Toute la complexité de cette histoire va se révéler à mesure que l'on va tourner les pages.

Passé et présent vont avoir leur rôle à jouer pour mieux nous embrouiller et nous entraîner là où l'on ne s'y attend pas.

Je ne vous en dirai pas plus sur ce livre si ce n'est que je vous le recommande chaudement.

Il a su me tenir en haleine tout au long de ma lecture et je suis sûre qu'il en sera de même pour vous.

Une petite pépite .

Je remercie Guy Morant pour la confiance qu’il m’a accordée en me proposant son roman Effondrements par le biais du site SimPlement Pro.

Une enquête policière magistrale dotée d’une couverture magnifique signée Matthieu Biasotto dont le talent n’est plus à prouver.

Les recherches approfondies de l’auteur donnent un côté presque réel à la lecture.

La précision des scènes de crime, et autres recherches scientifiques, la description des lieux amènent le lecteur à s’immiscer dans l’enquête presque comme membre de la Crim’.

Les personnages sont bien travaillés et la documentation donne un aperçu très professionnel.

Le capitaine Alaric Autier de la Crim’ est chargé d’instruire une enquête qui s’avère très compliquée où de surcroît la victime est la fille d’un ancien député Pierre Vallée, protégé par la hiérarchie.

L’atmosphère est souvent lourde, et pendant les huit jours d’enquête intense on subit la pression morale, physique et psychologique de l’équipe de la Crim’.

Tout est si bien relaté, que le lecteur semble faire partie du décor ressentant chaque émotion retenant son souffle de peur de déranger pendant les investigations.

Le cadavre d’une jeune fille est retrouvé par deux pêcheurs, abandonné vers un étang peu fréquenté et dans un état effroyable. Le corps a littéralement été écrasé et déplacé des lieux du meurtre.

Le corps est confié à l’institut médico-social, où une autopsie détaillée révèlera que Marion Vallée reconnue par ses parents a subi une déchirure anale étant enfant, traces résultant d’un viol.

Son père accuse un certain Marivain. Ce dernier serait le « gourou » d’une secte sous le nom d’une association pour le mouvement « les survivalistes ».

L’auteur aborde un sujet complexe, utilisant dans son roman un regroupement de personnes aux croyances irrationnelles, se préparant à « l’effondrement ». Les adeptes du mouvement sont fragiles psychologiquement et influençables.

Mais ce mouvement ne cacherait-il pas un trafic financier sous couvert de gros bonnets politiques ?

Et la question demeure en suspense qui a tué Marion et pourquoi ?

Je conseille vivement ce roman policier psychologique digne d’une vraie enquête de professionnels.

Excellent polar, on vit l'investigation, on suit les enquêteurs ainsi que leurs état-d'ames, leurs difficultés et leurs réussites, certains personnages sont attachants, d'autres détestables, un vrai panel de caractères ! Un très bon moment de lecture.

« Effondrements », c’est quoi?

C’est d’abord une enquête, suite à la découverte d’un cadavre qui, vu son état, a du passer un sale quart d’heure. Une enquête qui va nous tenir en haleine juste comme il faut.

On soupçonne beaucoup mais on a pas vraiment de mobile … au début.

Le personnage de Marivain, par exemple, est très énigmatique. Le personnage de Vallée est immonde.

C’est ensuite des policiers, des enquêteurs subissant la pression et les chaînes imposées par leur hiérarchie.

On a ici des « chefs » exécrables à qui on a envie de donner des baffes et des policiers qui tentent, tant bien que mal, de concilier vie professionnelle et vie de famille ou qui subissent les dommages collatéraux causés par leur profession.

On s’attache aux policiers. J’ai beaucoup aimé Kamara au début, le petit jeune qui peine à se faire respecter et à trouver sa place. Ensuite Alaric, qui morfle de tous les côtés aussi bien dans le pro que dans le privé. Après on a son équipe, composé de personnalités toutes différentes.

J’ai détesté Jolland et Octavien. Le premier ne pense un peu qu’à sa gueule et, j’ai eu l’impression, qu’il n’avait qu’un seul mot à la bouche « média », « média » et « média ». Ce mec a réussi à me foutre la pression à travers ses mots … faut le faire !

En toile de fond il est aussi question de politique, d’argent.

On a d’un côté ceux qui sont prêt à tout pour rendre justice et de l’autre, ceux qui ne pensent qu’à leur réputation et à leur situation confortablement assis dans leur bureau (hein Jolland ? !).

On parle aussi des médias. Le rôle des médias dans une enquête, prêts à tout pour sortir leur article en première page et qui balancent des infos à tout va sans réfléchir une seconde aux conséquences sur l’enquête de police.

On y trouve de l’humour aussi. Pas trop d' »humour de flic » comme on peut le voir à la télé, non, mais un bon humour bien placé et juste ce qu’il fallait.

J’ai trouvé que ce roman était bien dosé. On a juste ce qu’il faut de sensationnel lors de la découverte du cadavre, juste ce qu’il faut d’intrigue et je n’ai pas trouvé de véritable parti pris de la part de l’auteur.

On n’a pas ici un super-flic qui va d’un claquement de doigt résoudre l’enquête à lui tout seul et s’en récolter les lauriers. C’est pas un super-héros.

Dans ce roman, les policiers sont humains. (Bon j’ai un doute sur Jolland quand même !)

Les lieux décrits sont communs, on s’y retrouve.

Les sujets des médias et de la politique traités en fond de l’histoire ne sont pas gênants au contraire, ils nous font réfléchir.

J’ai apprécié le découpage du livre en grandes parties. On commence le dimanche, jour de la découverte du cadavre, quelques chapitres plus loin on arrive au lundi, etc. et jusqu’à la résolution de l’enquête.

On a une véritable progression et on ne s’y perd pas. On a par contre l’impression que les journées durent 72 heures tellement il s’en passe ! Peut-être que je me trompe et que je m’avance trop vite mais j’ai l’impression que c’était aussi voulu par l’auteur. Histoire de bien nous mettre dans la tête et nous faire comprendre que, dans ce métier, on oublie les 9h/12h-14h/18h.

J’ai aussi beaucoup aimé la plume de l’auteur. Le livre se lit très facilement, les éléments s’enchaînent de façon logique, on n’est pas perdu au milieu de l’enquête.

J’ai été ravie d’apprendre, en lisant les remerciements, que Guy Morant a pu collaborer avec d’anciens policiers. Ce qui donne une certaine crédibilité au contenu, au lexique employé, aux procédures décrites, etc.