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- Black ! Que fais-tu ?

- Je respecte une tradition humaine, je dois te porter après notre mariage pour te faire entrer dans notre maison. La dernière fois, j'ai procédé ainsi, mais après tu as fait tu sais quoi.. alors je crois que nous avons besoin d'une "prise deux"

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- Mon amour, je t'en supplie reviens-moi!

Je la secoue légèrement, mais elle ne reprend pas connaissance. Sa poitrine se soulève; elle est vivante, mais en état de choc. Ses paupières sont entrouvertes et ses yeux bougent de haut en bas frénétiquement. Je dois la sortir d'ici au plus vite, Flicka doit la soigner.

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— Que veux-tu dire, tu n’es pas le directeur ? lui demande ma mère qui, comme à son habitude, a ramassé mon dégât avec sa grâce légendaire.

Black positionne sa main sur ma cuisse et je ferme les yeux en ravalant difficilement… mais que fait-il ?! Il va tout gâcher.

— Lou et moi avions pensé que ce serait mieux si nous ne révélions pas ma vraie identité aujourd’hui. Elle avait peur de votre réaction.

— Lou, de quoi parle-t-il ? demande mon père avec un calme déconcertant.

Je ne réponds pas, car je sens que je vais exploser. Je me contente de serrer les doigts de Black, en repoussant sa main. Je pense en moi-même aussi fort que possible, comme s’il pouvait comprendre : S’il te plaît, ne dis rien, je t’en prie, tais-toi !

— Ce que je veux dire c’est que nous sommes ensemble. Nous nous sommes trouvés.

Mes parents ne parlent pas, mon père fume son cigare en observant Black comme s’il pouvait l’analyser ainsi. Ma mère secoue la tête, passant son regard de moi vers Black, attendant probablement la suite de l’explication.

— Ce qu’il veut dire c’est que nous étudions ensemble. Black est un étudiant ici, c’est tout.

Black me regarde en secouant la tête, toujours le sourire aux lèvres. Puis il passe sa main autour de mes épaules et me colle à lui avant de baiser mon front.

— Chérie, on doit leur dire.

Que me fait-il ? Ce n’est pas vrai, il veut que je meure d’un arrêt cardiaque !

— J’ai rencontré votre fille lors d’un bal que l’Académie donnait pour les nouveaux étudiants. Comme je suis le bienfaiteur de l’Académie, le bal se déroulait chez moi.

Bon, jusque-là, pas de mensonge, tout ce qu’il dit est vrai, mais pas pour la même Académie que mes parents imaginent.

— Dès que je l’ai vue, j’ai su que c’était elle.

Alors là, c’est un mensonge ! Il a voulu me faire peur, me faire fuir lorsqu’il m’a vue.

— J’ai eu peur, au début j’ai voulu m’éloigner, mais elle m’a attiré à elle comme un aimant, poursuit-il.

— Vous voulez dire que vous sortez avec ma fille ? lui demande mon père qui s’est redressé sur le canapé.

Black ne répond pas et se contente de hocher de la tête le plus sérieusement du monde.

— Chérie, pourquoi ne nous as-tu rien dit ? Pourquoi inventer cette histoire de directeur ? Nous attendons depuis longtemps le moment où tu ouvrirais à nouveau ton cœur à quelqu’un, dit ma mère, l’éternelle romantique.

Nous avons eu tellement de petites soirées de filles où elle tentait de savoir ce qui advenait de ma vie amoureuse, en vain. Mon père lui, reste sérieux et ne dit rien, il se contente de fixer Black. Ce dernier semble déstabilisé par le manque de réaction de mon père, puis il se lève et tire un petit pouf, qu’il place juste en face de Marc. Black s’assoit et place ses coudes sur ses genoux afin d’être encore plus près de mon père. Que se passe-t-il ?

— Ta venue ici est une bénédiction pour moi. Je n’ai qu’une obsession, protéger ta fille. Je te promets de veiller sur elle jusqu’à mon dernier souffle et même au-delà, je suis un homme de parole et je te jure de l’aimer même lorsqu’elle ne m’aimera plus, de prendre soin d’elle, même lorsque je n’aurai plus la force de prendre soin de moi-même. Je te promets de la suivre à l’autre bout de la planète, de la porter dans mes bras si elle faiblit, même lorsque mes jambes m’auront depuis longtemps abandonné. Je promets de la rassurer même quand la peur envahira chaque parcelle de ma peau. Je vais louanger ta fille comme si elle était la prière et le miracle en même temps, puisque c’est ce qu’elle est. Je t’implore de me donner sa main, car elle est mienne depuis plus longtemps que le monde est monde.

Je sais qu’il parle à mon père, mais même s’il ne me regarde pas, je sais que chacune de ses promesses, il les a dites pour moi. Je voudrais le saisir et l’embrasser, lui promettant les mêmes choses et bien plus, mais je suis trop figée pour bouger. Black veut m’épouser, mon Orphée veut se marier avec moi… à nouveau, dans cette vie.

On pourrait entendre une mouche voler dans la pièce. Ma mère a une main devant la bouche, l’air estomaqué, et mon père se recule le dos dans le canapé, en se croisant les bras pour mieux observer Black.Je voudrais parler, mais je ne sais quoi dire. Même si je me souviens vaguement de mon mariage avec Orphée, le faire dans ma vie courante a toujours été un rêve de petite fille et je remercie Black de demander la permission à mes parents, car même si je ne peux pas leur dire toute la vérité, me marier avec Black et qu’ils puissent connaître cette partie de ma vie serait comme partager un peu de mon nouveau monde avec eux.

Black respecte le silence imposant, en donnant le temps à mes parents de se faire à l’idée. J’attends que mon père lui pose un million de questions, comme le font les pères qui veulent protéger leur fille contre le premier venu. Je ne pourrais lui en vouloir, ce sont eux qui m’ont ramassé à la petite cuillère lorsque mon ex m’a trahie.

Ma mère fixe mon père comme si elle voulait voir ce qu’il en pense et je présume qu’elle attend qu’il brise le silence, puisque c’est sans contredit le plus loquace des deux. Mon père relève un sourcil, prend la main de ma mère dans la sienne, probablement pour la rassurer, éteint son cigare et finalement sirote une gorgée de son whisky avant de relever les yeux vers Black.

— Pourquoi est-ce que tu aimes ma fille, Black ?

Fini les politesses, il le tutoie comme un père parle à son fils.

Black ne se retourne pas une seule fois et cela amplifie la tension qui s’est logée au creux de ma gorge, comme une boule d’émotion qui attend de connaître l’issue de cette conversation pour exploser.

Black saisit le genou de mon père et je suis fasciné par l’attention qu’il porte à mes parents, puisque ceux-ci sont… des humains.

— Marc, j’aime votre fille pour un million de raisons, je l’aime pour chacun de ses défauts qui la rendent si parfaitement imparfaite. Je l’aime parce qu’elle est courageuse, parce qu’elle se préoccupe toujours de la sécurité et du bonheur des autres avant son propre bonheur. Elle me fait sourire et même rire. J’aime ta fille, car elle me rend meilleur.

Ma mère soupire, comme elle le fait si souvent devant une comédie romantique, et mon père qui conserve son air sérieux la regarde, puis se retourne vers Black.

— Tu sais Black, je crois en l’impatience d’agir. J’ai demandé Lise en mariage à notre troisième rendez-vous.

Je regarde ma mère qui se mordille les lèvres, perdue dans ses songes. Je ne connaissais pas du tout cette partie de leur histoire et, soudainement, j’aime encore plus mes parents.

Mon père poursuit en servant un verre à Black, qui l’écoute attentivement.

— J’ai demandé sa main à son père, mais malheureusement, il me l’a refusée. Nous nous sommes donc mariés en cachette, un soir d’été, et nous nous sommes promis que si un jour quelqu’un allait aimer notre fille pour les bonnes raisons, et cela peu importe son métier ou statut social, nous lui accorderions sa main.

Je ne vois pas le visage de Black, puisque je suis derrière lui, mais je vois qu’il se redresse le dos, attendant les mots qu’il veut entendre.

Juste comme mon père vient pour parler, ma mère pose son doigt sur sa bouche et me regarde droit dans les yeux.

— Dis-moi, Lou, à voir ton regard j’ai l’impression qu’il te fait sa demande en même temps. Est-ce que tu l’aimes, ma chérie ?

Black ne se retourne pas, je me contente de hocher de la tête en souriant, les larmes aux yeux. Je présume qu’il a compris d’une certaine façon en voyant le sourire de ma mère et de mon père. Ce dernier reprend :

— Nous sommes tombés sous le charme de Lou en l’adoptant, parfois l’amour est imprévisible et frappe comme un éclair, et ce sont les liens qui se tisseront entre vous au fil des années qui solidifieront le feu du début.

S’il savait les épreuves et les années qui nous ont déjà liés.

— Bienvenue dans la famille, Black ! lance mon père en l’enlaçant.

— Est-ce que vous me permettez de partir avec votre fille pour un moment— ? Je vous laisse la villa nous reviendrons sous peu.

Mes parents acquiescent en se dirigeant vers la terrasse, nous laissant notre intimité.

Black ne s’est toujours pas retourné et je ne sais trop quoi dire. Il se lève et passe une main derrière son dos sans parler, comme s’il voulait que je la saisisse, ce que je m’empresse de faire. Il me guide vers l’extérieur et je comprends aussitôt ce qu’il fait : il nous ramène quatre mille ans en arrière pour compléter notre parcours. Il veut me guider vers notre destin, SANS se retourner cette fois.Nous marchons au travers de la ville, puis sur un petit sentier jusqu’à une plage déserte au sable rougeâtre. Il s’agenouille ensuite et, d’un geste rapide de la main, me tire au-devant de lui. Il fixe le sol et plonge la main dans sa poche pour en ressortir une petite boîte. Mon cœur va exploser. Ses yeux remontent le long de mon corps, puis viennent croiser les miens et j’ai l’impression qu’une éternité s’écoule, car je voudrais fixer ce moment précis dans le temps.

— Lou, mon amour, je sais que notre mariage nous a menés vers un destin tragique, mais je veux effacer ce moment et en créer un nouveau. Je veux que le nouveau moi : Black, épouse la nouvelle toi : Lou. Je veux pouvoir te protéger des serpents et tous les ennemis qui se présenteront, même si je sais que tu es forte. Laisse-moi être à toi et toi à moi, non pas comme une possession, mais comme deux âmes qui s’appartiennent tout simplement.

Il ouvre la petite boîte et, à l’intérieur, je vois une superbe bague sertie d’un diamant brut.

— Je ne veux pas seulement que tu m’épouses, Lou. Tu vois, pendant que tu étais dans les bas-fonds de la Terre, les magiques ont développé un rituel qui se nomme : l’entrelacement des âmes.

Je l’écoute sans l’interrompre, puisqu’il semble si désespéré et plein d’espoir à la fois, ce qui est contradictoire.

— Le diamant est la pierre de l’éternité. J’aimerais qu’ensemble nous procédions à ce rituel. Cela implique que tu dois me choisir moi et je dois te choisir toi, non pas seulement pour cette vie, mais pour toutes les vies à venir… pour l’éternité. Lorsque nous allons mourir et renaître, nos âmes se retrouveront, toujours, peu importe où nous serons dans le monde. Nous serons unis.

Il prend ma main, toujours le genou au sol, puis il dépose un tendre baiser sur celle-ci.

— Je ne veux plus te perdre, Lou, mais je te laisse le choix. Nous pouvons simplement nous marier l’un à l’autre et je serais heureux, mais si tu acceptes, nous procéderons au rituel ce soir même et nous souderons nos âmes l’une à l’autre.

Il me regarde à nouveau, probablement en attente d’une réponse, et je sens les larmes couler le long de mon visage.

Dans un rire étouffé par la boule d’émotion, je réplique :

— Tu dois me le demander comme une question si tu attends une réponse.

Il sourit, puis, le plus sérieusement du monde, il me demande :

— Lou Mills, magique, enfant de la lune, humaine de cœur et sauveuse du monde, est-ce que tu veux devenir ma femme… pour l’éternité ?

— Oui… mille fois oui !

Black se relève, me passe la bague au doigt et m’embrasse en m’allongeant sur le sol sablonneux.

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J’avais de la haine en moi, Lou et la diriger vers eux, puisque les dieux étaient partis, me semblait la solution idéale, mais j’ai toujours envié leur petite vie tranquille. Je me suis imaginé vivre une vie d’humain avec toi des millions de fois. Tu sais, avoir une petite maison, un chien, des enfants et un travail routinier. Cela me semblait si simple et parfait.

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Tu vois, quand je me suis retrouvée en enfer et que je savais que tu ne pourrais pas revenir, j’ai fermé les yeux et je me suis rappelé ton visage lumineux et tes cheveux remplis de soleil le jour de notre mariage. Puis, j’ai immortalisé cette vision en traçant un cadre imaginaire, comme pour figer ce moment dans le temps et m’aider à passer au travers des moments difficiles en enfer. Je prends une grande inspiration et je continue : Chaque fois, j’avais l’impression de revivre ce moment et je souriais. Ce cadre imaginaire m’a sauvé de la folie, Black. Maintenant que tout ceci est derrière moi, je veux en créer un nouveau.

Black sourit et prend mes mains pour y déposer un baiser.

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Black, je suis ici maintenant. Ma mère m’a ramenée vers toi, je sens que ce feu qui m’a envahie pendant toutes ces années en enfer et qui m’a hantée pendant mes nuits d’humaine me servira.

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Je suis désolé, Lou, tellement désolé de t’avoir laissée là-bas et si je pouvais effacer la souffrance de toutes ces années, je le ferais au prix de ma vie.

— Chut ! Je le sais mon amour, je ne t’en veux pas. Au contraire, ta bravoure et ton amour pour moi sont ce qui m’a permis de rester forte et de passer au travers de ces années dans les profondeurs de la terre.

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Black, je t’ai attendu quatre mille ans, et me rappeler ces moments a brisé l’envoûtement de Thanatos. Je m’approche de lui et passe doucement ma main sur son visage. Un amour si pur depuis autant d’années viendrait à bout de n’importe lequel des enchantements, mon amour.

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Nous nous regardons une dernière fois et je peux lire le désespoir absolu dans ses yeux. Je voudrais lui crier que je l’aime et que je ne lui en veux pas de s’être retourné, mais cela m’est impossible. Je sens déjà que je disparais tranquillement. Je rassemble donc tout l’amour et la reconnaissance qui m’envahit et lui envoie un baiser de la main, avant de disparaître complètement avec son regard de désespoir comme dernière image de lui.

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— Tu devras lui tenir la main et la guider jusqu’à la vie à l’extérieur, mais sous aucun prétexte, tu ne dois te retourner, sinon tu la perds à jamais et tu devras t’en retourner sur terre sans elle. Elle retrouvera la voix une fois rendue à l’extérieur.

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