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Extrait

Extrait ajouté par Llaurent 2019-02-01T17:26:19+01:00

Alcor, ad lapidem currebat olim regina

Le chapitre 12 de la « Comtesse de Cagliostro » porte bien son titre de « Démence et génie ». L’intrigue qui se déroule intégralement au phare de Tancarville parvient à un stade paroxystique avec une terrible bataille entre les protagonistes dont la violence s’exerce bien davantage sur le plan psychologique que physique, malgré des blessures diverses et variées. Maurice Leblanc y évoque d’ailleurs un épisode violent de l’histoire de France qui l’a profondément affecté, la guerre franco-prussienne de 1870, qui obligea son père à l’exiler en Écosse pour un temps. Les prussiens entrèrent dans Rouen le 5 décembre, poussant les bourgeois à fuir par la route du Havre.

– Voici. Il y a vingt-quatre ans, pendant la guerre entre la France et la Prusse, deux hommes qui fuyaient les envahisseurs et qui s’en allaient sous la conduite du sieur Rousselin, tuèrent aux environs de Rouen, pour lui voler son cheval, un domestique du nom de Jaubert.

Ce chapitre mériterait à lui seul une étude approfondie de l’attitude de Raoul qui offre en spectacle, pour la première fois, le charisme du futur Arsène Lupin. C’est au moment où Raoul est prisonnier de Joséphine, alors que Léonard va déchainer sa violence sur Clarisse que Raoul montre l’étendue, la puissance et la force de conviction des atouts psychologiques et intellectuels qu’Arsène ne cessera de mettre en œuvre ensuite. C’est la puissance de Joséphine qui l’oblige à utiliser des ressources insoupçonnées, empreintes, chose incroyable, d’humour et d’espièglerie, malgré la peur panique qu’il éprouve à l’idée de ce qui peut arriver à Clarisse.

Par la suite, quand Arsène Lupin racontait cet épisode de sa grande aventure avec Joséphine Balsamo, il ne pouvait s’empêcher de rire :

– Eh ! oui. Je ris comme je riais à ce moment-là, et je me souviens que, pour la première fois, j’exécutai sur place un de ces petits entrechats qui me servirent bien souvent depuis à illustrer mes victoires les plus difficiles… et celle-ci l’était bigrement, difficile.

D’autres ennemis se heurteront à Arsène Lupin par la suite, mais Joséphine est la première, l’initiatrice sensuelle, la révélatrice psychologique, celle qui donne naissance à Arsène Lupin dans toute sa splendeur et dans ses faiblesses également. Maurice Leblanc est souvent dénommé le « père d’Arsène Lupin », mais dans ce cas, il y eût une mère également, Joséphine Balsamo. Quel personnage extraordinaire que cette femme aux multiples facettes.

Il y a tant à dire au sujet d’elle, à propos de la relation particulière qui se noue entre les deux protagonistes, qu’une étude y sera consacrée dans un prochain ouvrage.

Savourons ce dialogue de duellistes qui nous permet d’affirmer, tant la construction des échanges le confirme, que les provocations facétieuses de Raoul sont davantage motivées par une stratégie calculée que par un cabotinage de gamin.

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