Ajouter un extrait
Liste des extraits
La joie est si fugace. Pour la saisir, il faut parfois s'avancer sur la chaussée, au risque de se faire écraser par un bus.
- Emmène-moi dans ton univers, me dit-il. Je veux t'y accompagner.
Ses mots me font l'effet d'un mantra. D'une prière. Ses mots me sont un baume.
Afficher en entierUne très belle déclaration d'amour <3
Spoiler(cliquez pour révéler)Je n'aurais jamais cru affirmer un jour une chose pareille mais même si tu es folle, ce que tout tendrait à démontrer, je m'en moque. Je veux bien participer à ce drôle de jeux de rôles que tu as monté.
[...]
Spoiler(cliquez pour révéler)J'ai été marié trop longtemps à une femme qui ne m'a jamais vraiment aimé. D'ailleurs maintenant que j'y pense, moi non plus, je ne l'aimais pas beaucoup. J'ai plus ri avec toi au cours des derniers mois qu'avec elle pendant toute notre relation. Et ça me fait un bien fou. J'ai l'impression d'avoir retrouvé quelque chose que j'ignorais avoir perdu. Ta vision du monde m'emplit d'insouciance.
Alors fait ce que tu veux. Tant que tu me laisses participer.
Afficher en entierLa météo joue en ma faveur. Par cette chaleur, les promesses de la clim ont de quoi briser les plus opiniâtres volontés.
Afficher en entierLa répartie, ça n'a jamais été mon fort. Si je disposais d'une heure de réflexion, au calme, dans mon bureau, et d'un expresso bien tassé, je trouverais peut-être la réplique qui fait mouche. En l'occurrence, j'en suis réduite à emprunter au répertoire de ma préado :
- Pff.
Afficher en entier- On va tous mourir, annonce calmement Aidan.
Jamais je n'aurais placé une telle réplique dans la bouche de son personnage. Elle reflète de l'impuissance, de la faiblesse et une saine dose de sens commun. Trois caractéristiques absolument incompatibles avec le héros sexy d'un roman érotique.
Afficher en entierJe me rappelle la première fois que j'ai lu Hemingway. J'étais fascinée par sa remarquable concision. Moi qui passe ma vie à chercher de nouvelles métaphores pour décrire la fornication en termes poétiques, je ne peux guère me permettre un tel laconisme. Mais exceptionnellement, je m'y essaie :
- Je vous ai écrit.
Afficher en entierPourquoi les gens beaux sont-ils convaincus qu'ils peuvent vous insulter impunément ? Par expérience, sans doute.
Afficher en entierLes lotissements sont vastes à Billsford, mais les habitants du quartier s'épient les uns les autres à l'aide de jumelles. Je sais c'est tordu, mais les riches s'ennuient à mourir. Espionner ses voisins ça occupe. Ils prétendent faire preuve de "vigilance citoyenne". Protéger la communauté de...de quoi au juste ? Des ours ? Des trolls ? Des gens aux revenus inférieurs à un million par an ?
Afficher en entierAlors une voix intérieure s'adressa à moi. On aurait dit une version plus forte et affirmée de ma personne.
"Voici ce que tu vas faire, me dit la voix. Tu vas mettre les vestiges de ton cœur de midinette dans un coffret aux couleurs apaisantes, Abricot, ou bleu des Mers du Sud. Mais qu'il soit solide ! Il s'agit de protéger ton palpitant contre toute offensive amoureuse pour la durée de sa réclusion à perpétuité. Tu es une femme indépendante, et tu n'as besoin de personne. Maintenant, éloigne-toi du coffre, arrête d'emmerder ton agent, tourne la page et remets-toi au boulot.
- OK, approuvai-je à haute voix dans mon studio vide. L'amour, c'est rien qu'une fiction. Pas une sentence de mort.
Afficher en entierQuand un vagabond sans proches ni maison et qui a oublié jusqu'à son propre nom se met à vous parler d'amour, tous à vos filets ! Il a des papillons dans le compteur. Je n'ai rien contre les lépidoptères, mais vous voyez le topo.
Afficher en entier