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Extrait ajouté par lilourose440 2017-02-26T16:05:54+01:00

– Il n’y a pas de miracles, Emma. On n’est pas dans un conte de fées, et embrasser la princesse n’a jamais rendu ses pattes au crapaud estropié !

Elle le scruta d’un air complètement perdu, et il faillit l’embrasser de nouveau, parce qu’elle était si belle ainsi, si désirable, avec les traces de ses lèvres sur sa peau dorée.

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Extrait ajouté par lilourose440 2017-02-26T16:04:12+01:00

Elle se blottit contre lui et tint son téléphone à bout de bras pour capturer leur image, devant la ligne de sommets ourlés de blanc. Nathan le lui prit des mains pour contempler le résultat.

– Mmm… avec les montagnes et ton bonnet trop grand, tu as l’air d’une Tibétaine, tu sais ?

Elle se mit à rire, puis murmura quelque chose à son oreille au sujet d’un pari encore perdu, d’un chocolat chaud et d’un lit douillet. Nathan embrassa ses lèvres froides et décida qu’il était temps de rentrer à l’appartement.

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Extrait ajouté par lilourose440 2017-02-26T16:03:39+01:00

Puis elle se percha sur un accoudoir du canapé et lui adressa un sourire mutin.

– Alors ? Qui suis-je, aujourd’hui ?

Il fit semblant de réfléchir, les sourcils froncés, juste pour le plaisir de pouvoir la dévisager sans être impoli. Une peau couleur de miel, des pommettes hautes, de grands yeux noirs en amande… Quand elle passa son bras sur le dossier, son débardeur remonta un peu, laissant voir quelques centimètres de son ventre, l’ombre de son nombril. Il sentit le désir naître en lui, non pas dans son entrejambe privé de sensibilité, mais au bout de ses doigts, qui brûlaient de soulever le tissu pour en découvrir davantage.

– Tu pourrais bien être polynésienne, décida-t-il. Je t’imagine avec un collier de fleurs autour du cou, et pas grand-chose d’autre, en train de danser sur la plage… Avec de magnifiques vagues pour surfer derrière toi.

Oui, c’était vraiment une vision précise et excitante dans son esprit. Emma se mit à rire, fit quelques pas dans le salon en imitant le déhanchement d’une vahiné, puis vint s’asseoir à la table, face à lui.

– Perdu ! Tu as préparé quoi aujourd’hui ?

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Extrait ajouté par lilourose440 2017-02-26T16:03:11+01:00

Nathan Linières de retour des JO de Vancouver !

Nathan est venu nous rendre visite dès son retour du Canada. C’est là qu’ont eu lieu les Jeux olympiques, à Vancouver, une ville qui se situe sur la côte est (voir la page « géographie »). Il nous a montré les deux médailles qu’il a remportées, en cross et en half-pipe (voir la page « les épreuves des JO »). Elles pèsent 550 grammes et sont ondulées comme des vagues (voir photo ci-dessous).

Suivait une longue interview du champion qui racontait avec humour quelques anecdotes sur le village olympique, les traîneaux traditionnels du Canada et citait des expressions entendues là-bas : « Des médailles ? J’en ai un char et puis une barge, asteure ! » Les élèves avaient consciencieusement traduit et expliqué celles-ci dans leur page de lexique. Emma sourit, amusée par l’enthousiasme qui transparaissait de chaque texte, de chaque photo.

Les enfants avaient travaillé dur sur cette réalisation, bien avant les JO : une carte du monde indiquait tous les endroits où Nathan s’était rendu, avec de petits symboles pour les « premières mondiales » qu’il avait réalisées. Il y avait aussi des schémas représentant les angles de descente et les itinéraires suivis. Tout cela ne lui disait pas grand-chose, mais quand elle cliqua sur la vidéo correspondante, Emma eut le souffle coupé : Nathan plongeait dans une pente pratiquement verticale. Il bondissait par-dessus des rochers hauts comme des maisons, et donnait l’impression de voler, suivi par une traînée de neige scintillante.

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Extrait ajouté par lilourose440 2017-02-26T15:39:47+01:00

– Tu as de très beaux cheveux, ma jolie geisha… Pourquoi tu les attaches tout le temps ?

Elle tenta de rattraper les lourdes mèches qui tombaient dans son dos, en vain, puis se résolut à le laisser faire. Il disposa tranquillement ses cheveux de chaque côté de son visage, les lissa de ses mains mouillées, les ramena derrière ses oreilles. Ses pouces glissaient sur ses tempes, et elle savait ce qu’il observait : la forme en amande de ses yeux, le modelé de ses pommettes, les boucles rebelles de sa chevelure…

– Je ne suis pas japonaise non plus, tu sais…, murmura-t-elle.

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Extrait ajouté par Csirene 2016-02-27T15:09:45+01:00

Chapitre 1

La femme en face d’elle était à la fois l’exact opposé d’Emma et celle qu’elle aurait voulu devenir un jour… Un badge épinglé

à sa blouse portait son titre  : « Docteur Huchard, médecine de rééducation ». Elle était aussi la directrice de la « clinique de l’Impératrice », un établissement privé, modeste mais renommé, dans lequel Emma postulait.

Son bureau était rangé au cordeau : trois stylos alignés, son bloc d’ordonnances exactement perpendiculaire à son clavier d’ordinateur, et même les ouvrages médicaux, derrière elle, semblaient organisés par taille ou par couleur. Sa réussite professionnelle ne l’empêchait pas d’accorder du soin à son apparence : c’était une femme d’une cinquantaine d’années, à l’élégance discrète.

Quelques mèches blondes s’échappaient de son chignon serré, un soupçon de rose colorait ses lèvres qui se pinçaient alors qu’elle prenait connaissance des références d’Emma. Elle avait un collier de perles, des boucles d’oreilles en diamant, et de petits strass jusque sur ses montures de lunettes.

Emma réprima un soupir frustré : elle, qui d’ordinaire portait des vêtements décontractés et colorés, avait enfilé sa tenue la plus classique pour cet entretien, c’est-à-dire un chemisier de soie écrue, un pantalon gris et un bracelet de jade. Ses cheveux noirs, longs et indisciplinés, bouclaient dans son dos. Heureusement, ils étaient assez épais pour dissimuler la branche droite de ses propres lunettes, qu’elle avait réparée elle-même avec un morceau de fil de fer. Elle espérait avoir l’air moins fauchée et moins désespérée qu’elle ne l’était réellement. Si le Dr Huchard ne retenait pas sa candidature, elle voyait mal comment elle pourrait rembourser l’argent que sa grand-mère lui avait prêté

pour son voyage depuis Paris jusqu’ici, au cœur des Pyrénées.

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Extrait ajouté par IsaR 2016-01-22T19:08:55+01:00

Nathan se colla à la porte-fenêtre de son balcon, distrait un moment de ses idées noires par le spectacle de la nature. Il avait toujours aimé la sauvagerie de ces montagnes, le mélange poignant de beauté et de danger. L’éclair zigzaguait entre les crêtes, dont il découpait les formes acérées. Le tonnerre roulait pratiquement en continu. Son fracas se répercutait dans la vallée, renvoyé en écho d’un versant à l’autre.

Puis la pluie se mit à crépiter contre les vitres. De lourdes gouttes qui s’écrasaient sur le balcon, rebondissaient jusque dans la rue, en contrebas. Une odeur de poussière montait du pavé chaud lavé à grande eau. Nathan baissa les yeux et découvrit une femme, arrêtée devant la porte de l’immeuble d’en face. Que faisait-elle ? Pourquoi n’entrait-elle pas ?

La tête dirigée vers le ciel d’orage, elle fermait les yeux et laissait la pluie couler sur son visage, avec un demi-sourire satisfait. L’eau plaquait son T-shirt blanc sur son buste, et il devinait la forme de son soutien-gorge plus foncé, le galbe de sa poitrine. Un jean délavé sur de longues jambes. Ses cheveux dégoulinaient, noirs et longs, sur ses épaules.

Il la contempla un moment, cette jeune femme qui s’abandonnait à la pluie dans une vision à la fois érotique et innocente, puis il la reconnut. Elle tenait un trousseau de clés à la main et s’appuyait contre la porte de l’immeuble. C’était sa nouvelle voisine, même si elle ne portait pas ses lunettes de chouette ce jour-là. Elle avait un visage fin au teint doré, avec un petit menton têtu, levé vers le ciel, et de hautes pommettes qui soulignaient ses yeux exotiques. Un arc élégant de sourcils noirs, des cils épais, des paupières étirées vers les tempes…

Alors, il vit le logo de la thalasso sur le sac de sport qu’elle avait jeté sur son épaule, et tout s’ajusta dans son esprit. La voisine mal garée, la masseuse sensuelle, et cette belle femme qui semblait goûter une volupté inconnue sous la pluie n’étaient qu’une seule et même personne : Emma.

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Extrait ajouté par lilourose440 2017-02-26T15:38:32+01:00

– Il n’y a pas de miracles, Emma. On n’est pas dans un conte de fées, et embrasser la princesse n’a jamais rendu ses pattes au crapaud estropié !

Elle le scruta d’un air complètement perdu, et il faillit l’embrasser de nouveau, parce qu’elle était si belle ainsi, si désirable, avec les traces de ses lèvres sur sa peau dorée.

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