Commentaire de Leslecturesdejessy

Pour ce début d’année, j’ai décidé de compléter mes collections de livres et sagas déjà commencées, tout en cherchant à découvrir de nouveaux auteurs et nouvelles autrices pour élargir mes horizons de lecture. Récemment, j’ai eu l’opportunité de lire le roman de Scarlett Marina Ecoffet, intitulé “Ether Mécanique”, grâce à un service de presse.

Je dois admettre que le début de l’histoire m’a pris un certain temps pour m’immerger dans son ambiance et son univers, car il y a beaucoup d’éléments introductifs. Au début, il est facile de se sentir perdu, mais une fois que l’on rencontre un élément déclencheur, on ne veut plus lâcher le roman et on est impatient de connaître la suite.

La simplicité et la complexité de l’écriture de l’autrice sont remarquables. Parfois, elle utilise des mots rares que je n’avais jamais entendus auparavant, ce qui a enrichi mon vocabulaire. Les textes sont également très détaillés et précis, surtout en ce qui concerne la personnalité des personnages, les décors et les lieux, ce qui stimule l’imagination et donne vie aux scènes dans notre esprit.

Il est important de noter que le livre contient deux passages détaillés et plutôt longs sur la sexualité entre un homme et une femme. Cependant, ces scènes n’ont rien de dérangeant et sont décrites avec un langage soigné, ce qui les rend très tolérables.

Bien qu’il y ait un grand nombre de personnages dans l’histoire, notre attention se porte en particulier sur Camille, un jeune homme rebelle qui ne tolère pas l’injustice et la méchanceté, et qui a également un grand côté protecteur. L’autrice met en avant, à travers son perso, l’handicap suite à la perte de membres. Toutefois, celle qui m’a le plus touché, c’est Kuan Yin, une femme contrainte à un rôle qu’elle n’a jamais souhaité, mais qui s’efforce toujours de trouver de bonnes choses, même en des personnes malveillantes.

Les personnages de la série sont très diversifiés. Certains sont plus aimables comme Darian, le mentor de Camille, qui joue également le rôle paternel auprès du jeune Prodige. D’autres personnages sont détestables, notamment l’Empereur, qui est très narcissique et tyrannique. Cependant, sa concubine Constance, assez désagréable également, est la seule preuve de son humanité, et il est évident qu’elle est la seule chose qui compte réellement pour lui.

Bien que la thématique Steampunk et les inventions mécaniques soient une partie intégrante de l’histoire, ce sont la romance et la mythologie qui sont les thèmes prédominants. Le roman, dont le nombre de pages dépasse les 300, est agréable à lire étant donné que la relation amoureuse se construit lentement sans être précipitée. L’importance des sentiments qui se développent au fil de l’histoire est également palpable.

Aussi, les dieux et les déesses ont un rôle plus important que prévu lorsque tous les élements se rassemblent et que tout se dénoue sous nos yeux. Certaines scènes du roman, en particulier celles liées à la guerre entre deux populations qui apportent une touche d’action, rappellent un peu celle de la guerre de Troie.

Même si je ne suis pas une lectrice régulière de romans romantiques, celui-ci a particulièrement attiré mon attention. Je pourrais continuer à en dire long sur cette histoire passionnante, mais le mieux serait de la découvrir par vous-même. Si vous aimez les histoires d’amour et la mythologie, vous serez certainement captivé