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Charlie est venue avec James, et ils ont l'air de filer le parfait amour. Malik pousse un glapissement très peu viril quand il croise Willy le wombat, que James laisse gambader dans le somptueux parc.
- Il déprime si je le laisse au refuge, explique-t-il au petit attroupement de curieux qui s'est formé autour de l'étrange animal pelucheux.
- Ça mange quoi ? s'informe Nils, pragmatique, que Willy semble particulièrement apprécier.
- De l'herbe, des racines, des tubercules, des écorces, des champignons... répond James en haussant les épaules. Il n'est pas difficile. Mais il a besoin d'affection.
- Je vois ça, dit Nils, que l’encombrant animal poursuit de sa démarche pataude dès qu'il fait un pas.
(...)
Willy le wombat, dressé sur ses pattes arrière, essaie désespérément de grimper à son tour en soufflant et poussant de petits grognements.
- En voila un qui t'aime d'amour vrai et te suivrait jusqu'au bout du monde, plaisante Roman tandis que James donne un coup de main secourable au gros Willy qui finit par réussir à se hisser pour rejoindre son idole.
Afficher en entier- Il a une copine, soupire Charlie avec un haussement d'épaules navré. Et en plus il est fidèle... C'est bien ma veine.
- Pauvre choupinette, la taquiné-je. Condamnée à dormir toute seule.
- La lose... pas une seule bonne âme pour me tenir chaud cette nuit, gémit-elle en roulant des yeux tragiques : Maxime est pris, Volodia n'est pas mon genre, Simon non plus et de toute façon il est fou de sa Brésilienne, Cameron est trop jeune, Malik est trop gentil et sérieux, et Nils est ... Nils. Beau comme un guerrier barbare, mais hermétique et blindé comme un coffre-fort de banque. En somme, il ne reste plus que ...
- N'y songe même pas, la coupé-je en riant. Roman n'est pas une option si tu tiens à la vie.
- Pff... la fourmi n'est pas prêteuse ! se lamente-t-elle comiquement.
Afficher en entier- Je suis Eduardo, enchanté, dit-il en tendant la main à Roman qui vient de se lever.
- Bonjour. Roman Parker, répond Roman un brin crispé.
- OK ... se contente de répondre Eduardo après un temps d'arrêt, avant de filer à la cuisine pour vider son sac à provisions.
- Alors, c'est lui, ton colocataire ? me demande Roman d'un ton que j'ai du mal à définir.
- Oui. Il est adorable, dis-je prudemment.
- Je n'en doute pas, répond-il l'air toujours aussi indéchiffrable, avant de poursuivre un ton plus bas: Tu l'as choisi comment ? Sur photo ? Sur mensurations ? Tu as organisé un casting ?
- Pardon ?
- Je me renseigne juste, ne le prends pas mal, dit-il en essayant de paraître détaché. Mais tu ne vas pas essayer de me faire croire que tu es tombée sur un mec aussi beau par hasard ?
(...)
- Qu'est ce qu'il y a de si drôle ? s'informe-t-il, mi-figue mi-raisin.
- Rien, rien. C'est vrai qu'il est beau, le taquiné-je. Je n'avais jamais fait gaffe.
- Bgrompfx... grommelle-t-il , en s’enfonçant dans le canapé.
- Pardon ?
- Rien. Tu ne m'as toujours pas dit comment tu l'avais trouvé.
- J'ai passé une annonce " Cherche un mec au physique intéressant pour décorer mon appartement".
- Et bien sûr, tu n'as reçu qu'une candidature ... ?
- Non. Il y avait aussi un bossu borgne psychopathe qui aurait été du plus bel effet dans mon salon.
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