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Tout le monde eut un morceau d'Aileen - des jeunes puceaux qui la baisèrent contre un cigarette aux réalisateurs de films à petit budget et de documentaires voyeurs, aux écrivaillons d'histoire à sensation, aux avocats, aux producteurs télé, aux féministes radicales, aux lesbiennes militantes, aux grenouilles de bénitier, aux activistes anti- comme pro-peine de mort, et au système système judiciaire de Floride qui, en s'occupant si peu d'elle, la laissa se condamner.

Lors de ses derniers procès "sans appel", Aileen ne prit même pas la peine d'être présente, préférant rester dans sa cellule. Tout ce qu'elle voulait, c'était que cela cesse.

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[...] ... Des années plus tard, alors qu'elle attendait dans le Couloir de la Mort, Aileen confesserait : "Ca m'a pris dix-sept ans pour tuer quelqu'un, en fin de compte ... pour avoir le cran de le faire ... violeur ou pas. Mais j'ai fini par devenir dure comme la pierre et me dire : "Vous savez, quoi, ça suffit comme ça."

Il y a une certaine logique mélancolique à cet aveu d'Aileen, si l'on songe à ce que pouvait engendrer la confrontation entre la paranoïa de Mallory [= première victime de Wuornos], et la colère d'Aileen, sa compagne depuis si longtemps. D'innombrables récits remontant à son enfance racontent comment l'humeur d'Aileen changeait tout à coup, passant de l'aimable au menaçant. Même si elle n'avait pas fait vraiment de mal à quelqu'un pendant des années, elle avait effrayé des tas de personnes avec ses soudains accès de colère, de sa propre demi-soeur à ses amis, amants et connaissances. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne fasse du mal à quelqu'un.

Une fois qu'elle eut tué en revanche, elle franchit une limite qui la mena sur un tout nouveau territoire, celui de la catharsis, et, en un sens, celui de sa renaissance sous la forme d'un monstre. Qu'elle ait volontairement décidé de s'adonner au meurtre, soit ; mais il ne faut pas oublier qu'Aileen subissait aussi des sévices, sexuels ou non, depuis l'âge de onze ans - c'est un fait indiscutable. Tous ces fantasmes de violence qu'elle avait réfrénés pendant ses accès de colère se déchaînaient finalement dans la réalité, et il n'y avait pas de retour en arrière possible. Elle était une meurtrière à présent, et un meurtre de plus ou de moins ne changerait rien à cet état de fait. Ce qui l'avait retenue jusqu'à présent de prendre la vie d'autrui n'avait plus de sens. ... [...]

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Notre société n'est pas prête à reconnaître qu'une femme peut être potentiellement aussi sadique et meurtrière qu'un homme, surtout dans le contexte d'un couple assassin.

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Cinq minutes plus tard, le téléphone sonna : "Vous avez une tueuse d'enfants sur les bras"

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De nouveau, tous les enfants solitaires ne deviennent pas des serial killers - certains se contentent seulement d'écrire des livres à leur propos.

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Les cinq certificats de décès étaient étalés sur le bureau de Joe Britt, le procureur du comté de Robeson, en Caroline du Nord. Plus tard, il déclarerait : "On aurait dit une quinte flush, bon sang : gastroentérite, gastroentérite, gastroentérite...". Ces certificats concernaient l'actuel fiancé de Velma Barfield, la maman de Velma, un couple de personnes âgées, et un autre homme âgé, qui avaient tous trois engagé Velma comme auxiliaire de vie.

"Gentlemen, nous avons une tueuse en série sur les bras", fut obligé d'en conclure Britt à l'époque.

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[...] ... Les affaires qui éclataient à la campagne semblaient plus inquiétantes, car il y avait fort à parier que les voisins non seulement connaissaient les empoisonneused, mais utilisaient également leurs services. Le Times déclara en 1851 que, dans une certaine région, "l'utilisation d'arsenic était devenu une sorte de secret de famille, une arme mise entre les mains des plus faibles et grâce à laquelle un mari déplaisant ou une famille pénible peuvent être aisément éliminés.[b]"[/b] Au centre de ces accusations, se trouvait Sarah Chesham, trente-cinq ans, accusée d'avoir empoisonné un bébé illégitime dans le village de Clavering, sur l'ordre du père. La mère de l'enfant expliqua que Chesham était venue la voir par deux fois, pour donner du "sucre" au bébé et que, curieusement, celui-ci était tombé malade après. Selon le Times, les villageois savaient que Chesham avait tué ses propres enfants en les empoisonnant et qu'elle était quelqu'un qui :

"... pouvait éliminer toute chose désagréable ou coûteuse. Pour le village, le fait que la prisonnière avait empoisonné ses enfants semblait être une évidence, et pourtant, ils ne veulent pas en dire beaucoup plus à ce sujet que si elle avait tué ses cochons. A n'en pas douter, cette meurtrière reconnue et réputée pouvait se promener dans le village sans être inquiétée, ni contestée et tous les habitants avaient vu ses enfants être enterrés sans que cela ne soulève même une remarque de leur part ..."

Rien ne put être prouvé concernant la mort du bébé, mais la police exhuma les corps de deux de ses fils, morts dans des circonstances suspectes, à quelques jours d'intervalle. Le docteur présent lors du décès du premier fils se souvient fort à propos que Chesham avait refusé de commander un cercueil juste pour lui, faisant remarquer qu'on pouvait aisément y faire tenir deux corps. Quelques jours plus tard, effectivement, le second fils était mort et les deux frères avaient été enterrés ensemble dans le même cercueil ; ... [...]

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