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Extrait ajouté par petitspock 2018-11-16T22:19:48+01:00

Eldorado. G.C. 6143. Distance au Soleil 22 500 années-lumière. Troisième planète d’une étoile G.O. Densité, diamètre… elle ne s’en souvenait plus ; elle était un peu plus grosse que la Terre, avec une gravité de surface de 1,05 g, une atmosphère épaisse, un peu plus riche en oxygène. Reconnue en 2161 par l’expédition de Van Paepe. Indigènes humanoïdes, les plus humanoïdes connus. Stades primitifs de civilisation, atteignant par endroits celle des anciens Assyriens, mais ne dépassant généralement pas l’âge de pierre. Oubliée jusqu’en 2210, date à laquelle l’expédition Clément-Cogswell y effectua un court séjour. La découverte de très riches mines d’or, de métaux rares et de diamants lui avait valu son nom d’Eldorado, et entraîné la fondation d’une cité minière par le Bureau international des Métaux, dont son père, John Henderson, était le directeur.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-22T17:47:01+02:00

Bigre, la petite abeille a un aiguillon ! Mais réfléchissez bien : si vous me ratez, tant pis pour vous. Et si vous me descendez, les copains me vengeront. Et je ne crois pas qu’ils vous tueront tout de suite ! Ils s’amuseront d’abord un peu. Allons, donnez-moi ce jouet, et on n’en parlera plus. Il avança la main. Contractée, elle appuya sur la détente. Un choc violent lui arracha le pistolet de la main, lui froissant douloureusement les doigts. Un des hommes venait de tirer. Téraï ramassa l’arme au canon tordu, fit glisser le chargeur dans sa main. — Elle bluffait ! Il n’y a que des bleues ! Allons, vous me plaisez, mademoiselle. Si vous voulez rester avec nous, vous êtes mon invitée pour la nuit, et en sécurité, corne de bouc ! Vous entendez, tous ! Elle est sous ma protection ! Mais pourquoi, diable ! voulez-vous rester ? Elle hésita un instant

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-22T17:46:54+02:00

Quand je commande, le 3 juillet, on m’obéit ! — Je n’ai pas à vous obéir ! — Une dernière fois, je… — Je suis libre ! — Soit ! Tant pis pour vous ! Elle n’eut pas le temps de voir le geste. Déjà, il la soulevait du sol, et sa bouche était rivée sur la sienne dans un baiser féroce. Elle se débattit, le frappant de ses poings, ayant l’impression de taper sur un mur. Elle chercha, au cou, une prise douloureuse. D’un simple revers de main, il balaya son bras, brutalement, puis, reposant la jeune fille sur le sol : — Je vous avais avertie ! C’est la nuit des prospecteurs ! Pâle, elle se dressa, les poings serrés, tellement furieuse qu’elle ne pouvait parler

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-22T17:46:34+02:00

Elles sentent mauvais, dit-elle, amusée. — Mauvais ? Non. Etrange, plutôt. — Je verrai bien, puisque mon reportage concerne aussi les Eldoradiens. A ce propos, quelqu’un, sur Terre, m’a conseillé de prendre contact ici avec un certain Laprade. Il a un drôle de prénom… Téraï ? Je crois que c’est cela. — Laprade ? Je le connais. Je ne sais si je dois vous le recommander. — Qui est-ce ? Un prospecteur ? Un bandit ? — Ni l’un ni l’autre. C’est un géologue. Il est le seul ici qui soit indépendant du BIM. Il a un bureau, rue Stevenson, tout près de cet hôtel, mais il n’y est pas souvent. C’est effectivement l’homme qui connaît le mieux les indigènes. Mais il est bizarre. Il est métis de je ne sais trop quoi et de français, et se promène habituellement avec un lion qui n’en est pas un, une bête qui, paraît-il, comprend la parole

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-22T17:46:25+02:00

Vingt ans, mademoiselle. Depuis 2214. J’ai été contremaître à l’usine, quand elle n’était pas encore ce qu’elle est, avec tous ces trucs automatiques ! Nous étions cent ouvriers alors, pas plus ! C’était du temps de M. Dupont avant que le BIM ne s’y intéresse. Puis j’ai pris ma retraite. Revenir sur Terre ? Peuh ! Il y a trop longtemps que je l’ai quittée, je n’y ai plus personne. — Vous devez connaître tout le monde ici ? — A peu près, mademoiselle, à peu près. — J’ai rencontré un indigène. Est-ce habituel d’en voir dans les rues ? — Non, plus maintenant. La ville ne leur est pas interdite, mais on les décourage de venir. Aucun bar ne leur vendra une boisson, les amendes sont trop lourdes, aucun magasin ne serait heureux de les recevoir, même s’ils avaient de l’argent. Celui que vous avez vu doit être le compagnon d’un prospecteur, revenu avec lui à Port-Métal. Quelques-uns ont lié amitié avec des tribus, cela facilite leur travail, disent-ils. Certains vivraient même avec des femmes indigènes

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-22T17:46:18+02:00

Les cris attirèrent son attention. Un homme remontait rapidement la rue, poursuivi par une bande de gamins le huant et lui jetant des pierres. Il se hâtait visiblement, mais marchait droit, comme indifférent à la poursuite. — Hou ! Hou ! Le singe ! chantaient les enfants. Il arriva en face d’elle, et, pour la première fois, elle vit, en chair et en os, un indigène d’Eldorado. De haute taille, large d’épaules, les jambes très longues et minces, nues, sortant de sous l’espèce de poncho de cuir qui cachait son corps, il portait droit la tête. Stella entrevit une face maigre, au nez fin et busqué, aux yeux noirs enfoncés sous les orbites, à la grande bouche en coup de sabre. Déjà, il tournait dans une rue latérale. — Etait-ce un indigène ? demanda-t-elle à une grosse commère qui achetait de la viande entourée de cellophane. — Bien sûr que c’en est un ! Un singe, oui ! Elle cracha par terre avec mépris

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-22T17:46:04+02:00

Excusez-moi si j’air l’air de me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais je vous conseillerais, dans ce cas, de ne pas vous éloigner de plus de quatre blocs. D’ailleurs, tout ce qui est intéressant ici se trouve dans ce périmètre. — Ah oui ? La ville est donc dangereuse ? — Habituellement non, tant qu’il ne fait pas nuit Mais nous sommes aujourd’hui le 3 juillet. C’est l’anniversaire de la découverte de la planète, et la fête des prospecteurs. Ce ne sont pas de mauvais diables, en général, mais ils vont être ivres, et il serait désagréable pour une jeune fille de les rencontrer, surtout s’ils sont en bande nombreuse

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-22T17:45:57+02:00

Stella jeta un coup d’œil sur sa montre : 18 h 30. Elle avait encore le temps, avant le dîner servi à 20 h, d’explorer les environs de l’hôtel. Elle aimait, quand elle arrivait dans une ville étrangère, prendre immédiatement sa mesure. Après les premières heures, il était trop tard, l’adaptation avait déjà commencé, enlevant aux impressions leur fraîcheur. Elle tira de sa valise un petit pistolet à aiguilles, qui projetait silencieusement jusqu’à trente mètres, avec une bonne précision, ses minuscules projectiles. Elle le chargea, hésitant entre les munitions rouges, mortelles à la moindre piqûre, et les bleues, seulement paralysantes. Finalement, elle prit ces dernières. L’arme refermée, elle la glissa dans une poche de son pantalon de toile

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Extrait ajouté par Deniador 2011-07-24T10:04:40+02:00

Elle se leva péniblement, n'ayant dormi que trois heures, fit une rapide toilette. L'eau fraîche lui rendit quelques forces. Elle reprit son costume terrien, nettoyé. Téraï l'attendait sous la colonnade. Rasé de frais, lavé, un bandeau propre autour de la tête, il paraissait redevenu entièrement Rossé Moutou, l'homme montagne que rien ne pouvait abattre. Mais sa bouche avait un pli amer.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-22T17:46:47+02:00

Comme vous voudrez ! Goûtez-moi ça ! Un nectar ! Mais n’en prenez jamais deux à la suite, ça ne pardonne pas ! C’est un mélange de vermouth, d’alcool indigène et d’extrait de fruits du pays. Un verre, ce n’est rien. Deux verres, on roule à terre. Sauf moi, ajouta-t-il avec une vanité naïve. Moi, il m’en faut quatre ! Elle goûta. La boisson était fraîche à la bouche, chaude à l’œsophage. Elle se sentit subitement détendue, un peu exhilarée. — Il n’y a que moi qui y ai droit dans cette ville de malheur ! Moi et mes invités. Tu n’en as pas servi à d’autres, Joseph ? Il me semble que la bouteille d’extrait a bien diminué ! gronda-t-il soudain, tourné vers le patron

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