Commentaire de Elodie-490

Il y a un mois ressortait Forbidden Lover Immortality de Angèle Line. Une réédition revue et corrigée pour une sortie en auto-édition. Je ne pourrais pas comparer avec la première version ne l’ayant pas lu. Mais même si elle n’était qu’un dixième aussi bonne que la réédition, je peux vous dire qu’elle devait envoyer du lourd car ce que j’ai lu est un mastodonte !

[ℝ𝕖𝕤𝕦𝕞𝕖]

C’est dans les plus grands drames de la vie qu’on réapprend à vivre et à dépasser ses traumatismes.

Après la mort de sa mère, Alix part vivre chez son père et sa nouvelle famille. Elle va devoir apprendre à vivre sans son phare et avec une nouvelle fratrie avec qui l’entente n’est pas toujours simple. Surtout quand il s’agit de son “demi-frère” (le fils de sa belle-mère), beau comme un dieu, sexy comme le diable, et motard à la vie trouble. Pourtant elle ne pourra compter que sur lui et sa bande quand son passé refera surface.

[𝔼𝕩𝕥𝕣𝕒𝕚𝕥]

Un crack, suivi de plusieurs booms, me ramène à la réalité.

Merde, ce n’est pas possible, cela ne peut arriver qu’à moi !

En reculant, je n’ai pas vu la rangée de motos qui était garée. J’ai tapé dans la première qui a entraîné les autres dans sa chute. Je scrute les alentours, je passe les doigts dans mes cheveux détachés, peut-être que si je ferme les paupières, tout sera redevenu comme avant. C’était bien la peine de défaire ma ceinture pour faciliter ma manœuvre…

Soudain, ma portière s’ouvre, je sens une poigne ferme m’attraper le bras et me sortir violemment de la voiture après.

[𝔸𝕧𝕚𝕤]

Mon dieu que j’aime Alix

Ce petit brin de femme n’a pas sa langue dans sa poche, c’est le moins que l’on puisse dire ! Elle a pourtant connu bien des traumas, mais malgré tout elle reste droite dans ses bottes et refuse de se laisser faire. Ce déménagement va lui permettre de faire le point sur qui elle est et surtout qui elle veut devenir. J’ai beaucoup aimé son évolution. Bien que jamais vraiment fragile, à la fin du livre c’est une femme forte et fière.

Il y a des claques qui se perdent

Hash, que dire sur lui, si ce n’est que ce p*etit c*on peut très bien rivaliser avec les autres c*nnards réels ou virtuels que nous avons tous croisés : vous savez, ces machos sans foi ni loi, ni ne pense que par leur cerveau méridional et qui se fiche complètement des conséquences de leurs actions. Vous voyez le genre. Et bien Hash est encore pire ! Pourtant, on se prend d’amitié pour lui et d’amour pour son corps (nous aussi, nous pouvons être des animaux). Sans perdre de sa superbe, il saura faire la place petit à petit à ses sentiments, pour devenir presque un peu canard (mais chut ne lui dites pas)

Les outils de résilience

Angèle nous démontre par A+B que les traumas sont faits pour être dépassés une fois que l’on a trouvé ses outils ressources. Et si elle n’a pas été des plus tendres avec ses personnages, elle leur offre quand même une belle famille (de sang ou pas), de belles amitiés, et une stabilité émotionnelle pour surmonter les épreuves.

[ℂ𝕠𝕟𝕔𝕝𝕦𝕤𝕚𝕠𝕟]

Je m’arrête là avant de réécrire, bien plus mal, tout le livre. C’est à vous maintenant d’aller à la rencontre de ce couple interdit mais inévitable que forment Alix et Hash. Enfilez vos cuirs et mettez vos casques car le voyage risque d’être plus rapide qu’anticipé (je l’ai lu en 1 journée tellement j’étais happée).