Extraits

Elle se demandait à quoi il pensait. Il avait à nouveau les yeux fermés. Il avait déposé son verre sur la table basse qui lui faisait face et tentait de respirer plus calmement. Il sentait son cœur battre dans chaque extrémité de son corps : ses mains, sa langue. Cela ne s’arrêtait pas là : cela se propageait à son ventre, son sexe et…

Silencieusement, elle se leva, déposa son verre à côté de celui d’Adam et très lentement, lui faisant face, vint s’asseoir sur lui, les cuisses bien écartées. Il ne savait que faire de ses mains. Fallait-il lui laisser l’initiative ? Attendait-elle un geste de lui ? Il lui prit la taille, un peu hésitant. Les yeux toujours fermés, il enfouit son nez dans ses cheveux. Posément, avec énormément de précautions, il déposa ses lèvres dans son cou. Mmm, elle sentait bon la rose. Il continua de descendre : la naissance de ses seins… C’était délicieux. L’odeur corporelle de Marine devenait plus prononcée. Il était un peu enivré. Elle commença imperceptiblement d’onduler. Son sexe nu était contre la braguette du jeans d’Adam… Cela ne dura pas longtemps. Elle lui demanda, dans un souffle, de garder les yeux fermés, se releva et entreprit d’ouvrir le pantalon du jeune homme. Son sexe à lui était déjà dur. Elle se rassit sur lui, et reprit ses mouvements. Elle l’entendait respirer plus vite. Il cherchait à présent à lui mordiller le lobe de l’oreille droite, l’épaule et les lèvres. Il s’y entendait, en tout cas, en préliminaires… soft. De la douceur, rien que de la douceur. De la délicatesse. Non, il n’était pas très savant, mais la manière dont il aiguisait l’envie de Marine, rien qu’en effleurant son oreille et sa bouche… Elle avait à présent défait les boutons de sa chemise. Elle la lui retira et le contempla. Elle ne s’était pas trompée : sa poitrine était large et d’une douceur… Il n’avait pas beaucoup de poils : elle n’avait jamais aimé cela, d’ailleurs. Elle s’amusa à passer ses doigts sur ses tétons, les titillant pour les faire un peu durcir puis se serra contre lui. À son tour, il lui ôta ce qu’elle portait. La robe noire tomba à côté de la chaise. Elle n’avait rien dessous. Il ne lui restait que ses bas, de ceux qui tiennent tout seuls. Il passait et repassait les doigts juste à leur limite, sur le haut de ses cuisses, appréciant leur douceur et leur fermeté. Oui, elle était plus âgée que lui, mais apparemment, les signes du temps n’avaient pas encore fait de vrais ravages…

Après un baiser, mêlant leurs langues et leurs respirations, elle se leva, lui demanda à nouveau de garder les yeux fermés, lui prit la main et l’emmena dans sa chambre. Elle aurait pu choisir le canapé. Mais non, la douceur des draps, le fait que demain, ils seraient chiffonnés de leurs ébats, cela lui plaisait bien plus. Ce à quoi elle rêvait depuis pratiquement quatre mois était en passe d’arriver : son savoureux, son Adam, elle allait pouvoir s’en occuper, lui faire découvrir ces plaisirs dont il n’avait certainement jamais eu l’occasion de profiter.